1
ois. C’est l’image du chat d’Alice in Wonderland.
Souvenez
-vous de ce Chat, immense et subversif, dont le rire a le don d’exaspé
2
l’interprétation. Mais si l’on n’en retient qu’un
souvenir
global, cette inoubliable atmosphère de cauchemar poursuivi dans la v
3
au Paradis perdu. Il faut citer ici une page des
Souvenirs
sur Stravinsky qui me paraît d’une importance extrême, non seulement
4
tiques les plus diverses, d’où naît-il, dans quel
souvenir
d’une patrie heureuse et perdue ? On aura bientôt fait de répondre en
5
i cruelle et intime que sa conscience en évite le
souvenir
(ou le refoule comme dira Freud), de telle manière que la cause secrè
6
arche se rechercher lui-même dans la série de ses
souvenirs
. Il sentait que l’existence n’a d’appui ferme que dans la chaîne inin
7
’appui ferme que dans la chaîne ininterrompue des
souvenirs
.90 » Mais, comme le note Albert Béguin, Moritz à cet endroit « tourne
8
saisir la pensée salvatrice. » C’est qu’il est un
souvenir
interdit, trop douloureux pour être revécu. Le moi malade échoue à se
9
éclats fugitifs ou « illuminations », pareils aux
souvenirs
d’un rêve qui s’efface. Cela dont ils voulaient parler, cet Indicible