1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 sons basses, des champs pauvres, des landes où le soleil qui reparaît fait briller des pyramides de sel. Au loin, parmi les la
2 assés à Paris non sans fièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse… Mais je vois bien q
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
3 e saison abstraite, on n’atteint presque rien. Le soleil froid à travers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir
4 aisemblable ; et non plus moi. Premières roses au soleil , le long des murs du chai. Nous déjeunons sous les tilleuls. Il y a u
5 res pour rapporter de quoi déjeuner, des coups de soleil , et ces visions éclatantes de la côte, ce flamboiement de l’imaginati
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
6 ent, peut-être même haïssent la couleur verte, le soleil , la nature, la propreté. Ils aiment le noir. Avec fanatisme. J’observ
7 d’une baie qui donne sur « les flots », en plein soleil . Un peu étourdi. Souvenirs d’une plage de la Baltique ; d’un bar des
8 Matinée d’hiver au Midi. Et voici par la grâce du soleil de janvier qu’un mot devient le plus beau de la langue : matinée. Tou
9 t simple moyen… 3-4 mars 1935 Deux jours au soleil , à Cassis. Le village vit tout doucement, d’une vie enfantine. Point
10 mard. ⁂ Hier il pleuvait. Vendredi, c’était grand soleil . Et les bonnes femmes disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça,
11 traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de bataille. Pendant des heures, la petite chie
12 , reposent les mâles repus, pesamment allongés au soleil . J’en compte huit, de toutes tailles et pelages. La plupart sont beau
4 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
13 5 Arrivée à Paris. — Après la Beauce au grand soleil , pendant des heures, après Versailles, voici la rencontre émouvante d
14 plein midi du grand corps de la France étirée au soleil . Tous les problèmes vont se poser autrement. Tout est soudain plus du
15 ûtes, et chacun s’y sent seul, tournant le dos au soleil toujours absent de l’imagerie des cauchemars. Pour bien comprendre le