1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 u se méfier des phrases, il faut se trouver placé soudain devant les êtres en chair et en os dont elles parlent, pour comprendr
2 édantes. Et même, en y réfléchissant, je m’étonne soudain du calme particulier avec lequel j’accepte en fait mon existence prés
3 les, d’eaux ruisselantes et de vies monstrueuses, soudain porté à la lumière de midi, comme un secret tragique et passionné s’é
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
4 t lâcher » comme nous disions à 18 ans, me paraît soudain tellement pauvre et banale, au regard de ma vie à A. Allons, remonton
5 t sur le petit toit au-dessous de moi, tout près, soudain je vois un pigeon violet immobile. Les plumes du cou sont un peu héri
6 r quelque chose par là ? Du côté de Marseille… Et soudain je me suis souvenu de la conférence que je dois donner à Marseille da
7 omme a ses aveux à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain , que l’on est un homme « comme les autres » par cela même que l’on s’
8 ec R. m’a rendu attentif à un fait qui m’apparaît soudain fondamental : c’est l’affectivité quasi insupportable qui s’attache a
9 et les cultures à longues foulées, le nez au sol. Soudain , l’un relevait la tête, et s’en allait. Un nouveau faisait son appari
10 allons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la girouette fait entendre un long cri presque humain. La maison la p
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
11 s les problèmes vont se poser autrement. Tout est soudain plus dur et agressif, tendu, nerveux, discontinu… Nos valises empilée
12 tro silencieux, plus rapide, mais par longs bonds soudains d’une lueur à l’autre, obscur lui-même, populeux et canaille avec des