1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 a nature l’a placé pour le développement moral et social de ses habitants… Car même dans les régions montagneuses, leur intell
2 ployer les plus barbares aux habitudes de la vie sociale . Mais dans le reste de la partie habitable, là où le sol de l’Europe
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
3 elles. Elles concernaient tout homme et tout état social . Elles vont devenir, d’une manière avouée, particulières, nationales,
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
4 dant, l’empereur est la cause première de l’ordre social , et nul baron ne commande sans tenir de lui son pouvoir. Il est le pr
5 ire se produit-il, non seulement la fin de la vie sociale est perdue, mais la cité elle-même disparaît. Enfin dans un royaume,
6 bler toutes ses idées de politique et de réformes sociales . C’est un traité adressé à Édouard Ier, sur les moyens de recouvrer l
7 tions politiques, ecclésiastiques, économiques et sociales , — nous dirions la culture, en un mot. « Personne ne connaissait l’Eu
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
8 indépendant des hommes antérieur aux obligations sociales , se mettaient d’accord, par la même raison qui incline les hommes à l
9 ar la même raison qui incline les hommes à la vie sociale , savoir l’amour de la paix et de l’ordre, pour se rencontrer, par leu
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
10 d’en exposer le système dans une suite au Contrat social qui a été perdue ou détruite, si elle a jamais été écrite, ce qui n’e
11 ue, ces patriotes demandent à l’auteur du Contrat social d’élaborer le plan d’une constitution moins bizarre et anarchique que
12 ment les moyens qu’il préconisait dans le Contrat social pour lier ensemble les seuls États qu’il tolère en fin de compte : le
13 que l’Europe ancienne », 1768. 132. Cf. Contrat social , Livre III, chap. XV, note in fine (1762). On sait que le Contrat n’e
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
14 sprit humain. Il fut le précurseur des assurances sociales « par le calcul des probabilités de la vie », et le précurseur de la
15 ion même, ou aux imperfections actuelles de l’art social  ? doit-elle continuellement s’affaiblir pour faire place à cette égal
16 ace à cette égalité de fait, dernier but de l’art social , qui, diminuant même les effets de la différence naturelle des facult
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
17 is pactes ou codes réglant les relations morales, sociales et militaires entre les nations. Le plan de Bentham ne fut publié qu’
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
18 nations qui avaient atteint le même niveau de vie sociale , qui avaient dans l’ensemble le même caractère dû à la souche unique
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
19 traités et des congrès, c’est vouloir qu’un corps social subsiste par des conventions et des accords : des deux côtés il faut
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
20 trop éloignés de la saine nature et nos relations sociales manquent de charité et de bienveillance. Chacun est distingué et poli
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
21 on « analyse scientifique » sur une seule « série sociale  », la plus achevée que l’on puisse trouver : l’Europe. Il se propose
22 u’au moment où, les lois principales du mouvement social ayant été ainsi appréciées dans le cas le plus favorable à leur plein
23 aujourd’hui à entraver l’étude de notre évolution sociale par le vicieux mélange de l’histoire des populations qui, telles que
24 spéciale de l’agent et du théâtre de l’évolution sociale la plus complète », à l’Europe. Et il exposera dans les volumes qui s
25 le privilège effectif du principal développement social  », tandis que « l’Europe a été le lien essentiel de cette civilisatio
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
26 e… Nous avons donné au monde européen, politique, social , religieux, une secousse telle, qu’il n’y a pas un empire qui n’en ai
27 généreuse France éclate dans tous les phénomènes sociaux de ce temps ; les autres peuples lui font ses malheurs, elle leur fai
28 t de l’individu, base et point de départ du droit social , droit du travail, droit de la femme, droit de l’enfant, abolition de
29 du Progrès, ni de la Science, ni de la Démocratie sociale , ni du mouvement de l’Histoire, et encore moins de la Liberté, mais p
30 as la vérité. La vérité est que toutes les forces sociales concentrées et portées à leur plus haut degré de puissance, ont suffi
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
31 violables pour toute solution absolue du problème social , et que toutes les fois qu’un de ces éléments est sacrifié aux deux a
32 oir résoudre le problème politique, économique et social en son sein et par ses seules forces, dans l’oubli de cette grande vé
