1 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
1 Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)f Précisons tout d’abord les termes de mo
2 e troisième sorte de prévision a cours dans notre société  : celle des experts au service des grandes sociétés et des gouverneme
3 ociété : celle des experts au service des grandes sociétés et des gouvernements. Ces experts nous répètent, par exemple, que la
4 maintenant ce qu’il s’agit de changer dans notre société européenne : c’est le modèle stato-national. Et nous voyons dans quel
5 d’un nouvel équilibre : le contenu régional de la société européenne de demain. Mais attention : les régions que je conçois et
6 s, voilà l’éthique et la philosophie du modèle de société fédéraliste dont l’établissement me paraît définir la vocation de cet
7 tout le canton. f. « Recherche pour un modèle de société européenne », Documents pour l’enseignement, Genève, Bruxelles, Centr
2 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
8 le mot de toute l’affaire, notre affaire. Les sociétés multinationales Nous allons aborder maintenant une autre « interna
9 le remettre en cause les États-nations, celle des sociétés multinationales. En effet, si l’État-nation n’était pas en crise, il
10 nation n’était pas en crise, il n’y aurait pas de sociétés multinationales. C’est parce que l’État-nation, comme le dit la criti
11 à la fois trop petit et trop grand qu’il y a des sociétés multinationales. Les États-nations ont n’importe quelles dimensions,
12 même de l’industrie et du commerce conduise à des sociétés qui ne tiennent plus compte des frontières. Dès qu’on prononce ce ter
13 te des frontières. Dès qu’on prononce ce terme de sociétés « multinationales » on provoque aujourd’hui des jugements stéréotypés
14 vont pas du tout dans la réalité de la chose : «  société multinationale », c’est nécessairement diabolique, horriblement mauva
15 a au moins deux types complètement différents de sociétés multinationales. Il y a celles qui sont axées sur la puissance, qui r
16 ent au même. Disons qu’il n’y a pas seulement des sociétés américaines mais aussi beaucoup de sociétés multinationales européenn
17 t des sociétés américaines mais aussi beaucoup de sociétés multinationales européennes qui jouent ce rôle-là, par exemple : les
18 a embarrasse beaucoup de gens. Mais il existe des sociétés qui ont un tout autre mode de développement, qui s’adaptent au pays d
19 ique, n’est pas tellement différent du danger des sociétés nationales jouant sur les différentes régions. Vous avez des sociétés
20 jouant sur les différentes régions. Vous avez des sociétés nationales, en France ou en Allemagne, ou en Italie, qui se conduisen
21 il faut se défendre, c’est celui des trop grandes sociétés , mal adaptées aux régions dans lesquelles elles viennent s’implanter
22 augmenter la méfiance à l’égard des trop grandes sociétés qui ne rencontrent jamais le barrage d’un pouvoir régional quelconque
23 conçu, et qui ait eu un impact comparable sur une société humaine. J’ai eu de vives discussions à Bruxelles il y a quelques moi
24 Cela vous ne pouvez le faire que dans un état de société très morbide, où les gens n’ont plus de raison de vivre personnelle.
25 nde sans racines paysannes ? Nous sommes dans une société à dominante urbaine, caractérisée par l’« atomisation » qui conduit t
26 oute ma doctrine : situer l’homme au centre de la société . e. « L’Europe des régions », Sud-Est industriel et commercial, n°
27 ogie, il croit qu’aucune fatalité ne pèse sur nos sociétés et que nous sommes maîtres de notre destin. C’est ce qu’il dira proch
3 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
28 et génétiques auxquels conduit nécessairement une société de Production massive, de Publicité manipulatrice, de Pouvoir militai
29 ion simple tout au moins dans son énoncé : quelle société rénovée voulons-nous, nous autres « bons Européens » — comme disait N
30 ls sont, ou tels qu’ils peuvent devenir, dans une société rénovée ? Selon quelle hiérarchie de valeurs ? Gagée sur quoi ? Valeu
31 s-nous là ? Quel est le sens de ma vie dans cette société qui n’en est pas une, puisqu’elle n’est plus une communauté ? Que vau
32 aque. Il est normal qu’il juge très sévèrement la société matérialiste et qu’il dénonce son anarchie profonde, mais il est anor
33 des désordres, c’est celui qui est au cœur d’une société dont le seul principe absolu est le profit, calculé en monnaie. Beauc
34 coup de jeunes gens rêvent de la renverser, cette société , et ils se trompent d’une manière pathétique, parce qu’on peut renver
