1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
1 nts de l’Église et l’extension des pouvoirs de la société civile. La lutte de Philippe le Bel et de Boniface VIII vint lui offr
2 des sanctions pénales, il faut donc organiser la société chrétienne. Mais à cette fin, Pierre Dubois élimine la solution admis
3 ait la paix entre les chrétiens, en organisant la société internationale en vue de la reprise de la Terre sainte. Il faut surto
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
4 t les gouverne, dans ce genre de communauté et de société . Sans doute à ce point de vue la raison naturelle fait beaucoup, mais
5 rançais, mais elle ne peut rompre les liens de la société du Christ. L’apôtre Paul s’indigna un jour, en entendant des chrétien
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
6 de crainte, autant que de compassion, veu que la société humaine est un corps, dont tous les membres ont une sympathie, de man
7 similitude du naturel, vray fondement d’amitié et société humaine. Pourquoy moy qui suis François voudray-je du mal à un Angloi
8 ment, comme le gouvernement est le résultat de la société , laquelle provient d’abord d’un dessein raisonnable des hommes paisib
9 i les souverains d’Europe, qui représentent cette société ou cet état indépendant des hommes antérieur aux obligations sociales
10 de Louis XIV, il fonda le « Club de l’Entresol », société de libres discussions, qui lui valut de nouveaux ennuis. « Il avait d
11 autres hommes, de vivre en Paix, unis par quelque société permanente, pour vivre plus heureux, sur la nécessité où ils se trouv
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
12 u cours de leurs voyages, un seul membre de cette société . Cependant, il est établi que Leibniz fut, à vingt ans, le secrétaire
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
13 l’avons déjà montré. C’est là la forme ultime des sociétés politiques et l’on ne saurait imaginer d’État qui fût supérieur à ces
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
14 ider. Ceux qui fourniront le plus de secours à la société seront donc ceux qui suivront la nature de plus près. Ceux qui invent
15 la culture — comme nous dirions aujourd’hui — la société des esprits libérés qui lui paraît constituer notre plus louable unit
16 à rompre que le pensent beaucoup de gens. Cette société des peuples n’a pas toujours existé : c’est à l’Empire puis à l’Églis
17 à l’Église de Rome que nous devons une sorte de «  société étroite entre les nations de l’Europe ». Mais il y a plus : Joignez
18 e peuples qui n’ont de commun qu’un nom, mais une société réelle qui a sa religion, ses mœurs, ses coutumes, et même ses lois,
19 font que suivre en cela leur cours naturel. Toute société sans lois ou sans chefs, toute union formée ou maintenue par le hasar
20 e, peut être achevé par la raison ; et comment la société libre et volontaire qui unit tous les états européens, prenant la for
21 enfin, que cette confédération des nations et des sociétés qui habitent la terre représente l’unique société générale possible p
22 ociétés qui habitent la terre représente l’unique société générale possible pour le genre humain, la seule que la nature et la
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
23 te préface, intitulée « Tableau des progrès de la société en Europe, depuis la destruction de l’Empire romain jusqu’au commence
24 ont regardées pendant plusieurs siècles comme des sociétés séparées, à peine liées ensemble par quelque intérêt commun, et fort
25 s sauvages sont les ennemis communs de toutes les sociétés civilisées ; nous allons examiner si l’Europe peut craindre encore un
26 , dix mille vaisseaux mettraient les restes de la société civilisée à l’abri de leurs poursuites, et l’Europe renaîtrait et fle
27 ; cette inégalité, que les premiers progrès de la société ont augmentée et pour ainsi dire produite, tient-elle à la civilisati
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
28 tie pour instaurer la fraternité mondiale et « la société du genre humain », la Révolution va se voir rapidement entraînée dans
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
29 rre mondiale qui ait jamais ébranlé et déchiré la société . À l’époque où éclata la Révolution française, l’Europe avait vraimen
30 toujours, en fin de compte, pris en charge par la société . Ces grandes et terribles vérités ne pouvaient pas être perdues pour
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
31 l’État national autarcique. Partant de l’idée de société des peuples libres, Fichte constate d’abord que l’expansion coloniale
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
32 ituel de l’Europe… L’Europe a formé autrefois une société confédérative unie par des institutions communes, soumise à un gouver
