1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
1 s de fumée et qui se cachent dans les journaux du soir , soit lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lum
2 jà, nous la portons encore comme le souvenir d’un soir d’adolescence sur la prairie où des filles s’éloignent en chantant. V
3 rève nuit d’août et souvenirs de nos enfances. Ce soir des Signes où des renards sortirent à la lisière de la forêt, des ren
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
4 , est revenue avec insistance : il la joue chaque soir , plusieurs fois. Je suis allé lui demander ce que c’était. « L’hymne
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
5 capitale qui s’avance dans la lumière fauve d’un soir chaud sur la plaine, avec ses dômes et ses façades exubérantes de ref
6 chaine). Et la générosité des lumières d’avant le soir , — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appell
7 ent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un soir étouffant, vous m’avez montré en passant des murs brunis qui rougeoya
8 ront comme une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout
9 déjà familières, et le passage des trains chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’
10 chaque soir nous redirait un adieu bref, — chaque soir plus infime, à cause de l’éloignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un
11 se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations
12 e l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un soir , une présentation de musiques hongroises, turques et chinoises, comme
13 chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir -là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux
14 jardins publics à l’écart d’un concert du samedi soir , petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, to
15 mbre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir , tu t’éveilles dans une lueur jaune, ne sachant plus en quel endroit
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
16 veau m’enfonçant au hasard dans la forêt. Vers le soir , j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime des arbres, aux
17 s un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce soir . Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment un
18 de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jard
19 Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et d
20 la servante au corridor.) 30 juin 1929 Hier soir sur la route des collines, pendant une promenade d’après dîner avec m
21 u qui m’attendait à la lisière de cette forêt tel soir d’été, quel sujet d’examen venait de m’être réservé, ou quelles lettr
22 uelles lettres j’allais recevoir le lendemain. Le soir montait autour de nous, des fenêtres s’allumaient à nos pieds dans le
23 dans la matinée, une à Neuchâtel à sept heures du soir . Celle qui est bordée de noir est d’un ami aîné qui mentionne en pass
24 er dernier14. Lorsque j’ai vu ces enveloppes hier soir , un peu après neuf heures, sans rien deviner de leur contenu que je n
25 e aussi de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir -là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds contre mon schnauzer
26 me —, et l’amour qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dans la puissance et l’être, mais seuleme
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
27 bre 1933 Un discours de l’instituteur. — Hier soir , séance de Pathé-Baby organisée par l’instituteur dans la salle de l’
28 es moments pathétiques. Il annonce le sujet de ce soir  : Qu’est-ce qu’être laïque ? — « Messieurs, chers amis ! Je vous rapp
29 ssons devant la salle du curé, qui donne aussi ce soir une séance de cinéma. On entend rire des enfants. J’ai rencontré le c
30 ’y aller à bicyclette. J’essaierai d’aller demain soir entendre la réponse. La mère Renaud vient de m’apprendre que l’orateu
31 cembre 1933 Je relève les notes prises l’autre soir sur la conférence à A… — Grande salle de la Mairie, voûtée, peinte en
32 p trop simple pour vous, ce que je leur ai dit ce soir , j’ai dû vous ennuyer, hein ? » Je le rassure vivement. Ce n’est pas
33 re, ici. Surtout il ne faut pas les brusquer ! Ce soir , il s’agissait de gagner leur confiance, et ensuite on verra si on pe
34 ier 1934 (dans l’île) Nous sommes rentrés hier soir dans cette maison glaciale et humide. Il n’y avait plus de pétrole, e
35 moi, je sais seulement que je suis content. Hier soir , j’avais fait une dernière revue de nos possibilités de subsister pen
36 le plus frappé, c’est que je m’étais fâché, hier soir , et que la Providence, évidemment, se payait ma tête. Ensuite, j’ai c
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
37 eur gros raisin bleu. Nous y sommes allés hier au soir . Des hauteurs, on voyait la plaine rose et violacée entre des monticu
38 pas m’occuper ! » À dix kilomètres d’ici, hier au soir , pressé de rentrer, je hèle une auto. Le conducteur est seul. Il me p
39 convoqué aux entretiens qu’il organise le samedi soir , dans une salle attenante au temple, pour les hommes de sa paroisse.
