1 sonne. On ne trouvera jamais qu’un système et des sociétés anonymes. Chacun se cache derrière un grand arroi de nécessités écono

2 luctables ». Sur cet empire, qu’on nomme aussi la société du plutonium, règne Pluton, dieu de la Richesse et des Enfers : nous

3 à Netchaïev, s’il avait eu une idée claire de la société à établir, il n’aurait pas agi de la sorte. À mon avis, le révolution

4 l, selon vous, un phénomène significatif de notre société  ? Oui, de toute évidence, dans la mesure où cette société n’a plus de

5 ? Oui, de toute évidence, dans la mesure où cette société n’a plus de finalité avouable, en dehors des impératifs du profit, du

6 sées d’ordre essentiellement quantitatif. Or, une société sans finalité engendre le désespoir. Dans l’entassement des grandes v

7 ’on se donne dans la vie ? À quoi doit servir une société , une communauté ? Quelle est sa fin ? Est-ce que c’est la puissance o

8 sonne paru en 1934, où j’esquissais le cas d’une société politique fondée sur une certaine idée de l’homme que j’appelle la « 

9 tout est perdu : l’homme, le couple, la cité, la société . Et vous aboutissez inévitablement à la dictature. Moi, au contraire,

10 d’homme responsable » que je propose de fonder la société . Cela permet de pondérer ou d’éliminer immédiatement toute forme de p

11 , car l’idée que l’on se fait de l’amour dans une société est fondamentale. C’est dans nos manières d’aimer que se trouve aussi

12 oir l’avenir, mais à le faire. La décadence d’une société commence lorsque ses membres se demandent ce qui va arriver, au lieu

13 vague de fond parviendra-t-elle à transformer la société avant l’explosion d’une guerre atomique ? À mon avis, c’est une cours

14 reste très préoccupé des conditions réalistes. La société à l’échelle des régions est une réalité vécue. 3. L’utopie, c’est le

15 ppartiennent en fait pour 38 % à Westinghouse (la société américaine qui en a la licence) et à Creusot-Loire (qui représente de

16 ce qu’on va mettre à la place, comment faire une société nouvelle. 8. C’est là qu’interviennent le choix et la responsabilité

17 nions très clairvoyantes sur divers phénomènes de société . Dès la montée du nazisme, je crois ? J’ai étudié le nazisme in vivo,

18 s dur, quand vous constatez que l’on vit dans une société d’hommes creux. Il n’y a plus de véritable communauté et cela favoris

19 y a pour lui aucun doute : c’est en refaisant une société à l’échelle de l’homme, c’est-à-dire basée sur les communautés, les r

20 us sommes. L’homme devant être l’unique but de la société … C’est tonique et plein d’intelligence. Et, en refermant son livre, i

21 st parce que je les prends comme le symbole d’une société , et d’un état d’esprit qui est exactement le contraire de ce pour quo

22 unesse. Les centrales nucléaires témoignent d’une société de puissance qui vise uniquement au pouvoir de l’État-nation et qui i

23 personne… Qu’est-ce qui nous empêche de créer la société que nous voulons ? Rien. Rien ne nous empêche de nous opposer aux pré

24 empêche de construire, chacun où nous sommes, une société meilleure qui réponde à d’autres finalités que celle de la puissance.

25 imum d’État est nécessaire à l’organisation de la société . En revanche, nous étions vigoureusement hostiles à ce que nous appel

26 a logique du système des États-nations dans notre société industrielle. Qu’elle soit capitaliste ou socialiste. Il n’y a à cet

27 de l’Union soviétique. Où est l’indépendance ? La société Framatome est chargée de construire les centrales nucléaires. Société

28 ont je vous ai parlé tout à l’heure. Le but de la société c’est l’homme. Donc le contraire du totalitarisme. Dans ce sens je su

29 je resterais contre, parce que cela entraîne une société de plus en plus centralisée dans un système policier qui finit par me