35 ue l’obsession de la Puissance, vrai moteur de la société industrielle, vraie cause de toutes nos crises et du système qu’elles
36 ndes agences techniques, soit du profit privé des sociétés , soit encore, en dernière analyse, de notre propre choix matérialiste
37 . Et nous venons de voir que ces deux pôles de la société à construire correspondent aux exigences constitutives de la personne
38 e analyse à cela : comment l’homme, aliéné par la société technico-industrielle démesurée et sans cadres, pourra-t-il demain re
4 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
39 u se moquait simplement. Mais nous savions qu’une société et ses mesures sont affaire de personnes, donc de coopération et de p
40 lutte pour imposer une vision personnaliste de la société , est celle-ci : la source du droit n’est pas l’état, mais la Personne
41 sus. (ON 22-23) Distinction entre communauté et société , la communauté étant formée de personnes, « non d’individus ou d’orga
42 ’erreur moniste projetée sur le plan de la vie en société . (Son caractère monstrueux) manifeste la persistance des conflits, re
43 e point — que les limites territoriales, dans une société Ordre nouveau, signifieront une « possibilité » offerte à tout le mon
5 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
44 ble de résoudre les principales difficultés de la société occidentale d’aujourd’hui. Mais avant de s’en faire les promoteurs, c
6 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
45 trême d’un phénomène tout à fait général dans les sociétés d’aujourd’hui, notamment dans les sociétés occidentales. Ce qui se pa
46 ns les sociétés d’aujourd’hui, notamment dans les sociétés occidentales. Ce qui se passe d’une manière scandaleuse dans les pays
47 ement est la dernière chose que peut accepter une société figée comme les sociétés totalitaires. Dans ces sociétés, le fait, po
48 ose que peut accepter une société figée comme les sociétés totalitaires. Dans ces sociétés, le fait, pour un écrivain, d’avoir u
49 é figée comme les sociétés totalitaires. Dans ces sociétés , le fait, pour un écrivain, d’avoir une opinion personnelle peut donc
50 é du cerveau » le glissement est facile. Dans une société totalitaire je dirais même qu’il est naturel. On les condamne donc po
51 sée à travers toutes les littératures, toutes les sociétés jusqu’à la nôtre. La façon dont une société imagine les rapports entr
52 les sociétés jusqu’à la nôtre. La façon dont une société imagine les rapports entre l’homme et la femme est un élément importa
53 rigeants d’aujourd’hui, particulièrement ceux des sociétés totalitaires, mesurent bien cette influence de l’artiste ? Je crois q
54 onde impossible à gouverner et que, même dans nos sociétés occidentales, la grande majorité rêve de diriger sans opposition. Ils
55 il ne peut y avoir de création que « contre » une société . Pour ma part je regrette que le développement de la société amène to
56 ur ma part je regrette que le développement de la société amène toujours davantage l’artiste à être en opposition contre elle.
57 es troubadours quelques siècles plus tôt. Mais la société pour laquelle ils travaillaient dépassait rarement les limites d’un p
58 e notamment. Bien sûr nous sommes encore dans une société où l’individu n’est pas aussi directement menacé. Mais je vous rends
59 totalitaires parce que dans le fondement de notre société ce n’est pas la masse qui constitue l’unité de mesure mais l’individu
60 a tête d’un État moderne — le glissement vers une société sans opposition où l’homme se fond dans la norme, accepte, est un phé
61 emprisonné — professeurs de lettres, membres des sociétés d’écrivains, adhérents d’organisations culturelles — d’écrire à Leoni
7 1975, Articles divers (1974-1977). « L’État-nation, voilà l’ennemi » (1er juillet 1975)
62 ise un changement d’attitude de l’homme face à la société , un changement de mentalité et un changement de finalité. Je sais qu
8 1975, Articles divers (1974-1977). Au-delà de la société industrielle (1975)
63 Au-delà de la société industrielle (1975)l I Invité à parler devant vous de la « société
64 (1975)l I Invité à parler devant vous de la «  société post-industrielle » et de ses valeurs, mon premier mouvement a été de
65 : si j’ai finalement accepté de vous parler de la société post-industrielle, c’est que j’ai vu là une occasion inespérée d’essa
66 ou peut-être devrait signifier. Quand on parle de société post-industrielle, que veut-on dire ? Je vois d’abord ce qui est excl
67 -on dire ? Je vois d’abord ce qui est exclu : une société dans laquelle il n’y aurait plus d’industrie, qui arrêterait les mach
