1
etourne sur l’homme lui-même et se met à créer la
société
. Alors surgissent les questions fondamentales : pour quoi ces efforts
2
e l’absence de toute politique dans la vie de nos
sociétés
techniciennes donc artificielles ? Ce ne sont plus des cités au sens
3
lle-ci, concernant le haut lieu de la plus grande
société
d’automobiles du monde entier : « Détroit est presque paralysée par l
4
e serait souhaitable, a trouvé sa réponse. Une
société
foncièrement inamicale Mais laissons là l’impensable utopie d’une
5
ts. Cité trop vaste, pouvoir trop lointain. Cette
société
échappe aux prises des sens et de l’intelligence de l’homme moyen. Et
6
passe en dehors d’eux, contre eux bientôt ! Cette
société
leur est étrangère, inconnue, sauf en cela qu’ils la ressentent comme
7
parts vers la même crise. La désintégration de la
société
— sa dis-sociation littérale — procède de son expansion même. D’u
8
part, accumule la force motrice historique de la
société
, d’autre part, détruit non seulement la santé physique des ouvriers u
9
e la croissance et les fonctionnaires des grandes
sociétés
industrielles se voilent la face. En voici un qui nous déclare (mais
10
ar les mains de l’homme tout collabore dans notre
société
, où toute chose même excellente devient polluante, quelles que soient
11
n conduit à remettre en question le système de la
société
occidentale (que tous les peuples de la Terre copient, même et surtou
12
ment les vraies finalités de ce que l’on nomme la
société
de consommation. (A-t-on remarqué que cette expression est la définit
13
même du troupeau ?) Mais il s’agit surtout d’une
société
de croissance à tout prix, et donc de pollution. Lutter contre la pol
14
plus pessimiste qu’on ait jamais porté sur notre
société
, car ainsi que Gabor le précise aussitôt, « le (soi-disant) progrès a
15
plan et de présupposés, et de se tourner vers une
société
qui serve d’autres fins que les impératifs (allégués) de la technique
16
’est, le plus souvent, l’impérieuse volonté d’une
société
privée ou d’un service d’État qui se déguise en loi économique ou en
17
même. La technique n’est pas neutre dans notre
société
— Croyez-vous donc la technique mauvaise en soi ? — Non, mais quan
18
iens et des futurologues employés par les grandes
sociétés
industrielles. Pas question « d’adapter Paris à l’automobile » comme
19
l’agent. La technique n’est pas neutre dans notre
société
, ou pour mieux dire : notre technique n’est pas neutre. Chacun voit q
20
logie… L’homme creux peut très bien exister ; une
société
d’hommes creux est tout à fait concevable : elle pourrait même être a
21
volte des jeunes (mais pas d’eux seuls) contre la
société
qui entend greffer ses « idées » (ou réflexes) et ses « besoins » (ou
22
s neutre, il s’en faut, dans le contexte de notre
société
occidentale. Je viens de rappeler qu’elle sert au mieux ce qui détrui
23
asse. On nous prépare, dans ces laboratoires, une
société
fondée sur deux castes seulement : celle des manipulateurs, capables
24
u moins conscients des hommes qui déterminent une
société
, choix d’où celle-ci tire ses vertus comme sa nocivité. Mais tentons
25
ue les inventions techniques vont vite, et que la
société
s’y adapte très lentement. Il se peut que ce soit là son salut, sa dé
26
is que notre technique gagne sur l’inertie de nos
sociétés
, elle perd par rapport à ses propres desseins, à ses motivations inco
27
e communautés utilisant les techniques douces, et
sociétés
utilisant les techniques dures30. Voici comment je la résume pour ma
28
ge qui a exercé la plus profonde influence sur la
société
occidentale de notre siècle : il a démythifié le dogme de la croissan
29
mieux que la « consommation », l’esprit de notre
société
occidentale, qu’elle soit d’ailleurs capitaliste ou socialiste, dont
30
calcul du PNB ne reste pas sans effets sur notre
société
, ses valeurs et son mode de vie, qu’il était censé refléter. Les écon
31
cinq ans… À cela le représentant d’une importante
société
suisse productrice d’électricité répond fin 1972 que cette objection
32
ecteurs ou d’administrateurs dans les principales