40 es ». — Ils étaient en effet une quarantaine hier soir . Je suis entré comme ils achevaient de boire leur tasse de café au fo
41 temps à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs . Mais le pasteur préside et on le respecte : quarante ans ; genre anc
42 n. 17 février 1935 Cercle d’hommes. — Hier soir , le sujet de l’entretien était le problème de l’autorité. La discussi
43 eures, sans bouger, et s’envole d’un coup vers le soir . Le lendemain, il est là, de nouveau, posé sur une tuile ronde. Il y
44 is m’y mettre. 28 février 1935 Terminé hier soir la rédaction de ma conférence. Ce matin le pigeon n’est pas revenu. C
45 ondoléances » à Mme Simard, que j’ai trouvée hier soir devant son seuil, entourée de commères qui entretiennent son chagrin
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
46 e souviens de hauts rochers encore clairs dans un soir alpestre… Immédiatement après les blocs, s’étend la zone. Je longe l’
47 ité, la fin des fins, le bout de la nuit… Mais ce soir , sous les marronniers de l’avenue, tout ce petit monde me paraît libr
48 e petit monde me paraît libre et presque heureux. Soir villageois, ciel de province, jeux d’enfants et chansons, accordéon…
49 envoi aux calendes de la Grande Communication… Soir du 14 juillet 1935 Voici une heure que je suis assis à une terrass
50 urager ! 21 juillet 1935 Je traversais hier soir le quartier de Passy, en proie aux tourments bienheureux d’une idée s
51 n. — Dans la presse du métro, vers sept heures du soir , j’avais réussi à ouvrir le livre que je portais, et j’avais coupé qu
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
52 vélait aussi mauvais ou pire que je l’estimais ce soir -là, Abetz ni son chef Ribbentrop n’auraient le droit de s’étonner que
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
53 te, offert par le hasard d’une rencontre, un beau soir de juillet aux Deux Magots. Je leur réponds qu’on ne m’a pas nommé da
54 , une causerie sur le mouvement personnaliste, ce soir , à la réunion politique des SA. — Que pensez-vous de ce livre ? — C’
55 ardeur au service du Parti. Voici la « Prière du soir d’un Philistin » (Spiessers Nachtgebet) publiée par le Bewegung de ce
56 du peuple et je n’ai pas manqué le service 53, ce soir . J’ai fait attester ma présence et j’ai lu avec enthousiasme le VB 54
57 par exemple ce grand industriel qu’il a invité ce soir avec nous, et qui posait naguère au social-démocrate. Nous parlons po
58 ie de famille possible, avec ce système. Tous les soirs , deux de mes enfants sur trois sont pris par le Parti. Ma fille aînée
59 s empêcher notre fils, qui a 15 ans, de sortir un soir qu’il est un peu malade, par exemple, nous risquerions une mauvaise h
60 vérifier si la porte a été refermée à clef. Hier soir , il m’avait remis la note du mois de décembre. En plus des 70 marks p
61 e leur mouvement, et communier dans la prière. Ce soir , le pasteur Niemöller parle ici à cinq-mille auditeurs réunis dans le
62 juin 1936. Départ Nous quittons l’Allemagne ce soir . Hier, nous chantions encore avec les étudiants, dans une auberge for
63 mpression ? Ah ! si je pouvais garder celle de ce soir , et celle-là seule, la dernière et la plus ancienne, tous mes souveni
64 itlérisme. 53. Le service des SA qui a lieu deux soirs par semaine. 54. Vœlkischer Beobachter, quotidien officiel du Parti
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
65 la dernière révision du texte dactylographié. Au soir du 21 juin, solstice d’été, dernier triomphe du Jour sur une Nuit don
66 je voudrais faire un opéra, un jeu sacré… Chaque soir vers sept heures, au Florian, place Saint-Marc. Le conservateur du Pa
67 ès haute, pour manifester sa liberté d’esprit. Un soir , il déclare à la cantonade que si l’Allemagne d’Hitler déclenche une
68 mes uniformes dans ma longue malle d’officier. Le soir même, une dame pieuse m’a fait remettre une biographie nouvelle de Ni
69 nqueurs du Téméraire. C’était pour moi jusqu’à ce soir une simple image de manuel scolaire. Je parcours le volume, et voici
70 utorité. Ce n’est pas faire payer sa prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est pas signer ici plutôt que là
71 nt la menace hitlérienne (voir le manifeste de Ce Soir ) ont exprimé en toute clarté qu’ils étaient de vrais libéraux, irresp
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
72 s’élever rayonnants dans la lueur éternisée d’un soir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une gloire déchirante et dé
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
