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es tombeaux, objets d’effroi, que se rassemble la
société
primitive. Ce qu’elle adore, c’est ce qu’elle craint, c’est ce qui la
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ce qu’elle craint, c’est ce qui la terrorise. Une
société
ainsi formée a pour caractère distinctif l’intolérance radicale. (On
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upes naturels subsistants, atomise encore plus la
société
, afin qu’aucune structure organique ne s’oppose plus à son action d’u
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ement, ont fait faillite. Quelle sera la nouvelle
société
? En ce point de l’évolution, dans cette angoisse, deux solutions par
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qu’imagine l’être spirituel. C’est l’espoir d’une
société
d’un type absolument nouveau, qui ne soit pas fondée sur les contrain
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d’État, confondu avec l’échec plus général d’une
société
bureaucratisée, qui a permis et préparé le triomphe du christianisme.
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: l’incarnation de Dieu dans l’homme fondant une
société
absolument nouvelle : l’Église. Qu’est-ce que l’Église primitive, du
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étranges constituent bel et bien les germes d’une
société
véritable. Elles ont leur organisation sociale, leurs chefs locaux, l
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du Moyen Âge, une sorte de communauté sacrée, de
société
sacrale d’allure collectiviste. Il fallait le prévoir. En effet, la p
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. C’est à cette seconde déviation que succomba la
société
au Moyen Âge. « L’homme médiéval, écrit Burckhardt, ne se connaissait
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es les fois que l’élément sacré reparaît dans une
société
et tend à s’imposer par la force, comme ce fut le cas dès le xiie si
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mer libre et sans responsabilité par rapport à la
société
. Qu’il s’agisse de libre examen, de crimes, de soif de gloire et de r
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il est chargé d’une responsabilité unique dans la
société
, à sa juste place. Notons que si la personne doit être respectée par