sociétés
productrices d’énergie nucléaire aux USA. Ne sont-ils pas amenés à se
33
s pratiquement irréalisables pour le moment : les
sociétés
d’exploitation devront en effet fournir la preuve irréfutable d’une s
34
ns chacun de nos pays, ce sont les dirigeants des
sociétés
productrices d’électricité, bientôt suivis par les ministres et leurs
35
owarski au printemps de 1976.) Les États et leurs
sociétés
productrices d’électricité publient des chiffres et des calculs en ca
36
ance a confié le développement du nucléaire à une
société
constituée par Westinghouse (qui a fourni la licence des centrales à
37
aines de milliers d’ouvriers ? Je pense que si la
société
est ainsi faite que la seule alternative qu’elle offre au gaspillage
38
e symbole ou simplement l’enseigne d’un modèle de
société
que je récuse radicalement. Car l’humain s’y voit sacrifié non pas mê
39
s la logique du système stato-national dans notre
société
industrielle, qu’elle soit capitaliste ou socialiste, nulle différenc
40
us heurtez aux cadres géométriques qu’imposent la
société
industrielle mécanisée et l’uniformisation indispensable au fonctionn
41
évolution, la seule réelle et radicale dans notre
société
industrielle, la seule aussi qui puisse renverser les fatalités catas
42
la recherche d’énergies différentes, en vue d’une
société
moins résignée au pire. Tout cela sera sans doute oublié (mais les dé
43
pouvoir et de sa dynamique fondamentale, dans une
société
stato-nationaliste. Il y aurait donc une politique du nucléaire, elle
44
et par suite pour élaborer un modèle européen de
société
, nous avons besoin de bilans, et qui balancent : — non des recettes e
45
s, des esprits, et des curiosités Le modèle de
société
génialement bâclé par Napoléon en vue de la guerre et de rien d’autre
46
es y est plus mécanisée que dans n’importe quelle
société
humaine jusque-là. Tout y est militarisé, c’est-à-dire mobilisable à
47
s donne la formule la plus compréhensive de notre
société
occidentale. Entre l’État-nation, la guerre et l’industrie (servies p
48
nul. « Le pouvoir est lié à la guerre, et si une
société
veut borner les ravages de la guerre, il n’en est d’autre moyen que d
49
n l’anticipant en nous d’abord, un modèle neuf de
société
fondé sur de nouvelles unités de base et sur de nouveaux types de lie
50
fût-ce qu’un seul des problèmes majeurs de notre
société
. J’ai évoqué le cas de l’énergie, mais que dire de ceux de la monnaie
51
puis Napoléon d’étendre ses pouvoirs sur toute la
société
et d’accroître ses prétentions jusqu’aux domaines les plus privés de
52
ue l’arrêt artificiel, à un certain niveau, d’une
société
en décadence. On isole de cette société les éléments que l’on considè
53
au, d’une société en décadence. On isole de cette
société
les éléments que l’on considère comme bons, et l’on en compose un sys
54
gents secrets, des policiers ou des fugitifs. Les
sociétés
de gangsters se multiplient. Dans des communautés illuministes de tou
55
s désirs que nous tenons pour avouables devant la
société
, nous-mêmes, ou Dieu. Mais il y a tous les autres désirs, les plus no
56
ais soyons réalistes, vous voyez comme moi que la
société
actuelle n’en a pas les moyens » ou « que nos contemporains ne sont p
57
on affiche, mais qu’on ne désire pas et que notre
société
récuse, parce qu’au secret d’elle-même elle leur en préfère d’autres
58
diffèrent selon les religions qui régnent sur une
société
donnée. 1. La croyance au Retour éternel qui domine les philosophies
59
s stimulant, et les entreprises plus pesantes des
sociétés
américaines de calcul prévisionnel. Mais une lignée très différente p
60
ospective et futurologie sont nécessaires à notre
société
, puisque nous sommes contraints de choisir notre avenir, mais cela n’
61
dénoncer : elle voudrait nous faire croire que la
société
, la civilisation, leur crise et le système de leur crise, tout se pas
62
éventuellement décisifs pour l’évolution de notre
société
, tels que la peur de l’avenir en général, ou du chômage en particulie
63
ition et au calcul, il faut admettre aussi qu’une
société
