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isme interne comme visant à la division de l’État
souverain
, mais chose curieuse, cela ne l’empêche nullement de condamner le féd
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mble de la vie politique selon laquelle un peuple
souverain
délègue, en vue de sa sauvegarde, une part de sa souveraineté à une o
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que la Suisse a résolu avec ses 25 petits cantons
souverains
. La différence des superficies était certes importante au temps des d
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, et dont les chefs réunis forment l’exécutif, le
souverain
étant le peuple. Cela me paraît un modèle parfaitement valable pour l
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: neutralité, fédéralisme, démocratie directe. Le
souverain
, en Suisse, c’est le peuple. Vous lisez dans nos journaux : « Le souv
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st le peuple. Vous lisez dans nos journaux : « Le
souverain
s’est prononcé hier. » Ce n’est pas une manière de parler, c’est la r
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servir l’État ? C’est lui qui est un service. Le
souverain
gouverne ; le Conseil fédéral, lui, exécute, mais ne gouverne pas les
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e 1848 porte à l’article 3 que « les cantons sont
souverains
en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par la Constitution f
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les, que l’État national centralisé et absolument
souverain
, c’est l’aboutissement nécessaire, inévitable et naturel de toute l’é
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ous ne croyons pas à une Europe des États-nations
souverains
. Je l’ai souvent dit : ce serait une amicale des misanthropes — chose
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. Or, il y a vingt-cinq Suisses, vingt-cinq États
souverains
(selon notre Constitution) et quoi de commun ? Essayons de le voir de
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’union — au stade des États-nations qui se disent
souverains
, se veulent indépendants, et restent tout-puissants dans leurs fronti
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. Or, il y a vingt-cinq Suisses, vingt-cinq États
souverains
(selon notre Constitution) et quoi de commun ? Essayons de le voir de
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se mettent à dénoncer l’État national centralisé,
souverain
et bardé de frontières, comme une forme politique déjà inadéquate, à
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Un modèle périmé L’État-nation, qui se dit
souverain
absolu, est manifestement trop petit pour jouer un rôle réel à l’éche
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isé selon la formule napoléonienne, et absolument
souverain
selon la formule de l’absolutisme, donnée d’abord par Jean Bodin en 1
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e. Je ne crois pas à une Europe des États-nations
souverains
, parce qu’on ne peut pas fonder l’union sur l’obstacle par excellence
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us le dire : c’est le plus petit. En tant qu’État
souverain
, un et indivisible, la France est trop grande, et il n’en va pas autr