73 Marseille. Une journée de rentrée à Paris. Et ce soir , me voici [venu] assister à un débat au cercle des Nouveaux Cahiers s
74 ent — que le premier se mette à lire la presse du soir , et le second celle du matin ? 29 avril 1939 Comme il est des s
75 La grande ville traversée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance des visages et des corps, exercice perpét
76 des autobus ; ou de ce temple de Passy, un samedi soir , où la Sainte-Cène est partagée dans un silence de catacombes. Centre
77 disparaissant derrière les titres des journaux du soir que le malheur des temps est une vieille expression. Oui, de tout tem
78 e dépend pas de nos misères. J’y songeais l’autre soir , à Orléans, en entendant la Jeanne d’Arc au bûcher de Paul Claudel et
79 ser 72. 1bis, rue Vaneau, 16 juin 1939 Hier soir , nous trouvâmes en rentrant une prodigieuse gerbe de roses rouges env
80 Saint-Germain-des-Prés, le printemps parisien, ce soir , tourne à l’été. La lumière mûrit là-haut, sur le clocher roman de ce
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
81 Intermède Le soir du 28 août 1939, je finissais de dîner dans un hôtel de La Chaux-de-F
82 chœur me dit : « C’est difficile de chanter ça ce soir . Les mots nous restent dans la gorge… » Le drame ne put être joué, la
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
83 e travail de la journée — me décourage un peu, ce soir . C’est le contraire de ce qui fonde nos vraies valeurs et notre raiso
84 e de l’unique nécessaire ? 6 juin 1940 Hier soir , à Lausanne, avec Theo Spoerri, pour l’émission nationale à la radio.
85 n pierraille lépreuse. N’importe quel badaud d’un soir de juin pouvait s’annexer pour toujours le bonheur d’un couchant sur
86 savent ce qu’ils font. » Lundi 17 juin 1940, soir Faisons le point, bon exercice pour rester maître de soi-même. Pet
87 ai même plus mon pistolet, que je déposais chaque soir à côté de mon lit, depuis quelque temps. La radio, heure par heure, a
88 st de ne pas sortir dans les rues de Berne chaque soir avec une petite femme à chaque bras. — À vos ordres, mon colonel ! J’
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
89 déjà surpris en France… Nous devions repartir ce soir en train, mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin, nous gagne
90 de. Cinquième journée Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de voyageurs n’ont pu y trouver p
91 ver place et tenteront de prendre celui de demain soir  — et sans avoir dîné, faute de restaurant dans la gare ou aux alentou
92 ns du même peuple… 17 septembre 1940 Chaque soir , les passagers se pressent devant la porte de la cabine du capitaine,
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
93 est une ville alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, quand le soleil couchant flambait les hauteurs des gratte-
94 au coucher du soleil. À New York, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes, remonte au sommet des buildings
95 e de Tuxedo Park en sera pour ses conserves. Hier soir , je me suis mêlé à la foule de Times Square. Je n’avais vu tant d’hom
96 s chiens. Il vient sonner vers les huit heures du soir , s’assoit au living-room, accepte un verre, et me demande avec applic
97 un garçon d’une quarantaine d’années. Le premier soir , il m’a dit mon prénom, lui c’est Michael, combien il gagne par année
98 nies, — Times Square après un dîner solitaire, un soir de pluie, c’est le contraire d’un exercice spirituel : une véritable
99 ses discours. (Nous en avons longtemps parlé hier soir chez Raymond de Saussure, avec deux autres psychanalystes.) … mon liv
100 ois plantureuses négresses. Autour de la table ce soir , la très belle vedette du strip-tease Gipsy Rose Lee (elle termine un
101 tement inspirée de Kierkegaard. Il m’a proposé ce soir de fonder avec lui une revue dont le programme tel qu’il l’esquisse,
102 ge qui n’est qu’un faubourg de Boston. Le premier soir en arrivant dans ce logis pour étudiants où un ami me prêtait sa cham
103 de trois rues, et des cafés où vers six heures du soir se groupent autour d’un verre et d’un problème les écrivains, les jeu
104 t peu, ce qui est le privilège des génies. ⁂ Hier soir on m’a fait faire le tour d’un des lacs voisins de la ville. Tout au
105 ment les plus beaux disques jamais faits. Tout un soir à Radcliffe College, dans la discrète discothèque du sous-sol, je les
106 r pâle sur le ciel enfumé de Cambridge, ce fut un soir , adieu. Demain la vie précieuse mourra dans le printemps léger. Ne
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
107 ssieurs en smoking blanc et des femmes qui chaque soir montrent une nouvelle robe, — à cette même heure en France, et en Rus