humaine n’est pas une mécanique, ou ne l’est que partiellement, et qu
64
t le stalinisme allait donner le modèle) et notre
société
de consommation — selon que l’on serait au début ou à la fin d’un vas
65
ensuivrait. Et l’atomisation individualiste d’une
société
trop rapidement et sauvagement urbanisée annonçait la venue fonctionn
66
ibles avec celles de l’espèce d’une part et de la
société
de l’autre. Il s’agit donc d’écarter tous moyens dont l’emploi non ré
67
. 94. Cf. Les Dirigeants et les finalités de la
société
occidentale , Centre de recherches européennes, Lausanne, 1972, p. 27
68
iquer ses caractéristiques principales à toute la
société
industrielle. Tel sera le « succès » majeur du mécanicien philanthrop
69
de notre nature, et les plus névrotiques de notre
société
. Aller plus vite que les autres, aller plus vite en soi, donne aux im
70
uto a provoqué le plus grand bouleversement de la
société
occidentale depuis Napoléon Ier. L’auto a tué la ville en permettant
71
européens cédant au chantage pétrolier (émirs et
sociétés
complices) pour assurer leurs revenus fiscaux et ne pas indisposer l’
72
e la vente et des profits, de leurs effets sur la
société
, sur la nature et, finalement, sur le bonheur humain. Il est vrai que
73
l’âme humaine depuis la formation de la première
société
. Hitler n’a fait que lui prêter figure et nom, à l’occasion de son ér
74
i Hitler, ayant posé un diagnostic exact de notre
société
occidentale, avait aussitôt abusé de l’élan de confiance déclenché da
75
om des fins que j’appelais et désirais pour notre
société
, les prévisionnistes du temps n’eussent pas pu le faire, et ne l’ont
76
Les temps sont proches quand les finalités d’une
société
ne sont plus perçues au point d’ordonner ses actions. Les temps sont
77
e projeter et de produire le modèle à venir d’une
société
fondée sur ses finalités, sur les buts que nous choisirons en tant qu
78
la guerre ABC. L’alternative est là : refaire une
société
sur la base des rapports personnels, des communautés, des régions ; o
79
e plus en plus, il échappe à nos prises, comme la
société
même qui le prépare et que nous laissons « se développer » en prétext
80
politique est donc ce qui doit remplacer, dans la
société
concertée des humains, l’autorégulation de l’organisme vivant et les
81
ns, l’autorégulation de l’organisme vivant et les
sociétés
animales. Ensemble des moyens d’adaptation d’une communauté à ses but
82
Ce qu’il ressent en lui d’obscurément lésé par la
société
, par l’État, ne serait-ce pas justement ce qui compte pour lui ? C’es
83
logique que le mensonge à froid des dirigeants de
sociétés
productrices d’énergie jurant qu’il n’y aura pas d’accidents dans les
84
it à rappeler Valéry. Mais nous voyons dans notre
société
plusieurs politiques en conflit. Les idées de l’homme qui ont permis
85
ns mon vocabulaire : la personne est le but de la
société
. Mais la personne n’est pas une donnée mesurable et objective. Elle
86
rsonne, est la source de toutes les valeurs d’une
société
instituée à sa mesure, qu’il s’agisse des moyens de sa formation, des
87
s feront toujours plus grossièrement, tant que la
société
ne sera pas reconstruite en vue de cet homme créateur. 116. Werde
88
er, c’est orienter Le but ultime de la cité ou
société
humaine organisée — telle du moins qu’un Occidental peut la concevoir
89
mplement : c’est la personne qui est le but de la
société
, et non pas la vente des autos, comme serait conduit à le penser un e
90
e l’amour humain ». Pour Althusius, « la première
société
est dans le couple ; la suivante, dans les enfants ; d’où le foyer et
91
moi, c’est le nous primitif. Premier degré d’une
société
qui peut dire nous : notre maison, notre ménage, notre administration
92
cessaire qu’on nomme État à tous les degrés de la
société
, fonction qu’il serait aussi fou de nier ou de vilipender que de révé
93
ançaise a consisté non pas dans l’avènement d’une
société
aux structures neuves (lesquelles n’eussent pas manqué de déconcerter
94
ministratif priment bientôt sur les besoins de la
société
, l’instrumental est pris pour normatif et les moyens de son pouvoir s
