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oyage, un autre tiers subira probablement le même
sort
. Imaginons le moral de ces soldats. Ils sauront qu’ils ont peu de cha
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s Hiroshima, et que cependant les responsables du
sort
commun agissent exactement comme d’habitude, c’est-à-dire peu ou pas
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shington, ils sont tous politiques. Celui d’où je
sors
, qui est l’un des mieux courus, est aussi le plus atomique. Parmi les
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le monde, c’est qu’on part quand on veut. À peine
sorti
, je me suis mis à réfléchir, et m’étant égaré comme de coutume, j’ai
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en ne laisse les hommes aussi indifférents que le
sort
de l’humanité, dont les chefs d’État parlent tant. J’ai fini par trou
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temporaines : que les chefs responsables de notre
sort
sont en réalité irresponsables ? Et qu’ils usurpent le nom de gouvern
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s, qui se sont effacés devant un pouvoir nouveau,
sorti
du peuple… Mais si l’on touche à l’idée de nation, voilà tous les vis
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rons d’abord une grande question : qu’est-il donc
sorti
de cette guerre ? Quelles nouveautés ? Aucune, répondent beaucoup. Ri
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ces trois grands résultats de la lutte dont nous
sortons
, semblent donc converger vers un seul et même but, indiquer une seule
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e.) Moi. — Quel beau programme ! Avouez que nous
sortons
enfin des petitesses de l’ère bourgeoise, succédant aux ténèbres du M
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les plus tyranniques. Moi. — Je l’avoue. Je suis
sorti
de là pour vous écrire. La prochaine fois, j’aurai sans doute réfléch
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. Je cherche un moyen de l’éviter, ou plutôt d’en
sortir
un peu, car nous y sommes déjà bien engagés. Ce sont les guerres qui
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éclaré, qui est le pire des crimes sociaux. On ne
sortira
de ce cercle vicieux qu’en supprimant ce qui permet la guerre, ou la
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s, ce qui a permis la guerre dont on dit que nous
sortons
. Et je ne nierai pas que jusqu’à nos jours, toute arme nouvelle ait t
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on mondiale ouvrira des bureaux confortables d’où
sortiront
quelques vœux incolores. Il est évident que les nations souveraines s