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côte à côte avec des dirigeants de syndicats, des
socialistes
et des chrétiens sociaux), l’éthique communautaire du fédéralisme se
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t devenir en majorité catholique et politiquement
socialiste
, il n’empêche que « l’esprit de Genève » gage encore au loin son pres
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aliens. Un paysan yodleur d’Appenzell, un ouvrier
socialiste
de Berne et un banquier anglomane de Genève, s’ils se rencontraient p
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rs y occupent près de la moitié des sièges et les
socialistes
1/20 seulement, alors que ces deux groupes sont de force égale au Con
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fussent guère plus nombreux aux Chambres que les
socialistes
, lesquels n’ont obtenu leur premier siège à l’exécutif qu’en 1943. (A
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en 1943. (Aujourd’hui, avec deux radicaux et deux
socialistes
, l’équité est enfin rétablie.) Les conservateurs catholiques ont deux
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bres durant près d’un siècle, de 1848 à 1943. Les
socialistes
les ont supplantés pendant une législature, mais l’issue de la lutte
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nalité de son fondateur, G. Duttweiler. La gauche
socialiste
ne professe plus qu’un marxisme discret et empirique. Elle a renoncé
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e si elle n’aboutissait parfois, à rapprocher les
socialistes
des bourgeois. Le tableau que l’on vient d’esquisser ne montrerait ri
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es de la Migros. Mais les liens entre les députés
socialistes
et l’Union syndicale suisse ne sont guère moins évidents : le parti s
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le suisse ne sont guère moins évidents : le parti
socialiste
est fort dans les cantons où les syndicats ouvriers ont leurs plus gr
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é des membres appartiennent par ailleurs au parti
socialiste
, réputé centralisateur, se révèlent réfractaires à toute unification
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ontre lui tout ce qui est organisé dans ce pays :
socialistes
et capitalistes, coopératistes de l’ancienne école, petits détaillant
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es fédéraux. Cependant, l’on ne trouvera guère de
socialistes
qui ne soient en même temps fédéralistes dans une certaine mesure, ou
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conomie et de la distribution des revenus que les
socialistes
d’antan revendiquaient sans trop oser y croire, et que les patrons mo
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pulation est piétiste, austère, cultivée, et déjà
socialiste
. C’est de là que sont descendues, en 1848, vers Neuchâtel, les colonn
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le, écrit-il, d’imaginer ce que ces messieurs les
socialistes
et révolutionnaires — que je voyais pour la première fois en chair et
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urs tout les oppose. Jeune pasteur en Argovie, et
socialiste
combatif, Karl Barth publie un commentaire sur l’Épître aux Romains q