1 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
1 sition d’un acte indépendant des mécanismes de la société . Il nous faut faire un pas de plus. Il nous faut dire enfin que c’est
2 ne sont pas les descriptions désenchantées d’une société en voie de dissolution atomique. Les civilisations conscientes de leu
3 ques est toujours un assez mauvais signe dans une société décadente. Il est poussé à la manie par les suiveurs des maîtres d’ap
2 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
4 t le terme dernier de la division objective d’une société au sens des sociologues. Il joue, sur le plan politique, le rôle que
5 x autres ? La personne ne sera pas au terme d’une société parfaite, pour la simple raison qu’il n’y a de rapport humain réel qu
3 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
6 ans une passion grave, exigeante, à l’écart d’une société hostile, dans une ascèse morale soutenue. L’aîné, c’est ce Rouveyre q
4 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
7 et veille, et de ressusciter le type primitif des sociétés irrationnelles, « sous une forme supérieure ». Selon Tzara, ceci doit
8 rieure ». Selon Tzara, ceci doit nous mener à une société collectiviste, marxiste. Je ne comprends pas cette déduction. La reve
9 donc vain et dangereux qu’au lieu de combattre la société actuelle, tout en préparant la culture à venir sur le solide terrain
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
10 ’un des rapports fondamentaux qui définissent une société . C’est reconnaître enfin que ce rapport n’est plus perçu par un chacu
11 n qu’on vient de lire ne saurait être celle d’une société équilibrée. Où est l’esprit ? Quel est son champ d’action ? Doit-il a
12 ence qui recherche le but et les conditions de la société . La révolution de l’avenir sera le triomphe de la morale sur la polit
6 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
13 ythe nietzschéen sournoisement introduit dans une société marxiste, dont il trahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’i
14 dans les deux cas, — bien que le but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, — qui sont censées configur
15 e, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, inc
16 logie, qui affirme à nouveau l’Église en tant que société de ceux qui croient, et qui revient à la doctrine du bien commun. Ell
17 nnie d’un seul, et non le gigantisme national. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. Et la santé e
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
18 son œuvre. Rien n’est plus redoutable pour notre société que le regard tranquille, apparemment modeste, d’un homme que son mét
19 t à cette scandaleuse opposition, créée par notre société , entre les deux sens du mot « vivre » : gagner sa vie et mériter sa v
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
20 philosophie, ou de morale, mais en refaisant une société où l’art exerce une fonction nécessaire. Toutes les grandes littératu
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
21 s que Paris a, lui aussi, son métro. » — Égalité, société sans classes ? « Comment n’être pas choqué par le mépris, ou tout au
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
22 fois, sans tricher. Mais non : pour condamner une société , il faudrait plus de charité réelle, c’est-à-dire plus de radicale du
11 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
23 du seul antifascisme digne de ce nom. « La seule société pleine de vie et de force, écrit G. Bataille, la seule société libre
24 e de vie et de force, écrit G. Bataille, la seule société libre est la société bi ou polycéphale qui donne aux antagonismes fon
25 écrit G. Bataille, la seule société libre est la société bi ou polycéphale qui donne aux antagonismes fondamentaux de la vie u
26 mais limitée aux formes les plus riches. » Cette société sans tête unique, c’est à peu près ce qu’en termes moins romantiques
12 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
27 voulez-vous ! À la loterie, dans les tombolas des sociétés , n’importe où, elle est sûre de gagner quelque chose à tous les coups
28 ique sont notre vraie réalité, ce serait jeter la société dans l’anarchie la plus sanglante. La politique ne doit jamais partir
29 era-t-elle pour nous qu’une évasion hors de cette société maussade, défaite, un alibi pour la mauvaise humeur de ceux qui n’ont
13 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
30 le jour, par profession, s’étend ainsi à toute la société , à tout cet embrouillamini de responsabilités, d’inconsciences, de mi
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
31 y avoir encore une orthodoxie de la personne, une société et une économie qui la soutiennent, et qu’elle maintienne. (La questi
15 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
32 morales s’affrontaient au Moyen Âge : celle de la société christianisée, et celle de la « courtoisie » hérétique. L’une impliqu
33 qu’elle joue un rôle restreint dans la vie de nos sociétés . Ce qui explique, à mon sens, l’état présent de dé-moralisation génér
34 nce : d’une part, une morale de l’espèce et de la société en général, mais plus ou moins empreinte de religion — c’est ce que l
35 tionnelle des relations entre les sexes, dans une société libérée des contraintes de classe et d’argent. D’autres enfin s’effor