1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 n voyait le golfe violacé écumer sous la masse du soleil . Une lisière qui nous accompagnait vira largement, nous fit front, et
2 entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nous décroissant, tumulte d’un matin d’été. Maintenant une o
3 n s’élance au galop dans les flots. Un formidable soleil fait resplendir les dunes éblouissantes, autour du « Haff3 » coloré d
4 ui rôde autour de la faisanderie. Les couchers de soleil à cette saison se prolongent jusque vers onze heures, en des jeux inf
5 . Le meuglement des bœufs ne s’apaise pas sous le soleil et nous entoure d’une rumeur animale tenace comme toutes ces odeurs d
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
6 par à-coups. Marcher au long des trottoirs que le soleil lave à grande eau. Le commerce du monde mène plus loin qu’il n’y para
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
7 , le tombeau du prophète Gül Baba. Puis, comme le soleil se couchait, nous avons repassé un grand pont vibrant et nous sommes
8 sent les paroles. Je vois des chevauchées sous le soleil , des campements nocturnes où le souvenir des pays désertés enfièvre e
9 , au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flânant ; je me suis sans dout
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
10 uris qui trempent. Tout est familier, paisible au soleil . Il passait des heures devant cette fenêtre, à marmotter. Trente-sept
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
11 de s’étirer alors et de considérer les flaques de soleil sur la table. Je somnole dans une méditation à la fois distraite et n
12 (Je suis rentré sans éveiller le chien. Un chaud soleil pénétrait dans la grande maison fraîche. Maintenant la journée commen
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
13 sons basses, des champs pauvres, des landes où le soleil qui reparaît fait briller des pyramides de sel. Au loin, parmi les la
14 assés à Paris non sans fièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse… Mais je sens bien q
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
15 e saison abstraite, on n’atteint presque rien. Le soleil froid à travers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir
16 aisemblable ; et non plus moi. Premières roses au soleil , le long des murs du chai. Nous déjeunons sous les tilleuls. Il y a u
17 res pour rapporter de quoi déjeuner, des coups de soleil , et ces visions éclatantes de la côte, ce flamboiement de l’imaginati
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
18 ent, peut-être même haïssent la couleur verte, le soleil , la nature, la propreté. Ils aiment le noir. Avec fanatisme. J’observ
19 d’une baie qui donne sur « les flots », en plein soleil . Un peu étourdi. Souvenirs d’une plage de la Baltique ; d’un bar des
20 Matinée d’hiver au Midi. Et voici par la grâce du soleil de janvier qu’un mot devient le plus beau de la langue : matinée. Tou
21 t simple moyen… 3-4 mars 1935 Deux jours au soleil , à Cassis. Le village vit tout doucement, d’une vie enfantine. Point
22 mard. ⁂ Hier il pleuvait. Vendredi, c’était grand soleil . Et les bonnes femmes disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça,
23 traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de bataille. Pendant des heures, la petite chie
24 , reposent les mâles repus, pesamment allongés au soleil . J’en compte huit, de toutes tailles et pelages. La plupart sont beau
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
25 5 Arrivée à Paris. — Après la Beauce au grand soleil , pendant des heures, après Versailles, voici la rencontre émouvante d
26 plein midi du grand corps de la France étirée au soleil . Tous les problèmes vont se poser autrement. Tout est soudain plus du
27 ûtes, et chacun s’y sent seul, tournant le dos au soleil toujours absent de l’imagerie des cauchemars. Pour bien comprendre le
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
28 Je l’ai senti le premier soir d’octobre, quand le soleil couchant flambait les hauteurs des gratte-ciel de cette couleur orang
29 ace, double le ciel, qui règne seul au coucher du soleil . À New York, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
30 baryton viennois de l’Opéra de New York, bains de soleil dans un parterre de jeunes déesses américaines, danse aux salons et f
31 pantoufles. Tel est pris et l’autre laissé. Et le soleil qui se couche ici, au même instant se lève ailleurs. C’est le même so
32 , au même instant se lève ailleurs. C’est le même soleil . Je pense que si j’étais en prison cette nuit, je n’aurais aucun repr
33 ous importés. Traversée de l’île en auto, sous un soleil qui attaquait en piqué. Pendant un kilomètre, il pleut des cordes, et
34 cirque immense des collines, piquées de villas au soleil , par-dessus le dos gris d’un cheval qui broutait l’herbe d’un marais,
35 iné, devant la lagune de Maïpo, jusqu’à ce que le soleil couchant ait flambé les plumets des roseaux. C’est un marécage infini
36 ts des grises étendues. Dans les brumes dorées le soleil s’enlisa, tandis que s’apaisait la rumeur primitive, au ras des prair
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
37 ’après-midi, voici le soir, nous volons contre le soleil et le temps coule deux fois plus vite. La stratosphère se dore. Des c