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Pourquoi ils sont
socialistes
(juillet 1933)c « Toujours à gauche, mais pas plus loin ! » Il y
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qui fait peine. Car des deux attitudes proprement
socialistes
: vouloir réformer le capitalisme en louchant vers les thèses marxist
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ns du Horst-Wessel-Lied. c. « Pourquoi ils sont
socialistes
», L’Ordre nouveau, Paris, n° 3, juillet 1933, p. 5-6.
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y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti
socialiste
« meurt d’ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous étudié complètemen
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tler pour dénoncer l’irrémédiable impuissance des
socialistes
vis-à-vis du fascisme. Nous craignons donc que Déat ne soit prophète
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r ses leçons : or il est bien étrange de voir des
socialistes
réclamer un État renforcé, alors que leur doctrine a toujours défini
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e, au début de 1917, à l’heure où ses adversaires
socialistes
triomphent apparemment, appuyés par les masses. Ce sont ces phrases e
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ui est une fausse mesure ; que la mesure du monde
socialiste
serait la production quantitative ou statistique, mesure non moins fa
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. Il suffit d’indiquer pour mémoire : la scission
socialiste
, le conflit mal dissimulé de l’Action française et du comte de Paris,
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icaine conservatrice, « doctrine » radicale, idée
socialiste
, mots d’ordre communistes… En marge de l’action directe, abandonnée a
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gauche et la droite sur la nature essentiellement
socialiste
des fascismes. Origines socialistes du fascisme Le cas de l’Ita
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ntiellement socialiste des fascismes. Origines
socialistes
du fascisme Le cas de l’Italie est des plus clairs. Tout le monde
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yndicalisme, et qu’il fut l’un des chefs du parti
socialiste
. On sait aussi quelles influences déterminantes exercèrent sur son id
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là. Elle doit se poser dans ces termes : un chef
socialiste
qui veut exercer le pouvoir peut-il ne pas trahir le socialisme ? Et
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, qui est dès le début un capitalisme d’État. Les
socialistes
scandinaves parviennent légalement au pouvoir, et continuent les trad
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ant à y introduire un étatisme assez discret. Les
socialistes
français les imitent, créent des offices d’État, et « nationalisent »
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« nationalisent »54 ce qu’ils peuvent. Quant aux
socialistes
allemands, ils n’avaient eu que le temps d’écraser les spartakistes e
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être, — et même d’assez inattendues, aux yeux des
socialistes
du moins. Remarquons tout d’abord qu’aucun gouvernement socialiste n’
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ns. Remarquons tout d’abord qu’aucun gouvernement
socialiste
n’a réussi à instaurer un régime tant soit peu conforme à ses princip
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trangère. Ainsi les dictatures, décriées par les
socialistes
, ne sont en fait que le terme fatal de tout socialisme appliqué ou, c
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on apparente et la plénitude réelle — de l’effort
socialiste
. Le chef fasciste : un homme « de gauche » Cette fatalité histo
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ion de la gauche. Qu’on se rappelle Noske, député
socialiste
, porté par la révolte des marins allemands, en 1918, au poste de gouv
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ne peut pas fonder l’État, tel que le rêvent les
socialistes
, sans étatiser du même coup les forces morales du pays. Ils ont tiré
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que nationaliste la lui donnera. Ainsi la formule
socialiste
: tout par l’État, ne peut se réaliser dans l’histoire qu’en devenant
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pour l’État. La fameuse croisade des démocraties
socialistes
contre les dictatures fascistes ressemble à un de ces combats d’aveug
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e réussir, de réussir n’importe quoi, et d’être «
socialistes
» sérieusement, nous nous ferions tout de suite fascistes. Ne fût-ce
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Ce sont eux aussi qui la créent. 56. Beaucoup de
socialistes
— et pas seulement les proudhoniens — me comprendront… x. « Du socia