68 s. On ne veut pas dire non plus, je crois, qu’une société post-industrielle serait celle où les besoins et les désirs de la soc
69 e serait celle où les besoins et les désirs de la société industrielle étant satisfaits et comblés, on déciderait d’arrêter le
70 uddhisme zen. Car les besoins et les désirs de la société industrielle, aussi nommée société de consommation, sont par définiti
71 s désirs de la société industrielle, aussi nommée société de consommation, sont par définition insatiables et inextinguibles. I
72 a semaine des cinq dimanches plus le week-end, la société post-industrielle ne peut signifier concrètement que ceci : un change
73 valeurs, par rapport à celle qui a caractérisé la société industrielle née en Europe au xixe siècle, et qui s’est épanouie au
74 s Angeles et Vladivostok, jusqu’à Tokyo même. Une société post-industrielle sera donc une société qui adopte et promeut des val
75 même. Une société post-industrielle sera donc une société qui adopte et promeut des valeurs tout à fait différentes de celles q
76 ifférentes de celles qu’impliquait et imposait la société précédente. Ce changement est encore très loin d’être accompli parmi
77 uer ce qui compte le plus dans la vie. II La société industrielle reposait sur un certain nombre de « principes », qui all
78 naissances nouvelles. Le référentiel absolu de la société industrielle était donc — et demeure encore pour la majorité de nos c
79 cela seul. Ce que nous pouvons nommer aujourd’hui société industrielle — parce que déjà nous concevons quelque chose, au-delà —
80 dou « Paris devait s’adapter à l’automobile ». La société post-industrielle, à mes yeux, aura pour première caractéristique d’i
81 st-à-dire l’industrie à l’homme. Le passage de la société industrielle à une société post-industrielle, je crois qu’on pourrait
82 omme. Le passage de la société industrielle à une société post-industrielle, je crois qu’on pourrait le résumer aussi par le co
83 ble que tout le contraste entre les deux types de sociétés est là : besoins de l’industrie ou besoins de l’homme ? C’est sur l’o
84 ce de vide, est pure angoisse. Il n’y aura pas de société post-industrielle tant que la seule alternative au travail sera le ch
85 a le chômage, véritable « temps vide ». Ce que la société nouvelle doit apporter, c’est le dépassement de l’opposition de natur
86 facultés créatrices de chacun. J’ajouterai que la société post-industrielle devrait aussi permettre à tout homme de ne pas cons
87 donc dans la définition des besoins humains. La société industrielle, quoi qu’on en dise, n’est pas née pour satisfaire des b
88 le chapitre sans doute le plus illustratif de la société industrielle. C’est parce que des valeurs nouvelles existent et agiss
89 ’indicateur très certain du déclin d’une certaine société , autour de nous, et de la proche émergence d’une société nouvelle, en
90 , autour de nous, et de la proche émergence d’une société nouvelle, en nous d’abord. Et pour décrire ses caractéristiques, il n
91 t le respect de chaque personne humaine, là où la société industrielle respectait avant tout le profit, non moral, ni social, m
92 ’humain autant que de la nature. Dans la nouvelle société , le progrès recherché sera vers le mieux, non vers le plus. La croiss
93 isins, qu’il s’agisse de personnes ou d’États. La société industrielle veut augmenter sans cesse l’empire des besoins, parce qu
94 matériels qu’elle multiplie par la publicité. La société nouvelle, visant à satisfaire au lieu d’exciter les besoins, chercher
95 er de la technologie douce, qui, dans la nouvelle société , doit remplacer nos techniques dures et polluantes, de même que l’éne
96 centrales nucléaires, ces idoles maléfiques d’une société de gaspillage à bout de souffle… Mais je m’arrête, je n’en finirais p
97 ir, mais pour le faire. Et que la décadence d’une société commence quand on pose la question : « Que va-t-il arriver ? » au lie
98 r : « Que puis-je faire ? » l. « Au-delà de la société industrielle », Réflexions prospectives sur la société au-delà de la
99 té industrielle », Réflexions prospectives sur la société au-delà de la surabondance et du gaspillage, Bruxelles, Nestlé Belgiq
9 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
100 ne source intarissable de problèmes, tant pour la société que pour l’individu. Au surplus, lié dès l’origine à la réalité de la
101 ur, la lourdeur, l’inertie psychobiologique d’une société . Au cours du premier millénaire de la christianisation du Proche-Orie