95
a jacobine — s’est trouvée convenir au mieux à la
société
industrielle qui prenait son essor dans le même temps. Ses structures
96
grand temps qu’elle déclare. Mais la crise de la
société
industrielle, que nous vivons en cette fin du xxe siècle, parce qu’e
97
nationale, nous oblige à imaginer les buts d’une
société
nouvelle ; il en faudra déduire la structure dynamique d’institutions
98
n. Situer au centre de l’homme le centre de la
société
Althusius contre Jean Bodin, c’est la personne libre et responsabl
99
doit répondre de rien. Althusius, c’est aussi la
société
fondée dans l’homme, contre l’État dressé hors de l’homme, face à lui
100
al de situer au centre de l’homme le centre de la
société
. Car autrement, me disais-je, l’homme est un aliéné. S’il dépend d’au
101
-ils, et c’est le cas, une minorité… Le but de la
société
, c’est la personne. On n’y atteindra jamais que par une politique éta
102
ur situer en ce centre de l’homme le centre de la
société
, préfigurent dès maintenant la conquête et l’effort ultimes auxquels
103
drame en quête de ses protagonistes. Car la vraie
société
n’est rien d’autre qu’une dimension de la personne. Sans la personne,
104
ogue. L’enfer, c’est l’absence des autres. 2. La
société
occidentale ayant passé en quelques siècles de l’organisation tribale
105
sa théologie calviniste, soucieuse d’organiser la
société
des hommes pécheurs, afin qu’ils puissent y devenir responsables de l
106
ai décrite, parce que cette crise est celle d’une
société
urbaine, de la technique du xxe siècle, tandis que les ordres religi
107
elui de la dégradation des liens humains dans les
sociétés
« avancées » du xxe siècle. Pourquoi les communautés ne peuvent d
108
ur la plupart des hommes de ce temps et pour leur
société
désorientée, les ordres, surtout religieux, jouent un rôle de modèle
109
de continuité dans le temps sans laquelle aucune
société
n’est concevable. Voici le fait irrécusable : toute communauté fermée
110
et mises en commun) : c’est Oneida Community ; la
société
coopérative, Oneida Community Ltd, 1881 (et les couples se reforment)
111
e et d’une connaissance réaliste de ses voies, la
société
industrielle a secrété, par un processus mécanique, un tout autre gen
112
êt de toute transmission de la coutume dans notre
société
occidentale me paraissent illustrés par la forme d’existence dont le
113
on rien ? Oui, ces jouets pour adultes mimant une
société
que sont les mille et trois associations dont il nous est loisible, f
114
possibilités communautaires pour l’ensemble d’une
société
à venir, mieux : à faire advenir. Je n’oppose pas cette voie, ou cett
115
issance défini par Lewis Mumford142. Une nouvelle
société
ne pourra se fonder qu’au prix d’un sacrifice symbolique : celui de l
116
J’ai marqué le rôle décisif que jouent dans toute
société
les dimensions politiques ou techniques, physiques ou financières des
117
ut guérir. Repartir à neuf, c’est construire une
société
nouvelle, parallèle. Une société qui n’ait pas son principe dans un f
118
t construire une société nouvelle, parallèle. Une
société
qui n’ait pas son principe dans un fiat doctrinal, dans les décrets d
119
on est commandé par de « vrais » démocrates ; une
société
dont les formules ne nous soient pas dictées d’en haut, ne descendent
120
tout se joue, et que va se jouer le sort de notre
société
occidentale ; là, non pas dans les capitales où se calculent le PNB,
121
ns concrètes à prendre ici et les finalités de la
société
en général. Or, en fait, ces problèmes font intrusion dans la plus éc
122
res « manques » dans les secteurs vitaux de notre
société
. Et c’est au lieu de convergence de ces appels que va se former en cr
123
s politiques, ligues, loges, paroisses ou sectes,
sociétés
et unions de toute espèce… On compte 330 000 « cercles » en Suède. Ma
124
ercles » en Suède. Mais qui dénombrera jamais les
sociétés
secrètes et celles qui, au contraire, recrutent à coups de publicité,
125
te l’hypothèse de la violence fondatrice de toute
société
à travers la « crise sacrificielle », la mise à mort de la « victime
