1 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
1 oyage, un autre tiers subira probablement le même sort . Imaginons le moral de ces soldats. Ils sauront qu’ils ont peu de cha
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
2 s Hiroshima, et que cependant les responsables du sort commun agissent exactement comme d’habitude, c’est-à-dire peu ou pas
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
3 shington, ils sont tous politiques. Celui d’où je sors , qui est l’un des mieux courus, est aussi le plus atomique. Parmi les
4 le monde, c’est qu’on part quand on veut. À peine sorti , je me suis mis à réfléchir, et m’étant égaré comme de coutume, j’ai
5 en ne laisse les hommes aussi indifférents que le sort de l’humanité, dont les chefs d’État parlent tant. J’ai fini par trou
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
6 temporaines : que les chefs responsables de notre sort sont en réalité irresponsables ? Et qu’ils usurpent le nom de gouvern
7 s, qui se sont effacés devant un pouvoir nouveau, sorti du peuple… Mais si l’on touche à l’idée de nation, voilà tous les vis
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
8 rons d’abord une grande question : qu’est-il donc sorti de cette guerre ? Quelles nouveautés ? Aucune, répondent beaucoup. Ri
9 ces trois grands résultats de la lutte dont nous sortons , semblent donc converger vers un seul et même but, indiquer une seule
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
10 e.) Moi. — Quel beau programme ! Avouez que nous sortons enfin des petitesses de l’ère bourgeoise, succédant aux ténèbres du M
11 les plus tyranniques. Moi. — Je l’avoue. Je suis sorti de là pour vous écrire. La prochaine fois, j’aurai sans doute réfléch
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
12 . Je cherche un moyen de l’éviter, ou plutôt d’en sortir un peu, car nous y sommes déjà bien engagés. Ce sont les guerres qui
13 éclaré, qui est le pire des crimes sociaux. On ne sortira de ce cercle vicieux qu’en supprimant ce qui permet la guerre, ou la
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
14 s, ce qui a permis la guerre dont on dit que nous sortons . Et je ne nierai pas que jusqu’à nos jours, toute arme nouvelle ait t
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
15 on mondiale ouvrira des bureaux confortables d’où sortiront quelques vœux incolores. Il est évident que les nations souveraines s