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écitée de mémoire sur la place, la responsabilité
sociale
de l’auteur, du poète, de « celui-qui-fait » c’est-à-dire qui exprime
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ur distraire ou séduire, sans nul souci d’un rôle
social
, hors de toute liturgie civique. Le Pentateuque, le Dict de Padma, la
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litiques, des vertus civiques et de la conscience
sociale
d’une communauté, par les moyens du Mythe et de l’Épopée. Le mythe li
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mplaire des vérités religieuses ou scientifiques,
sociales
ou psychologiques, indispensables à l’existence et au maintien d’une
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d’entretenir des modèles de conduite, de jugement
social
, et de sentiment individuel1 — la différence étant que, désormais, ce
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xiie siècle : vers une littérature distincte du
social
De la Bhagavad-Gita à la Quête du Graal, de la tragédie d’Œdipe à c
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l’agent déterminant de la cohésion religieuse et
sociale
. Le Dogme catholique d’abord, puis l’État national, de plus en plus,
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tuel, occidental du terme : activité distincte du
social
, du civique. La poésie, dès le xiie siècle des troubadours, devient
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s préjugés courants ou partisans que des réalités
sociales
; enfin, critique de plus en plus corrosive de la société, de toute s
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ti pris de démystification objective des rapports
sociaux
achève de faire du roman littéraire d’aujourd’hui la parfaite antithè
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tant de flagorneries opportunistes. Et son œuvre
sociale
à Ferney rachète beaucoup de légèretés, sinon certaines scélératesses
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s moyens techniques. De cette dissolution du lien
social
— dis-sociation, littéralement — naît l’appel angoissé de l’inconscie