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s enfances. Ce « soir des signes » où des renards
sortirent
à la lisière de la forêt, des renards qu’on n’avait jamais vus, l’ora
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nue. Dans le silence de l’adoration comblée, j’en
sortirais
de ces objets sans nom, inutilisables, bouleversants de perfection, g
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devenir notre raison de vivre. Mais combien votre
sort
, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vous au moins connaissiez c
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, dans l’eau jusqu’à mi-corps, mythologique. Nous
sortons
ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons j
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ement mêlées. Les clefs perdues Il faudrait
sortir
à l’air frais, mais chaque porte est obstruée par un douanier, tant q
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elle des vieilles boiseries. Enveloppé de gaze je
sors
sur mon balcon, je me penche sur le parc incertain. Palpitation loint
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issent peu nombreux, mais sait-on d’où il peut en
sortir
encore — sans compter les fantômes, probables ? Le père Reinecke, un
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de nouveau. Mythes de l’ombre et des frontières,
sortis
de la forêt occidentale : je retrouve en eux mon enfance entourée de
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ouvre comme un jardin aux allées aventureuses. Je
sortirai
dans les rues vides, je monterai jusqu’au signal, voir le pays sous l
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ers personnels, je les ai mis en lieu sûr et j’ai
sorti
mes uniformes pour les aérer. Secundo, j’ai envoyé à un certain nombr
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ce soit, il y en a toujours trop. Cependant notre
sort
vous paraissait enviable, à juste titre. Les pires tourments de l’esp
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travail paisible. D’heure en heure, je me lève et
sors
. Je me promène sur cette terrasse qui fait le tour de mes chambres bl
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e platinée en peignoir rose ouvre son frigidaire,
sort
de la glace, ôte enfin le peignoir, il fait trop chaud. Des rires vie
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ormante, deux ou trois étages plus bas, quelqu’un
sortait
en robe de chambre, un vieux monsieur, pour arroser au tuyau ses arbu
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dieu… Le jour point derrière les rideaux. Je vais
sortir
sur mon balcon, je vais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un
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ans la rue. Semelles de bois. Une femme de ménage
sort
ses clés, ouvre une porte de service à côté du portail d’un ministère
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ux pantalons étroits, aux longs souliers pointus,
sort
d’un xixe siècle d’illustrés de mon enfance. Des jeunes gens en chan
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llait de soi. Voilà qui éclate aux yeux dès qu’on
sort
de l’île Suisse et qu’on navigue en pleine débâcle printanière des va
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re, vers le grand lac doublant soudain le ciel au
sortir
du treizième tunnel, vers des parcs somptueux et secrets, vers tout u
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… Neuchâtel semble se prêter à ces parenthèses du
sort
, à ces conjonctions clandestines, à l’incognito de la gloire. Je voud
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ida, me dit-on, les réunions secrètes d’où devait
sortir
la Première Internationale, aussitôt confisquée par Marx. De cette en