1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 ifférents qu’il y a d’écoles de pensée dans notre société actuelle. L’un parlera de l’invention du soc, ou de la roue, ou de l’
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 prit comme au prochain. Et du même coup paraît la société , en lieu et place du corps magique. Yin yang Dans le symbole
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
3 asardeux dont je parlais plus haut : carrefour de sociétés non moins que de doctrines. Dialectique grecque et juridisme romain,
4 a causer la chute de Rome. C’est au sein de cette société dont les structures rigides n’encadrent plus qu’une anarchie latente,
5 nt que précipiter la dissolution intérieure d’une société qui a perdu la magie, embrigadé l’individu, épuisé les vertus de l’or
6 la Grande Déesse, ne peuvent pas reconstruire une société humaine, puisqu’ils n’offrent d’autre salut que dans la fuite mystiqu
7 eau principe de communion humaine, tandis que nos sociétés se désagrègent à l’intérieur de cadres sclérosés ? Les données généra
8 . Le christianisme apparut en effet au sein d’une société dont le principe de cohésion semblait épuisé, mais dont les formes in
9 t écrire : « L’Église chrétienne n’apportait à la société aucun concept juridique ou social nouveau. Elle accepta donc sans rés
10 30. » Or l’Église, on l’a vu, apportait, dans une société de castes, le principe de la fraternité humaine ; elle sauvait le mei
11 formules d’unité à tout prix, et nous trouvons la société totalitaire ou les nations, qui nous divisent. Il faudra donc cherche
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
12 he perpétuelle du vrai civisme, inconnue dans les sociétés closes et sacrées ; enfin, l’idée de la mission reçue ou vocation, tr
13 la foi. Elle n’avait pas pour but de convertir la société , mais d’unir en un corps les convertis. Et c’est accessoirement qu’el
14 tés spirituelles soit sur l’individu, soit sur la société . Toutes les trois sont mortelles et liées à la mort par une complicit
15 e contre l’Église, qui avait offert le type d’une société d’amour et de fraternité, mais n’a pas pu l’actualiser — c’est le Sca
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
16 ans cette durée qui va vers l’infini, et dans une société où la technique, les « lois » économiques, la puissance de l’État, le
17 limite, conduit au désespoir. 42. La première société d’histoire connue en orient fut fondée au xixe siècle par un Anglais
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
18 ions naturelles, qui tenaient lieu de science aux sociétés antiques. Ces structures et ces attitudes spécifiques de la pensée ch
19 t mouvement, révolution et stabilité, individu et société , etc. dans le domaine politique et social. Et pourtant, ces polarités
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
20 t elle ne pouvait mesurer l’ampleur prochaine, la société occidentale du xixe siècle s’est doublement trompée sur les fins de
21 cours contre ses décisions.) L’évolution vers des sociétés closes nous paraît d’autant plus fatale qu’elle se passe sous nos yeu
22 nique, demain — comme elle le peut —, permet à la société d’assurer à très bas prix ces conditions élémentaires, le « temps vid
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
23 astes et de l’esclavage est le système normal des sociétés qui pensent avoir et représenter la Vérité. Chrétien conséquent, ou s
24 isation — équivalent d’une « mort thermique » des sociétés . Un second type d’illusion naît de notre habitude d’appliquer l’idée
25 avance, c’est au statut de la personne dans notre société qu’on en jugera. La prise de conscience élargie de l’espace et du tem
26 faire. Être un Individu autonome — mais dans une société organisée. Trouver des certitudes — et les remettre en question… Et t
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
27 t prépare un état statique de la culture et de la société . Mais le christianisme au contraire, si mal pratiqué qu’il demeure, a