1 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
1 s’élever rayonnants dans la lueur éternisée d’un soir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une gloire déchirante et dé
2 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
2 Marseille. Une journée de rentrée à Paris. Et ce soir , me voici [venu] assister à un débat au cercle des Nouveaux Cahiers s
3 ent — que le premier se mette à lire la presse du soir , et le second celle du matin ? 29 avril 1939 Comme il est des s
4 La grande ville traversée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance des visages et des corps, exercice perpét
5 des autobus ; ou de ce temple de Passy, un samedi soir , où la Sainte Cène est partagée dans un silence de catacombes. Centre
6 disparaissant derrière les titres des journaux du soir que le malheur des temps est une vieille expression. Oui, de tout tem
7 e dépend pas de nos misères. J’y songeais l’autre soir , à Orléans, en entendant la Jeanne d’Arc au bûcher de Paul Claudel et
8 Saint-Germain-des-Prés, le printemps parisien, ce soir , tourne à l’été. La lumière mûrit là-haut, sur le clocher roman de ce
3 1946, Journal des deux mondes. Intermède
9 Intermède Le soir du 28 août 1939, je finissais de dîner dans un hôtel de La Chaux-de-F
10 chœur me dit : « C’est difficile de chanter ça ce soir . Les mots nous restent dans la gorge… » Le drame ne put être joué, la
4 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
11 e travail de la journée — me décourage un peu, ce soir . C’est le contraire de ce qui fonde nos vraies valeurs et notre raiso
5 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
12 e l’unique nécessaire ? 6 juin 1940 Hier soir , à Lausanne, avec Theo Spoerri, pour l’émission nationale à la radio.
13 n pierraille lépreuse. N’importe quel badaud d’un soir de juin pouvait s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur
14 savent ce qu’ils font. » Lundi 17 juin 1940, soir Faisons le point, bon exercice pour rester maître de soi-même. Pet
15 ai même plus mon pistolet, que je déposais chaque soir à côté de mon lit, depuis quelque temps. La radio, heure par heure, a
6 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
16 déjà surpris en France… Nous devions repartir ce soir en train, mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin, nous gagne
17 de. Cinquième journée Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de voyageurs n’ont pu y trouver p
18 ver place et tenteront de prendre celui de demain soir  — et sans avoir dîné, faute de restaurant dans la gare ou aux alentou
19 ns du même peuple… 17 septembre 1940 Chaque soir , les passagers se pressent devant la porte de la cabine du capitaine,
7 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
20 est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, quand le soleil couchant flambait les hauteurs des gratte-
21 au coucher du soleil. À New York, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au sommet des buildings
22 a dame de Tuxedo en sera pour ses conserves. Hier soir , je me suis mêlé à la foule de Times Square. Je n’avais vu tant d’hom
23 s chiens. Il vient sonner vers les huit heures du soir , s’assoit au living-room, accepte un verre, et me demande avec applic
24 un garçon d’une quarantaine d’années. Le premier soir , il m’a dit mon prénom, lui c’est Michaël, combien il gagne par année
25 nies, — Times Square après un dîner solitaire, un soir de pluie, c’est le contraire d’un exercice spirituel : une véritable
26 ge qui n’est qu’un faubourg de Boston. Le premier soir en arrivant dans ce logis pour étudiants où un ami me prêtait sa cham
27 ue je préfère. Leur familiarité réchauffe. Chaque soir , à la cafétéria — un restaurant très bon marché où l’on doit se munir
28 de trois rues, et des cafés où vers six heures du soir se groupent autour d’un verre et d’un problème les écrivains, les jeu
29 t peu, ce qui est le privilège des génies. ⁂ Hier soir on m’a fait faire le tour d’un des lacs voisins de la ville. Tout au
30 ment les plus beaux disques jamais faits. Tout un soir à Radcliffe College, dans la discrète discothèque du sous-sol, je les
31 r pâle sur le ciel enfumé de Cambridge, ce fut un soir , adieu. Demain la vie précieuse mourra, dans le printemps léger. ⁂
8 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
32 ssieurs en smoking blanc et des femmes qui chaque soir montrent une nouvelle robe, — à cette même heure en France, et en Rus
33 es. Je joue deux pièces et gagne cinq dollars. Le soir , elle m’invite à sa table pour une partie de bingo, jeu de hasard. Su
34 er voir le directeur d’El Mundo, grand journal du soir . Nous entrons à minuit dans son bureau. Il me tend un verre de whisky
35 d’un visa de retour aux États-Unis. Téléphoné ce soir à Mme B. Je m’ennuie, je m’énerve, chère amie. Vous auriez bien une e
9 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
36 z savoir comment les choses se passent, allons ce soir , en rentrant à New York, à la gare de Pennsylvanie. Nous y fûmes. La
37 ours et nuits de travail acharné, j’ai tenté hier soir une sortie. Deux signes m’ont prouvé que jusqu’à nouvel ordre je suis
38 vus presque chaque jour le mois dernier. Mais ce soir -là, je n’avais rien à dire, et me demandais non sans angoisse ce que
39 is allé voir mes enfants à Long Island, le samedi soir , et le dimanche matin j’annonce subitement que je dois rentrer en vil
40 gieuse ici qu’à Paris même : surréalisme. Chaque soir , pendant que mon texte terminé sous pression passe par une série de b
41 le parle » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d
42 s’est écrié Tonio bourru, en pénétrant le premier soir dans le hall. Maintenant, on ne saurait plus le faire sortir de Bevin
43 lus tard en montrant ce dessin : c’est moi ! » Le soir , il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon
44 rnées soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue la sauvagerie de la
10 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
45 l tournant et basculant, qui se transformerait le soir en lit, et d’où sans se lever l’on atteindrait le téléphone, la poign
46 sieurs semaines, je téléphone chez elle un samedi soir . — Que devenez-vous ? — C’est bien par chance que vous me trouvez che
47 ce que vous me trouvez chez moi, j’ai mon premier soir de congé… Well, je suis riveteuse dans une usine de Long Island. Dix
48 Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir . Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le deuxième Concerto Br
49 Europe. J’en connais par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et d’éclats
11 1946, Journal des deux mondes. Virginie
50 le de domestiques d’Avignon ; et je suis seul. Le soir je vais à cinq minutes de là dîner dans la « grande maison », résiden
12 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
51 en paraissais fort ennuyé, nos voisins vinrent un soir nous en offrir, et c’est ainsi que nous avons fait connaissance. Deux
52 ui aussi sa volée grêle, portée par l’eau dans le soir clair et chaleureux. J’ai dit : — C’est la paix, cette fois-ci. C. qu
53 uts rectangles troués de lumières et de scènes du soir , s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une radio clame Amapola,
54 asses de messages ! Le 3 décembre, à 10 heures du soir , un monsieur qui n’a pas laissé de nom, c’est sûrement un Européen. U
55 Non, mais le ton… Mrs. H. vous invitait pour hier soir , dommage. Miss Patricia Thompson, avec un p, vous fait dire qu’elle p
56 . Et dans la rue, ces hurlements de femme, chaque soir , je ne sais jamais s’il s’agit d’une ivrogne ou d’une évangéliste qui
13 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
57 de la matinée. Voici déjà l’après-midi, voici le soir , nous volons contre le soleil et le temps coule deux fois plus vite.