1
plan qu’il intitule : De la réorganisation de la
société
européenne, ou de la nécessité de rassembler les peuples de l’Europe
2
ités, nations, régions, évêchés, clubs, ordres et
sociétés
publiques ou secrètes. Mais il va de soi que tous ces noms sont impli
3
init en termes de compréhension, tout comme une «
société
» selon Toynbee, dans sa fameuse thèse initiale : « L’unité intelligi
4
un certain groupement humain que nous avons nommé
société
. » L’Europe ne peut être comprise globalement qu’en tant qu’unité de
5
ératrice ?) de tout « ordre des choses » et de la
société
. Le vide social appelle les tyrans. Rome, en réponse à ce défi de l’a
6
pas au moi qui la ressent, mais au monde ou à la
société
, voilà qui est proprement occidental. Cela donne le révolté, l’object
7
dans la connaissance des problèmes vivants de la
société
d’aujourd’hui, dans l’apprentissage des moyens de participer à la vie
8
– transmettre les connaissances acquises par une
société
déterminée ; – former moralement et socialement le jeune individu. Da
9
lement et socialement le jeune individu. Dans les
sociétés
traditionnelles, régies par le Sacré (Antiquité, Asie), la transmissi
10
nformes aux canons religieux indiscutés. Dans nos
sociétés
modernes, pluralistes et profanes, tout change. La transmission des c
11
ujourd’hui. En revanche, au dressage antique, les
sociétés
modernes ont substitué la promotion de l’esprit critique en vue de l’
12
dressage utilitaire de l’individu, comme dans les
sociétés
religieuses, où tout était prescrit sans discussions. Nous sommes ici
13
ent un certain type de relations, posent donc une
société
et une politique. De même que le modèle trinitaire des conciles sera
14
d’individu distinct et de citoyen engagé dans la
société
. Pourvu de libertés mais de responsabilités, à la fois solitaire et s
15
ait déjà par cette grande phrase : « Le but de la
société
n’est pas que l’administration soit facile, mais qu’elle soit juste e
16
en question et de réorientation permanente de la
société
) et l’acquisition d’un savoir professionnel souvent d’autant plus ren
17
nul souci critique à sa fonction dans l’actuelle
société
. Mais la révolte actuelle des étudiants, sorte de tourbillon dans l’é
18
lisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des
sociétés
et de dicter aux hommes ces “images de comportement”, dont Bertrand d
19
e que nous attendons de notre vie et de la vie en
société
, ce que nous voulons réellement, principalement, et contraints de tir
20
choisi la puissance comme seul but réaliste de la
société
politique ; le reste — la justice, la paix, la liberté — étant manièr
21
it d’en créer un, au niveau des réalités de notre
société
électronique. Mais créer du pouvoir, ou créer le pouvoir dans la soci
22
ais créer du pouvoir, ou créer le pouvoir dans la
société
qu’il faut faire, c’est d’abord créer les régions, seul échelon où le
23
ptées (pour dire le moins) à l’évolution de notre
société
, la preuve en est fournie par les deux guerres mondiales, résultant d
24
estiné à devenir demain la vraie réalité de notre
société
, et je vais désigner par là une unité d’un type nouveau, à la fois pl
25
’illuminent peu à peu sur le fond chaotique de la
société
que le xixe siècle a laissé se faire au petit bonheur, la société st
26
xe siècle a laissé se faire au petit bonheur, la
société
stato-nationaliste et industrielle. Sur ce continuum, sans ordre ni s
27
ition en ce moment précis de l’évolution de notre
société
occidentale. À peine avons-nous pris la mesure des perspectives qu’il
28
avant notre ère l’apparition de la polis, dans la
société
grecque archaïque. Et l’on sait que la polis devint en moins d’un siè
29
ment font place aux réalités et aux valeurs de la
société
industrielle, scientifico-technique, essentiellement urbaine et mobil
30
ue je récuse l’État, ni l’ordre contractuel d’une
société
avec ses cadres et ses mécanismes. Je demande seulement qu’il corresp
31
rès tout, chacun de nous sait très bien à quelles
sociétés
il cotise, où il paie ses impôts, qui est de sa paroisse et quels son
32
de tactique visant à structurer conjointement la
société
européenne et la région, l’une pour l’autre et l’une par l’autre : 1.
33
sonnes, pays, partis ou producteurs. Le but d’une
société
européenne fédérale n’est pas le triomphe des Bleus ou des Verts de B
34
çois Perroux ? Ce niveau reste défini, dans notre
société
industrielle, par quelques chiffres (PNB, revenu « par tête », pouvoi
35
st par eux qu’il peut être humanisé. Le but de la
société
, c’est la personne. On n’y atteindra jamais que par une politique éta
36
t des traditions et des rites, qui caractérise la
société
industrielle en rapide mutation, ne fait que diminuer les occasions l
37
. » Cette agressivité s’accroît, comme dans toute
société
animale, avec la densité de la population, dans les villes tout comme