30 t parce qu’il faisait une place à l’homme dans la société au lieu d’imposer la société à l’homme. Aujourd’hui Denis de Rougemon

31 ce à l’homme dans la société au lieu d’imposer la société à l’homme. Aujourd’hui Denis de Rougemont s’interroge sur la finalité

32 ous avons trouvé un vigoureux contestataire de la société actuelle et qui, malgré son âge, s’estime engagé et ne se demande pas

33 ’orienter autrement le « développement » de notre société , et de revoir la définition de ce que nous avons été les premiers dan

34 lus angoissante des relations humaines dans notre société  : égoïsme de classe, délinquance, prises d’otages, terrorisme interna

35 relative à l’état de l’injustice sociale dans la société capitaliste, produira des effets sans commune mesure avec l’énergie d

36 e part accumule la force motrice historique de la société , d’autre part détruit non seulement la santé physique des ouvriers ur

37 nous ne changeons pas profondément notre type de société . L’État-nation fonctionne pour la guerre. C’est sa vocation. Il fabri

38 -Marc disait ici la menace que constitue, pour la société , une course au progrès matériel incontrôlée. Cette semaine, Jean-Pier

39 ecteurs ou d’administrateurs dans les principales sociétés productrices d’énergie nucléaire aux USA. Ne sont-ils pas amenés à se

40 nucléaire ou sur le solaire, nous aurons soit une société centralisée « exploitée de façon quasi militaire » (selon les propres

41 re à peu près seule. Le seul espoir pour notre société occidentale 5. Nous sommes ici en présence d’une réaction réelleme

42 que nous souhaitons ». Le seul espoir, pour notre société occidentale, réside dans des réactions spontanées de ce type, démocra

43 n tension : d’où les oscillations extrêmes de nos sociétés , tantôt vers l’individualisme anarchique (pôle grec), tantôt vers le

44 i culturellement. Mais si la fin suprême de toute société est la liberté des personnes, non la puissance d’une collectivité, il

45 es, petites cours « éclairées » ou un peu folles, sociétés de pensée, communautés de travail, etc. Des noms ? Padoue, Mantoue, S

46 non déclarées publiquement. Nous sommes loin des sociétés qui lapidaient les adultères, prescrivaient dans le détail les mariag

47 que si elle montre l’exemple réalisé d’une autre société , à partir d’un autre modèle de développement que celui qu’elle a répa

48 tes couleurs : le matérialisme au fond domine nos sociétés , à Moscou ou à Washington, à Paris ou à Londres, ou à Bonn… Les Ét

49 r… Et le mouvement va s’amplifier. Fatalement. La société d’aujourd’hui est trop complexe pour être administrée, correctement e

50 es économiques, énergétiques ou écologiques de la société occidentale ne coïncident jamais avec le territoire d’un de nos États

51 es économiques, énergétiques ou écologiques de la société occidentale ne coïncident jamais avec le territoire d’un de nos États

52 ectuelles, artistiques, etc., qui caractérise une société  : la culture inca ; la culture hellénistique. » De son côté, le Petit

53 mble des formes acquises de comportement dans les sociétés humaines. » Côté anglais, l’Oxford Dictionary donne une définition re

54 bre exercice de ses responsabilités au sein de la société — donc vers son risque personnel, en fin de compte. Si nous nous dema

55 , on s’aperçut que la supériorité technique d’une société est à base de culture vivante et générale. Mais pendant que ces deux

56 . Éducation, rôle de la famille, du milieu, de la société , de l’école, de l’armée, du bureau et de l’usine. 31. Enseignement :

57 ransports, leurs modes, leurs impacts sur nature, société , guerre. 36. Artisanat, branche de l’économie, des arts, de l’éducati

58 éaliser, d’assumer sa liberté ? À l’échelle de la société européenne, ces deux motivations fondamentales et finales, en conflit

