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e. Dans « passion » nous ne sentons plus « ce qui
souffre
» mais « ce qui est passionnant ». Et pourtant, la passion d’amour si
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ls en inventent comme à plaisir, — bien qu’ils en
souffrent
. Serait-ce alors pour le plaisir du romancier et du lecteur ? Mais c’
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al ; mais j’ai tant d’aise à vouloir ainsi que je
souffre
agréablement, et tant de joie dans ma douleur que je suis malade avec
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t d’un lit à l’autre en est le symbole). Quitte à
souffrir
(sa blessure se rouvre) et à risquer sa vie (il se sait épié). Mais l
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d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il
souffre
volupté, même quand il croit aimer un être… On parle trop de nirvana
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un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à
souffrir
. Ainsi lamente le Moi spirituel d’un disciple du sauveur Mani, dans
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sure même où elle est déraisonnable, où elle fait
souffrir
, où elle exerce ses ravages aux dépens du monde et de soi. L’identifi
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ique de Peire de Rogiers : Âpre tourment je dois
souffrir
Pour chagrin d’elle que j’ai si grand Mon cœur ne s’en doit point déf
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rtification des sens et de la volonté, mais l’âme
souffre
séparation et réjection, dans le temps même de la plus vive ardeur de
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ite Ogrin dans sa cellule. Rencontre de celui qui
souffre
pour son Dieu, et des amants qui souffrent pour un autre Amour… Ils s
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elui qui souffre pour son Dieu, et des amants qui
souffrent
pour un autre Amour… Ils se repentent (c’est la première et dernière
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mour courtois, dans sa pureté première, aime pour
souffrir
, pour « pâtir »…] d) Ce n’est pas dans les pauvres extravagances des
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Dame qu’il entend parler : — Mes bien-aimés, ores
souffrez
en paix que votre espérance demeure, autant qu’il me plaira, là où se
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nsuelle et volontiers pornographique des fabliaux
souffre
du même irréalisme, en fin de compte, que l’idéal des épopées courtoi
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goût du malheur, à cette époque. « J’ai honte de
souffrir
les maux dont je me plains », dit-il plus bas. C’est donc la honte qu
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onte qui est cause de son mensonge. En vérité, il
souffre
de l’absence d’un obstacle entre son Angélique, trop fidèle, et lui-m
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jusqu’à Phèdre, la fin du xviie siècle français
souffre
ou bénéficie, comme on voudra, d’une première éclipse du mythe dans l
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onnu… Adieu ! Aimez-moi donc toujours, faites-moi
souffrir
de pires douleurs encore ! » Vers la fin du xviiie siècle, c’est une
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ure privé d’assouvissement, et c’est le besoin de
souffrir
. Un corps social qui le cultive, s’alanguit, comme l’a montré le décl
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au cœur de subir. Point de bonté chez qui n’a pas
souffert
: sa fantaisie perd le contact vital, et tout pouvoir de « sympathie
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le premier à décrire ces erreurs, c’est qu’il en
souffrit
plus que d’autres et avec plus de résolution de s’y soustraire. Mais
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subversives de l’esprit. La morale du mariage en
souffre
évidemment, mais cela n’est pas d’une gravité urgente, puisqu’on sait
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nous disent ces hommes : « Nous en avons assez de
souffrir
pour des idées, des idéaux, des petites hypocrisies idéalisées et per
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onsciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime
souffrir
, et faire souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt, où pl
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n, et c’est pourquoi l’on aime souffrir, et faire
souffrir
. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forêt, où plus rien ne s’oppose
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« Hommes et femmes dès qu’ils passent leur seuil
souffrent
de jalousie », dit un poème tibétain189. C’est que, passant « leur se
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s qui toujours tournent à leur détriment. Le mari
souffre
des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sienne se tr
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ésobligeant : nous aimons trop nos illusions pour
souffrir
même qu’on nous les nomme… 4.De l’anarchie à l’eugénisme Cepend
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, donc ne soit plus, pour qu’il cesse de me faire
souffrir
, et qu’il n’y ait plus que « moi-le-monde » ! Mais l’amour du mariage
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cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de
souffrir
, acceptent notre jour. Et alors le mariage est possible. Nous sommes
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r brûlant Lui révéla la source Des peines dont il
souffrait
. Alors commença pour lui une autre vie. Il entra dans une vie nouvell