1 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
1 ’est OK ou ce n’est rien. Si ce n’est pas vous ce soir , c’était donc une erreur. Ils ne croient guère à la valeur unique d’u
2 utions praticables : le mariage, ou l’affair d’un soir (car ils appellent affair tout autre chose que le business comme nous
3 moyen, non dépourvues de prétentions à-plaire. Le soir réunit le couple quelques instants pour la chasse au taxi, s’ils sort
4 à l’école, dans la presse, au cinéma, au cours du soir pour étrangers récemment naturalisés. On leur inculque à tous qu’être
2 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
5 i n’est plus qu’un faubourg de Boston. Le premier soir en arrivant dans ce logis pour étudiants où un ami me prêtait sa cham
6 ue je préfère. Leur familiarité réchauffe. Chaque soir , à la cafétéria, — un restaurant très bon marché où l’on doit se muni
7 de trois rues, et des cafés où vers six heures du soir se groupent autour d’un verre et d’un problème les écrivains, les jeu
8 ours et nuits de travail acharné, j’ai tenté hier soir une sortie. Deux signes m’ont prouvé que jusqu’à nouvel ordre je suis
9 vus presque chaque jour le mois dernier. Mais ce soir -là je n’avais rien à dire, et me demandais non sans angoisse ce que l
10 is allé voir mes enfants à Long Island, le samedi soir , et le dimanche matin j’annonce subitement que je dois rentrer en vil
11 igieuse ici qu’à Paris même : surréalisme. Chaque soir , pendant que mon texte terminé sous pression passe par une série de b
12 le parle » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d
13 s’est écrié Tonio bourru, en pénétrant le premier soir dans le hall. Maintenant, on ne saurait plus le faire sortir de Bevin
14 lus tard en montrant ce dessin : c’est moi ! » Le soir , il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon
15 rnées soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue la sauvagerie de la
3 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
16 iel — se sont répandues. En écoutant parler mardi soir l’auteur du Journal d’un intellectuel en chômage, nous nous étions de
17 al. Comme je l’ai dit dans ma conférence de mardi soir , ce qui étonne tous les historiens de notre Confédération, c’est just
4 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
18 la radio choisit les symphonies qu’elle aime. Le soir , elle va s’asseoir dans une cour obscure et elle écoute. Puis elle es
5 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
19 l’Europe (1947)g On m’a prié de vous parler ce soir d’une Europe à laquelle je reviens après six ans d’absence, et certai
20 ls sont tes projets ? » Je ne saurais échapper ce soir à l’emprise de ce rituel des retours et de l’amitié, le moins variabl
6 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
21 flanelle, comme les étudiants de l’Université. Un soir (j’avais publié depuis peu mes Lettres sur la bombe atomique , le té
7 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
22 tout le reste et un peu plus apparition. Certains soirs , il descend lentement son escalier, passe le seuil, s’arrête un momen
23 rstitieux, que le 21 du mois, à 7 heures… Un beau soir le beau vers accourt sur douze pieds, et la femme est au rendez-vous.