33 effet, tout ce qu’il y a d’intérêts communs à la société européenne, peut être rapporté aux sciences, aux arts, à la législati
34 x années… Toute question d’intérêt général de la société européenne sera portée devant le grand parlement, et examinée et réso
35 es les entreprises d’une utilité générale pour la société européenne, seront dirigées par le grand parlement : ainsi, par exemp
36 les plus solides, les seuls capables de rendre la société aussi heureuse qu’elle puisse l’être, et par la nature humaine, et pa
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
37 e des États, ne serait-elle pas le principe d’une société des États, étant l’intuition intellectuelle du moi politique ? Il est
38 ître d’abord la véritable marche fondamentale des sociétés humaines que par la considération exclusive de l’évolution la plus co
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
39 la corrompt à l’élément divin qui la purifie. La société a suivi une voie différente. En donnant pour mort l’empire de la foi,
40 tes-moi de bonne foi si vous rencontrez une seule société qui puisse dire : Je suis solide sur mes fondements ; un seul fondeme
41 d’abord que la révolution, après avoir dissous la société , dissolve les armées permanentes ; en second lieu, que le socialisme
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
42 nstituant la loi morale universelle appliquée aux sociétés humaines, sera préparée et signée concordément par les trois associat
43 yances, le but et la direction générale des trois sociétés . Aucune d’elles ne pourra s’en écarter dans ses travaux, sans violer
44 ée en tête des écrits contresignera l’œuvre de la société . VIII Tout peuple qui voudrait participer aux droits et aux devoirs d
45 uvement Jeune Europe avait échoué. Mais plusieurs Sociétés d’allures moins subversives se fondèrent à sa suite, sous les auspice
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
46 lque sorte dans un homme toute la puissance de la société . L’un a pour principal moyen d’action la liberté ; l’autre, la servit
47 ues » vers l’union finale des Européens, dans une société sans classe et sans nation. Il était d’ailleurs convaincu que cette u
48 atigue, sans travail, ces notions éparses dans la société et en fait son profit. Faites vous-même le parallèle et voyez ce que
49 tre moral avant qu’il soit livré au monde et à la société . Voulez-vous savoir qu’elles sont ces idées ? Ce sont les idées de de
50 ivent des événements mêmes qui y ont constitué la société  ; elles sont des éléments intégrants du monde social de ces pays. C’e
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
51 crit-il en une formule célèbre. Une nation ou une société , selon lui, ne conquiert que par sa « culture » le droit de jouer un
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
52  ; nous verrons enfin apparaître le miracle d’une société animale, une parfaite et définitive fourmilière ».269 Dans le même
53 utorité morale dont tout dépendait, contestée. La société chrétienne fut soumise de la sorte à une tension, prolongée, qui la m
54 sions entre les hommes menaçant de détruire toute société . Dans cette crise, une seule alternative demeure : la guérison par la
55 xisme, pour lequel le progrès doit conduire à une société sans classe — ou de la morphologie de la culture, qui en fait un proc
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
56 i résiste à la critique et qui représente pour la société humaine le point autour duquel, dans les fréquents déséquilibres, dan
57 rs dieux. Là-dessus, Louis Rougier : Il y a des sociétés qui subissent passivement l’impact des événements sans chercher à réa
58 al le cas des peuples sous-développés. Il y a des sociétés qui, à travers les aléas de leur histoire, ont cherché à perpétuer un
59 ses actes par ce qui n’est que nature, histoire, société . Il doit se justifier devant le tribunal de sa conscience et de la ra
60 ividuelle sécularisée). Or si nous demandons à la société qu’elle respecte les décisions de notre conscience à nous, nous somme
61 ensait que son système serait d’abord accepté des Sociétés industriellement les plus évoluées. C’est justement auprès des humani
62 a pensée que par le niveau de vie, repose sur une société collective et anonyme, où la masse, dont on attend tout efficacité, p
63 ou d’accroître l’hostilité entre l’Europe et les sociétés non européennes. L’Oriental qui nous en veut de notre arrogante préte
64 lture européenne la place qui lui revient dans la société internationale de l’avenir, il faut nous défaire des fausses représen
65 étiques : … Il est extrêmement improbable qu’une société , une collectivité aussi mûre que celle que forment déjà les peuples e
66 ppris à reconnaître que l’unité de l’Europe comme société n’est pas un idéal mais un fait de très ancienne quotidienneté. Et lo