1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 t chez soi, dans les petits deux-pièces, que l’on souffre de l’inquisition des voisins. Ici c’est dans la rue seulement, et c’e
2 ine de cet esprit d’abstraction égoïste dont nous souffrons tous ? Enfin, n’est-il point trop facile de trouver son rythme de vie
3 out à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin.
4 moi une sorte de supériorité concrète dont je ne souffre pas dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon désir de sympat
5 ertain ordre de choses qui nous vexe et dont nous souffrons . Et il est très tentant d’appeler cette haine amour du peuple… Troisi
6 qu’il réfléchit plus que d’autres, par vocation, souffrira-t -il davantage de son état, tout au moins le comprendra-t-il plus profo
7 iennes. Mais ces formes étaient exclusives, elles souffriront de cette nouveauté, c’est à prévoir. Un écrivain qui se rend compte d
8 omme, tout se borne à une certaine « sympathie » ( souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment
9 qu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre des douleurs de l’enfantement… Car c’est en espérance que nous sommes
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 l’espèce de mauvaise humeur singulière dont nous souffrons ici, ma femme et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème
11 tions précises sur les causes de la crise dont il souffre et sur les remèdes qu’il estime nécessaires : il vous débite des clic