108 es. Je joue deux pièces et gagne cinq dollars. Le soir , elle m’invite à sa table pour une partie de bingo, jeu de hasard. Su
109 er voir le directeur d’El Mundo, grand journal du soir . Nous entrons à minuit dans son bureau. Il me tend un verre de whisky
110 d’un visa de retour aux États-Unis. Téléphoné ce soir à Jovita B… « Je m’ennuie, je m’énerve, n’auriez-vous pas une estanci
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
111 z savoir comment les choses se passent, allons ce soir , en rentrant à New York, à la gare de Pennsylvanie. Nous y fûmes. La
112 s caractères : Moi aussi ! dit Mussolini. L’autre soir , à dîner chez la comtesse di Martino, née von Kleist, avec le Secréta
113 tain déjà lui succède, seul à parler très bien ce soir . Parrainé par Koyré et Gurvitch. Je donnerai mon cours dès avril dans
114 ours et nuits de travail acharné, j’ai tenté hier soir une sortie. Deux signes m’ont prouvé que jusqu’à nouvel ordre je suis
115 vus presque chaque jour le mois dernier. Mais ce soir -là, je n’avais rien à dire, et me demandais non sans angoisse ce que
116 a guerre, et le cœur plus libre d’aimer ? Oui, ce soir . 14 mars 1942 Promenade autour d’un square terne et boueux du b
117 is allé voir mes enfants à Long Island, le samedi soir , et le dimanche matin j’annonce subitement que je dois rentrer en vil
118 igieuse ici qu’à Paris même : surréalisme. Chaque soir , pendant que mon texte terminé sous pression passe par une série de b
119 le parle » et la passion réelle). Tonio rentre un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte noire, d
120 s’est écrié Tonio bourru, en pénétrant le premier soir dans le hall. Maintenant, on ne saurait plus le faire sortir de Bevin
121 lus tard en montrant ce dessin : c’est moi ! » Le soir , il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon
122 rnées soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue la sauvagerie de la
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
123 l tournant et basculant, qui se transformerait le soir en lit, et d’où sans se lever l’on atteindrait le téléphone, la poign
124 sieurs semaines, je téléphone chez elle un samedi soir . « Que devenez-vous ? C’est bien par chance que vous me trouvez chez
125 ce que vous me trouvez chez moi, j’ai mon premier soir de congé… Well, je suis riveteuse dans une usine de Long Island. Dix
126 Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir . Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le deuxième Concerto br
127 Europe. J’en connais par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et d’éclats
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
128 le de domestiques d’Avignon ; et je suis seul. Le soir je vais à cinq minutes de là dîner dans la « grande maison », résiden
129 comme on approche du Waldorf : « Y a du peuple ce soir . Ce serait-il pour ce général français ? — Oui. Je vais le voir. — Al
130 — Quand finira la guerre ? C’était le jeu d’hier soir . J’ai répondu : 4 mois et 3 semaines97. Les trois autres joueurs : 8
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
131 é — c’est ainsi que je me sens et me décrirais ce soir . Pourtant, bon travail ces jours-ci, et confiance dans ce que je vais
132 en paraissais fort ennuyé, nos voisins vinrent un soir nous en offrir, et c’est ainsi que nous avons fait connaissance. Deux
133 pourrait pas les vendre. Ainsi de suite. Enfin ce soir  : — Vous me disiez qu’on n’a jamais vu vivre un groupe humain dans l’
134 s les domaines, ce même mouvement de retrait.) Le soir , faute d’échecs, nous essayons de créer quelques problèmes avec des C
135 ui aussi sa volée grêle, portée par l’eau dans le soir clair et chaleureux. J’ai dit : « C’est la paix, cette fois-ci. » C…
136 uts rectangles troués de lumières et de scènes du soir , s’étagent en silhouettes sur le ciel rouge. Une radio clame Amapola,
137 st fait depuis quelques heures, on l’annoncera ce soir . Décembre 1945 Comme je ne passe ici que trois jours par semain
138 sses de messages ! Le 3 décembre, à dix heures du soir , un monsieur qui n’a pas laissé de nom, c’est sûrement un Européen. U
139 Non, mais le ton… Mrs H… vous invitait pour hier soir , dommage. Miss Patricia Thompson, avec un p, vous fait dire qu’elle p
140 . Et dans la rue, ces hurlements de femme, chaque soir , je ne sais jamais s’il s’agit d’une ivrogne ou d’une évangéliste qui
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
141 de la matinée. Voici déjà l’après-midi, voici le soir , nous volons contre le soleil et le temps coule deux fois plus vite.