59 g processus de renaissance communautaire dans une société occidentale qui se verrait enfin capable d’offrir à un tiers-monde ju

60 sons tout à fait claires : elle serait pour notre société déjà menacée par l’explosion démographique, une catastrophe sans préc

61 1. L’un des lieux communs fondateurs de notre société européenne, et peut-être le plus fondamental de tous, a consisté pend

62 ’éthique du fédéralisme, c’est-à-dire de la seule société éventuellement viable désormais. Première vertu : la tolérance É

63 que chacun de nous est un unique. Or le but de la société , en tant qu’humaine, est de permettre à chacun de devenir soi-même, c

64 ant, on s’aperçoit que les « réalistes » de notre société scientifico-technique sont en fait les victimes des clichés du Progrè

65 e de l’humanité. Les formes et formules de vie en société qui favorisent le mieux les fins de la personne sont les formes et le

66 rs (de profit, de puissance, de mise au pas de la société ) pour nos besoins, voire nos fatalités. Quand un gouvernement éprouve

67 n indépendance à l’égard des gouvernements et des sociétés nationales ou multinationales. (Aller plus loin serait se condamner,

68 s rapports entre l’énergie et les finalités de la société d’aujourd’hui, de la personne humaine dans la société d’aujourd’hui.

69 été d’aujourd’hui, de la personne humaine dans la société d’aujourd’hui. L’acteur-auteur comique américain Robert Benchley divi

70 x), en même temps directeur général de Framatome, société chargée de la construction pour toute la France des centrales PWR à e

71 eu capital, en donne le commentaire suivant : La société nucléarisée suppose donc la mise en place d’une caste de techniciens

72 en plus clairement à tous les responsables de la société occidentale que la centralisation accroît au-delà des limites tolérab

73 l’événement : à rien, ni pour lui-même ni pour la société . Car il ne sera pas fusillé, ne sera pas non plus ministre, et l’Acte

74 tre siècle, Constant propose un arrangement de la société qui correspond au sens exact de ce que nous appelons aujourd’hui fédé

75 cléaires et des questions qu’elles posent à notre société . Une première étape dans la réflexion de notre ami sur ce problème vr

76 ur la responsabilité des scientifiques dans notre société . Il rappelle que l’énergie nucléaire était encore saluée dix ans plus

77 ité ». Devant ce changement de comportement de la société , quatre attitudes lui semblaient possibles pour le scientifique pris

78 produire, dans les domaines les plus divers de la société , des changements de climat et d’orientation qui sont loin d’avoir pro

79 pour l’art ; la dénonciation de l’absurde dans la société d’aujourd’hui ; l’engagement politique de l’intellectuel et de l’arti

80 ure du spectacle est la seule efficace dans notre société occidentale. Elle bénéficie aujourd’hui, par un paradoxe inquiétant,

81 lque chose. Et après tout, pour moi, le but de la société , ce n’est pas la puissance collective, c’est la liberté. Et quel meil

82 t libéré spirituellement, est responsable dans la société . Quelle différence y a-t-il entre la peur de l’an 1000 et notre peur

83 e parle tant des régions, c’est-à-dire de petites sociétés , les seules où les humains peuvent encore agir comme des citoyens lib

84 es mutations ou des chambardements soudains de la société . Mais non pas du tout un retour à la position de départ, comme le dis

85 sable de ces progrès à contre-fins, mais bien une société qui refuse d’envisager les transformations radicales (dans la réparti

86 aître les conséquences lointaines sur l’homme, la société et la nature, de nos innovations technologiques, je propose donc le p

87 me paraît absolument dépourvu d’intérêt. Dans la société entièrement informatisée qu’on nous prépare, c’est la saveur même de

88 rue — : qu’en sera-t-il de la vulnérabilité d’une société informatisée ? Nous sommes sur le seuil d’une civilisation rendue fra

89 evant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, la société court le risque d’être de plus en plus centralisée par les monopoles

