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cela qu’un intellectuel d’aujourd’hui se doit de
sortir
de sa chambre, quelle que soit par ailleurs l’utilité de sa démarche.
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la qu’on leur offre un programme, des moyens d’en
sortir
, une nouvelle direction d’activité. Vont-ils se tourner vers les sage
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xiste-t-il pour l’intellectuel une possibilité de
sortir
de sa chambre ? Car il y dépérit, — et sa sécurité n’est plus, nous l
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montre avec le conte fameux : l’homme ne peut pas
sortir
du puits en se tirant par les cheveux. Il faut que du dehors un bras
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lier les raisons qui m’empêchent honnêtement d’en
sortir
. Une équivoque définie comme telle cesse d’ailleurs d’être trompeuse.
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aussi qu’elles servent à distraire l’homme de son
sort
personnel. Dans ce sens, toutes les politiques ne sont que politique
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s sont pareils et qu’un homme n’a pas le droit de
sortir
dans la rue coiffé d’un chapeau de paille avant la date fixée par les
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t un ensemble de déterminismes, aucune liberté ne
sortira
jamais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu transcendan
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aisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’homme.
Sortir
du paradoxe pour s’évader dans une synthèse quelconque, rationaliste,
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conque, rationaliste, romaine, ou marxiste, c’est
sortir
de la réalité même. Car la réalité est précisément ce qui nous met en
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uences de sa foi que de s’occuper sérieusement du
sort
de la cité où s’écoule sa vie. Mais c’est là un sérieux subordonné, e
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niste prend au tragique « jusqu’à la gauche » son
sort
terrestre. C’est que le salut, pour lui, est lié au succès de son eff
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orizontal. Le sens de la vie du chrétien c’est de
sortir
de la vie. C’est la mort à soi-même. Le sens de la vie marxiste, c’es
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encore qu’il consiste précisément dans l’acte de
sortir
de ce monde ? Cette dialectique inconcevable de la vie et de la mort,
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s hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent en
sortir
, — et ceux qui voudraient bien continuer, ayant certains intérêts dan
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choses qui viennent à grands pas assurés, et qui
sortent
, dit-on, « fatalement » de nos ombres ? Je vois naître dans un lent c
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point un « homme nouveau » que la révolution fait
sortir
de nos ombres, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’un régime qu
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l faut légiférer à partir de cet acte. Il ne peut
sortir
d’un système que ce que l’on y met dès l’origine. 74. On aura beau