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
33 sse de l’humanité, du christianisme et de l’ordre social . Ce privilège exorbitant, existe-t-il en fait, est-il fondé en droit 
34 l capable de résoudre les problèmes spirituels et sociaux de l’Occident. Le tsar l’ayant fait déclarer fou, il publie L’Apologi
35 été ; elles sont des éléments intégrants du monde social de ces pays. C’est l’atmosphère de l’Occident ; c’est plus que de l’h
36 opéenne, messianisme russe à la fois religieux et social ), paraissent plus décisives que les points de désaccord (appréciation
37 e, insistance sur la religion et ses conséquences sociales , ou au contraire sur un socialisme fortement marqué par le dogmatisme
38 , « le peuple russe est en premier lieu le peuple social , celui qui veut réaliser l’ordre social et économique ici-bas ». Dans
39 le peuple social, celui qui veut réaliser l’ordre social et économique ici-bas ». Dans les deux cas, il y a mission et messian
40 erdu la vraie religion ou qui manque du vrai sens social . En fin de compte, le débat Russie-Europe ne se ramène-t-il pas au dé
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
41 le condamner dans son ensemble et dans sa réalité sociale et culturelle. Tout est contradictoire en Nietzsche, y compris sa pas
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
42 r l’Église catholique, rassemblant les traditions sociales de l’empire gréco-romain, et animant l’ensemble de ce grand corps d’u
43 jeunesse française, de conceptions politiques et sociales fondées sur la valeur de la personne humaine. L’Europe, cependant, es
44 isent les hommes d’aujourd’hui, leur comportement social , la façon mécanique dont ils s’acquittent de leurs tâches professionn
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
45 premiers conciles : L’organisation politique et sociale (des Germains) les opposait à la centralisation bureaucratique des Ro
46 uence que, bien des siècles plus tard, le Contrat social ou le Capital, on lit un passage où l’Église, durant son pèlerinage s
47 t la conception chrétienne de la vie politique et sociale , l’ordre qui assure à tous la tranquillité de la paix. Avec cette de
48 civilisation de cette période comme l’expression sociale de l’idéal chrétien… Au dernier siècle et au début du présent, ils on
49 on moderne, si nous tenons à découvrir les forces sociales et spirituelles qui ont abouti à faire l’Europe.292 Dawson mettait
50 ’est pas seulement une revendication politique et sociale . Pour Salvador de Madariaga, grand libéral lui aussi, elle est « l’es
51 à la liberté des conditions extérieures. Liberté sociale , liberté religieuse, liberté de la personnalité se conditionnent l’un
52 reposant sur l’ordre du monde, modèle de l’ordre social , offrit pendant des siècles l’image d’un semblable immobilisme. Il y
53 n plus riche en liberté spirituelle, politique et sociale . C’est notre continent qui a fait germer partout sur terre la volonté
54 aquelle la brutalité d’un mécanisme économique et social a fait sombrer sa liberté de disposer de lui-même. C’est en Europe qu
55 tenir pour une loi fatale la stabilité de l’ordre social , et c’est ici qu’à chaque époque, le tiers État de l’époque a élevé l
56 Et cependant cela a été imité par d’autres corps sociaux , qui s’en sont emparés et en ont fait leur bien propre. La vérité est
57 chnique, la science, le bien-être, l’organisation sociale , un répertoire et un réajustement des gains s’impose, centrés autour
58 puissance, est périmé. Mais surtout les conquêtes sociales des dernières décennies minent notre puissance matérielle. Dans ces c
59 tion nationaliste antioccidentale que réclamation sociale ou programme d’industrialisation. Dans cette atmosphère nouvelle, l’a
60 s à fond dans une révolution à la fois technique, sociale et politique. Leurs conceptions totalitaires ne se contentent pas de
61 les surtout, a modifié l’environnement naturel et social de l’homo sapiens d’une manière si radicale qu’on dirait qu’une espèc
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
62 ssi qu’au point de vue politique, au point de vue social , le lien fédéral, sans toucher à la souveraineté d’aucune des nations
63 l, sources d’instabilité politique aussi bien que sociale . Or, le danger d’un tel morcellement se trouve encore accru du fait d
64 e respect de la personne, la sécurité, la justice sociale , l’utilisation intégrale des ressources économiques en faveur de la c
65 commun et de favoriser leur progrès économique et social . (b) Ce but sera poursuivi au moyen des organes du Conseil, par l’exa
66 ’une action commune dans les domaines économique, social , culturel, scientifique, juridique et administratif, ainsi que par la
67 r par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe… Soucie