102 as, n’a jamais cessé d’exercer son empire sur nos sociétés , de la Grèce primitive à l’Occident moderne, c’est le tabou de l’ince
103 tutélaire mais rigoureuse, et du devoir envers la société , envers l’autre et envers soi-même que Freud (dès 1923, dans Das Ich
104 nécessités de l’ordre social. Chaque fois que la société crée de nouvelles résistances à l’anarchie passionnelle, la religion
105 fait de défi. Il faut qu’il soit inséré dans une société . Il n’est pas un contenu de vie mais une négation, une exception fait
106 lus que machine romanesque, faut-il incriminer la société du temps et ses coutumes, ou la littérature elle-même, qui ne serait
107 du sacré, un phénomène de décadence morale d’une société , et qui offre peu de résistance à la critique des générations qui von
108 Bérénice). Nous avons vu qu’à chaque fois que la société crée de nouveaux obstacles à l’anarchie des passions, la religion sub
109 ive de l’amour reprend vigueur. Ainsi, lorsque la société française s’organise solidement sous le règne de Louis XIV et oppose
110 lle-ci à son tour n’est jamais indépendante de la société et de ses structures de contrainte. Si le romantisme est un retour en
111 e Tristan, réactivé par les tabous de la nouvelle société , et qui réinventera les tourments bienheureux des amours interdites e
112 enue populaire, qu’il est moins dangereux pour la société de libérer l’instinct sexuel que le refouler. Cette invasion de l’éro
10 1976, Articles divers (1974-1977). Changer de cap (novembre 1976)
113 supersonique, c’est faire en réalité un choix de société . C’est choisir entre une société fondée sur la Production matérielle
114 lité un choix de société. C’est choisir entre une société fondée sur la Production matérielle à tout prix, le Prestige du Pouvo
115 stige du Pouvoir centralisé, ou au contraire, une société fondée sur la recherche d’équilibres vivants entre l’homme, la cité e
116 vivants entre l’homme, la cité et la nature, une société dont l’idéal directeur soit la liberté des personnes assurées par la
117 e ou technique, mais selon les grandes options de société qu’ils servent objectivement. Depuis six ans environ que je m’occupe
118 e symbole ou simplement l’enseigne d’un modèle de société que je récuse radicalement. Car l’humain s’y voit sacrifié non pas mê
119 s la logique du système stato-national dans notre société industrielle (qu’elle soit capitaliste ou socialiste, nulle différenc
120 us heurtez aux cadres géométriques qu’imposent la société industrielle mécanisée et l’uniformisation indispensable au fonctionn
121 t pro­duire en nous d’abord mais aussitôt dans la société d’aujourd’hui de proche en proche, des répercussions infinies, de trè
122 érieures, nous pourrions faire l’équivalent de la société industrielle qui culmine dans la Bombe à fusion nucléaire, je dis que
123 sion nucléaire, je dis que nous ferions une autre société — et je pense qu’elle serait meilleure. 21. Aujourd’hui, Air France
11 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
124 adiotélévision, sur le phénomène festival dans la société d’aujourd’hui. Cette réflexion n’a pas cessé de revenir sur quelques
125 ce et préfigure une évolution très profonde de la société contemporaine : le réveil des entités régionales. Au-delà des clichés
12 1977, Articles divers (1974-1977). La puissance et les choix (mai 1977)
126 ctable, et qui tendent à composer deux modèles de société théoriquement antinomiques et de moins en moins compatibles dans les
127 oyens. Ce qu’il faut voir, c’est que le but de la société n’est pas du tout d’assurer à quelques-uns la rentabilité de leur ent
128 équences pratiques au niveau des structures de la société et de l’État. Ce sont les implications politiques de ce qu’il nomme «
129 uropéens , Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale . Il vient de terminer L’Avenir est notre affaire qui v
13 1977, Articles divers (1974-1977). « Il faut changer de cap » (27 septembre 1977)
130 p » (27 septembre 1977)ac « La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : “Que va-t-il arriver ?” au lieu d
131 r moi, le but général de la civilisation et de la société politique n’est pas la puissance des collectivités, mais la liberté d
14 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
132 e seul moyen de tenir leur monde, de contrôler la société française, afin de lui imposer un carcan étatique et uniforme. Au fon
133 imum d’État est nécessaire à l’organisation de la société . En revanche, ce qui me semble important, c’est de hâter la désacrali
15 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
