1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
1 ne de reconnaître l’existence légale… Je préférai soudain monter dans un express. Pour guérir de Descartes, il n’est que d’aime
2 nt lorsqu’elle cesse, ou bien lorsqu’elle grandit soudain . Ainsi de la rumeur en nous du sang qui court ; ainsi de la respirati
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
3 nt contre la colonne, paupières fermées, et c’est soudain une déchirure assourdissante du monde : je vois une lumière vraie, ch
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stridente et basse, prolongée. Peu
5 inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain , c’est au silence que je me heurte, comme réveillé dans l’absurdité d
6 e je dors dans mes pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite ga
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
7 éveillé et attentif, maintenant.) Jardin anglais. Soudain , des pelouses filent à gauche et à droite entre des hêtres rouges, pi
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
8 n’a pas de plainte… » Vivait-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous
9 n des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’est qu’un o
6 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
10 l est encore plus blanc, et la prairie s’embrume. Soudain , à dix pas devant moi, une biche dresse la tête au ras des herbes, se
11 n voir », comme on dit15. Mais lorsqu’on « voit » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le paysage de cette œuvre, son cli
12 père Reinecke refusait de croire à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend, tout justement ! Attendez que je
13 là tout l’intérêt de l’affaire : cette perception soudaine , ce regard par mégarde sur un petit fait indifférent en soi, et qui n
14 e — et ce ah ! que j’écris ici, c’était alors une soudaine virulence de ma pensée, un élan contenu de certitude et de tendre luc
15 tête vers la vitre sale, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’amour s’est libéré dans tout mon être et s’élance vers ces
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
16 a catastrophe. Tout un âge, un climat de musique, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus,
17 eux monsieur, pour arroser au tuyau ses arbustes. Soudain , passant la tranche ocrée d’un bâtiment de trente étages, à mi-hauteu
18 à la suavité aiguë du petit jour. Et cette rumeur soudain de cris menus et de sifflets, de tous côtés, comme les premières gout
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
19 ndait vers la lumière, vers le grand lac doublant soudain le ciel au sortir du treizième tunnel, vers des parcs somptueux et se
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
20 plus. Tout se passe comme si la mémoire inventait soudain quelque forme que vient emplir le flot de l’émotion, mais n’est-ce pa
21 mine. Mais au carrefour d’autres destins croisés, soudain le rythme change en nous aussi, rompant la prévision, cette inertie.)
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
22 poitrine, exalté par l’effort et la vitesse. Mais soudain la tempête a fait silence autour de lui, et seul reste distinct le br
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
23 gros talons cloutés mordre dans le sol élastique. Soudain je suspendis mon pas : au bout de mon pied, dans un creux d’herbe, un