1 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
1 s perdus : ils naissent à l’heure où on les perd. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et Rilke, et la Vienne de Schubert
2 entre nous, ce fut simplement l’avant-guerre, les souvenirs de notre enfance. Et voici que ce Temps Perdu, tout d’un coup, est en
3 c’est fini. Brève dispense, le temps d’un peu se souvenir … Il faut se lever. Il faut entrer résolument dans le grand jour du si
2 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
4 ien qu’elle marquera tout ce printemps dans notre souvenir , le dernier printemps de la paix… 5 juin 1939 Le désarroi de l’
3 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
5 isons qui nous firent adopter ce prénom. C’est un souvenir de France et de la paix française, qui nous émeut comme un adieu à la
4 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
6 que fois que j’allume cet œil vert — pays perdus, souvenirs saccagés. S’il y avait une victoire enfin, ce serait un retour au pas
7 alors ? Saurions-nous mieux le vivre, augmenté du souvenir de sa perte ? Mais le passé ne reviendra jamais, ce bon vieux temps q
5 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
8 monde pourrait donc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette musique ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valé
6 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
9 5 mai 1941 Recette pour vivre de peu. — Je me souviens de ce sous-titre de mon Journal d’un intellectuel en chômage . Je di
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
10 gé d’une manière indicible… Ici remonte en moi le souvenir d’un rêve que j’eus en 1939, un peu avant de quitter Paris. (Je l’ai
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
11 agine que cela tient à sa mémoire profonde. Il se souvient — non pas de ces épreuves-là précisément, car on n’avait jamais rien
12 ons plutôt d’une sobriété devant le destin. Il se souvient que tout peut arriver, même le pire. Il pressent que le sort, l’État,
13 haïkovski qu’on entend siffler dans la rue… Je me souviens de ce que j’ai sous les yeux : je le vois déjà comme je me le rappell
14 ie, au jour qui point, quand toutes choses et les souvenirs d’hier changent de poids et de millésime, quand les mouettes éclosent
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
15 race d’un sabot vierge. Fin d’octobre 1943 Souvenir d’un orage en Virginie. — Grands plateaux onduleux et livrés aux chev
10 1946, Journal des deux mondes. Intermède. Mémoire de l’Europe
16 Elle avait les pudeurs de l’amour… Quand, je me souviens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce q
11 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
17 rdorés. Pourquoi ces échanges éperdus ? Est-ce en souvenir du seul cadeau de Paix jamais fait à l’humanité ? Ou bien cette fièvr
12 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
18 n point trouver, justement. Tout est pareil à mes souvenirs , à peine un peu plus ressemblant. Tout est intact. La brusquerie des