90 entralisée par les monopoles d’État ou de grandes sociétés , donc de moins en moins capable d’autonomie, d’autogestion en cas de

91 it que la complexité de plus en plus grande de la société , l’utilisation de la télématique, des télécommunications et de l’info

92 la personne ; et surtout parce qu’elle rend notre société terriblement vulnérable. Si nous pouvons encore agir sur l’évolution

93 impérialiste de l’informatisation générale de la société . Assigner à l’informatique les limites que lui posent en vérité sa dé

94 Simon Nora et Alain Minc, L’Informatisation de la société , Paris, La Documentation française, 1978. 85. Cf. Du côté de chez Sw

95 es mutations ou des chambardements soudains de la société , mais non pas du tout un retour à la position de départ, comme le dis

96 sable de ces progrès à contre-fins, mais bien une société qui refuse d’envisager les transformations radicales, dans la réparti

97 aître les conséquences lointaines sur l’homme, la société et la nature, de nos innovations technologiques, je propose donc le p

98 des paraît absolument dépourvu d’intérêt. Dans la société entièrement informatisée qu’on nous prépare, c’est la saveur même de

99 vante : qu’en sera-t-il de la vulnérabilité d’une société informatisée ? Nous sommes au seuil d’une civilisation rendue fragil

100 evant tout imprévu. Grâce à l’informatisation, la société court le risque d’être de plus en plus centralisée par les monopoles

101 entralisée par les monopoles d’État ou de grandes sociétés . Je citerai là-dessus Joël de Rosnay : « Il est un fait que la comple

102 it que la complexité de plus en plus grande de la société , l’utilisation de la télématique, des télécommunications et de l’info

103 la personne, et surtout parce qu’elle rend notre société terriblement vulnérable. Si nous pouvons encore agir sur l’évolution

104 impérialiste de l’informatisation générale de la société , et assigner à l’informatique les limites que lui posent en vérité sa

105 Simon Nora et Alain Minc, L’Informatisation de la société , Paris, 1978. 72. The Global 2000 Report to the President — Enterin

106 dable dans la mesure où elle s’appliquerait à une société qui admettrait que le loisir est quelque chose de sérieux et qui reco

107 é doit être redistribué. Malheureusement, dans la société actuelle, ceux qui devraient jouir du temps libre gagné par la machin

108 it que la complexité de plus en plus grande de la société , l’utilisation de la télématique, des télécommunications et de l’info

109 teurs sur les dangers qu’elles font encourir à la société . Suite à un article paru dans La Revue économique et sociale , nous l

110 x siècles, elle va s’étendre aux dimensions de la société et de la culture européenne, jusqu’au temps de la démence nationalist

111 la collectivité et l’individu dans le plan de la société . Et de même que l’œcuménisme retrouve la position spirituelle central

112 se recrée le vide social. Quelle sera la nouvelle société  ? En ce point crucial de l’histoire — dans une situation qui rappelle

113 t, elles constituent bel et bien les germes d’une société véritable. Elles ont leur organisation sociale, leurs chefs locaux, l

114 s aspirations, uniformise les mœurs et unifie une société , — ou au contraire le cheminement secret qui conduit seul à l’intégra

115 d — maîtres, coutume d’Église ou règlements de la société . Comment pourriez-vous, « hérétiques », vous unir dans vos unicités 

116 ière maxime en forme de loi : La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : que va-t-il arriver ? au lieu de

117 à l’angoisse l’exemple de l’automatisation de nos sociétés , qui a le don d’exciter le lyrisme des chroniqueurs « scientifiques »

118 correspondant à l’enrichissement collectif de la société . Producteurs des machines et libérés par elles des tâches automatique

119 de notre revue posait le dilemme fondamental des sociétés industrielles : « Liberté ou chômage ? » Le monde occidental en est a

120 g processus de renaissance communautaire dans une société occidentale qui se verrait enfin capable d’offrir à un tiers-monde ju