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Souvenir
d’Esztergom (juin 1938)b J’avais lu quelques-uns de ses poèmes en
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ce pas cela, la vraie gloire d’un poète : que son
souvenir
se confonde — inoubliable, inséparable — avec celui d’une belle journ
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ec celui d’une belle journée de son pays ? b. «
Souvenir
d’Esztergom », Nouvelle Revue de Hongrie, Budapest, n° 6, juin 1938,
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is, ce jour-là, ce fut pour moi foudroyant. Je me
souviens
qu’avant de me rendre à cette réunion, j’avais dit à quelqu’un : « Vo
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938. L’Europe entière allait mobiliser. Vous vous
souvenez
de cet après-midi du mercredi 28 septembre où les peuples prêtaient l
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Ce Nicolas ne m’avait jamais paru très excitant :
souvenir
d’école primaire, c’est tout dire. Mais tout d’un coup, me voilà pris
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auve la paix à la onzième heure, ce n’est plus un
souvenir
de manuel, c’est le Munich des Suisses, c’est l’éternel miracle du do
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serait pas déplacée ce soir, dans cette halte du
souvenir
et de l’amitié. Vraiment, quel danger y aurait-il à faire l’éloge d’u
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nion avec la masse dans le mystère des origines :
souvenirs
, mythologies, rites magiques, races, contraintes sacrées. C’est là ce
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is c’est en premier lieu la conscience nationale.
Souvenez
-vous des tragédies autrichienne et tchécoslovaque. L’armée ne vient q
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ien qu’elle marquera tout ce printemps dans notre
souvenir
, le dernier printemps de la paix… 5 juin 1939 L’origine de toutes nos
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r les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en
souviennent
, et que nos conformistes ne l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon
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ur du Saint-Gothard, notre bastion sacré, dans le
souvenir
de Nicolas de Flue. Et je me dis que la Providence nous veut vraiment