126
là où il faudrait agir : circulation automobile,
sociétés
multinationales, pollution. Dans la revue d’une association nationale
127
recréez une communauté, vous fondez une nouvelle
société
! La bataille que vous livrez ici est exemplaire et fondatrice. Nos m
128
t d’animation, ou réanimation in extremis — d’une
société
menacée à la fois d’anémie politique (mal compensée par ses fièvres p
129
r l’Europe, les multinationales deviendraient des
sociétés
de production comme les autres. Elles perdraient en pouvoir de manipu
130
mpropre, sauf si l’on décrétait que l’État est la
société
face aux individus, comme le gouvernement est la nation face à l’Étra
131
a garantie de l’ordre social, l’étatisation de la
société
, dans les régimes en mutation vers leurs simplifications totalitaires
132
citoyens. Dans ce système de représentation de la
société
, imposé par l’école à l’homme d’aujourd’hui, la région ne saurait app
133
vivant ou d’une espèce171, et cela vaut pour une
société
— à condition toutefois que les échanges entre les parties du système
134
iens quantifiés, et formant le tissu vivant d’une
société
nouvelle. Contre le règne des « terribles simplificateurs » prophétis
135
, ou bien nous régionalisons — universalisons nos
sociétés
. La seconde branche de l’alternative peut seule permettre la survie d
136
ification de la structure administrative de notre
société
occidentale va résoudre la crise (universelle) que vous avez d’abord
137
homas More, qui en fit le titre de son plan d’une
société
bonne et heureuse, signifie « le pays de nulle part » ou « le non-pay
138
érale pointe sans cesse vers les finalités qu’une
société
reconnaît pour siennes — comment va s’exercer au niveau régional ce p
139
ier mot de l’histoire, la seule forme pensable de
société
humaine. Et, du même coup, elle tend à nous faire croire que cet État
140
une Europe unie, équilibrée, et pour une nouvelle
société
, condition de la paix mondiale ? Commencer l’action en faveur d’un ci
141
aît chargée d’une responsabilité nouvelle dans la
société
du xxe siècle : celle d’apprendre à l’homme, dès qu’il devient adult
142
Le seul problème politique vraiment sérieux de la
société
moderne n’est donc pas de choisir entre une gauche et une droite qui
143
gt-cinq ans et par tranches. À tout instant de la
société
, il y a des hommes de tous les âges, inextricablement mêlés, et co-re
144
ar l’auto est-elle un produit spécifique de notre
société
de consommation et du capitalisme de profit ? La destruction massive
145
le Révolution la position d’un nouvel ordre de la
société
, et donc la création d’un pouvoir neuf. Dans son extrême simplicité,
146
ou prou, parmi ceux qui aiment la liberté ? Cette
société
matérialiste dont le seul critère absolu est le profit calculé en arg
147
d’ailleurs plus grand-chose à détruire dans notre
société
atomisée, déstructurée, châtrée de tout principe de communion. Je voi
148
s pris. Il reste donc à le créer. À l’image de la
société
où l’on veut vivre. Le pouvoir que l’on prend sur soi-même La v
149
ns plus loin. On ne cesse de revendiquer, dans la
société
d’aujourd’hui, de nouveaux « pouvoirs » : pouvoir féminin, pouvoir no
150
, en termes de pouvoir : Comment l’homme, dans la
société
technico-industrielle démesurée et sans cadres, pourrait-il de nouvea
151
plupart des politologues et philosophes de notre
société
. Le chef de l’État français déclare d’entrée de jeu : « L’expression
152
s raisons bien évidentes : elle serait pour notre
société
une catastrophe sans précédent. Mais rien de pareil, bien au contrair
153
et entretenus. Absurde, impossible et réelle, la
société
stato-nationaliste a pour seule vertu d’être là. Écoutons Baudelaire
154
du prolétariat ne le rend pas maître absolu de la
société
, car il ne peut triompher qu’en s’abolissant lui-même en même temps q
155
nir, mieux : c’est le faire. La décadence d’une
société
commence quand l’homme se demande : « Que va-t-il arriver ? » au lieu
156
ns prévisible du monde, qui est la vitalité d’une
société
. Mais il nous faut pousser l’analyse sur nous-mêmes : que choisissons