134 ait ? » Vous, vous écrivez : « La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : “Qu’est-ce qui va arriver ?” au l
135 théorie, que si nous continuons sur la base d’une société formée d’États-nations qui se disent tous plus souverains les uns que
136 e directeur ou de conseiller dans les principales sociétés productrices d’énergie nucléaire aux États-Unis ! Inutile de dire que
137 me Jean-Jacques, que l’homme est né bon et que la société le corrompt : je pense que l’homme est né méchant et faible et tâche
16 1977, Articles divers (1974-1977). L’Avenir est votre affaire (11 octobre 1977)
138 dent défenseur de la personne, de l’Europe, d’une société libre et responsable, garde confiance. Du point de vue écologique, la
139 re de la planète. Nous devons tenter de créer une société plus amicale, où les êtres humains auraient la possibilité de communi
17 1977, Articles divers (1974-1977). « Je suis un pessimiste actif » (17 octobre 1977)
140 it bon mais je crois que l’on peut construire une société qui le corrompe le moins possible. Ce qui est grave actuellement c’es
18 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
141 e. Denis de Rougemont y établit le diagnostic des sociétés industrielles avancées. Il rappelle à chacun que l’avenir est son aff
19 1977, Articles divers (1974-1977). Au tableau d’honneur de Parents : L’Avenir est notre affaire (octobre 1977)
142 que, berceau de la démocratie, modèle idéal d’une société qui était tournée vers l’homme. Nous avons perdu cette mesure : alors
143 inquance. La dissolution de la communauté dans la société actuelle a fait perdre à l’homme le sentiment de responsabilité et do
144 les qu’à l’abri d’un rideau de CRS, donc dans une société devenue policière. Vous voyez, partout nous atteignons les limites du
145 ions fracassantes. Mais, convaincu qu’« une vraie société n’est rien d’autre qu’une dimension de la personne », il prône la plu
20 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
146 epuis mon plus jeune âge, je crois à une forme de société où une communauté entre les hommes serait possible. Dès les années 19
147 es, Français, Belges, vous étiez tous citoyens de sociétés libérales et démocratiques : quelles étaient vos craintes ? Les mê
148 avaient un besoin fondamental de communauté. Nos sociétés n’avaient pas de raison à ce besoin et Hitler a apporté la sienne, qu
149 es les seuls responsables car nous avons créé une société vorace en énergie. Qui nous a obligés à respecter la religion qui con
21 1977, Articles divers (1974-1977). Écologie, régionalisme, fédéralisme : l’avenir selon Denis de Rougemont (30 décembre 1977)
150 les famines dues aux monocultures imposées par la société industrielle occidentale ? Il faut d’ailleurs noter à cet égard que l
151 es savants, des personnes, de leurs familles : la société nucléaire est une société policière. « J’ai bon espoir » L’éner
152 de leurs familles : la société nucléaire est une société policière. « J’ai bon espoir » L’énergie solaire, au contraire,
22 1977, Articles divers (1974-1977). La fonction et la structure de la ville future (décembre 1977)
153 à la Mère Nature », mais la transfiguration de la société humaine, c’est-à-dire la personne réalisée dans la communauté. 2.
154 du siècle Au dernier quart du xxe siècle, la société occidentale atteint le point où la seule question décisive, dans la p
155 toutes les tensions entre ces entités qui font la société européenne se concrétisent sur la place. Aujourd’hui les autos et leu
23 1977, Articles divers (1974-1977). Souvenir de 1938 (1977)
156 haux-de-Fonds, 400 figurants fournis par diverses sociétés , et l’on fabriquera les costumes à domicile. Je tombe bien, Honegger
24 1977, Articles divers (1974-1977). Les débuts de la construction européenne (1977)
157 ue rien ne se fasse ? Dans l’état actuel de notre société , les gouvernements seuls sont responsables. Le dilemme devient des pl
25 1977, Articles divers (1974-1977). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous ! (1977)
158 s aspirations, uniformise les mœurs et unifie une société , – ou au contraire le cheminement secret qui conduit seul à l’intégra
159 d — maîtres, coutume d’Église ou règlements de la société . ⁂ Comment pourriez-vous, « hérétiques », vous unir dans vos unicités
26 1977, Articles divers (1974-1977). La nature du pouvoir (9 octobre 1977)
160 s. J’oppose puissance et liberté comme fins de la société , et je crois que cette distinction est, aujourd’hui, décisive. Elle d
161 ase : « Le pouvoir est lié à la guerre, et si une société veut borner les ravages de la guerre, elle n’a d’autres moyens que de