1 du gérer la terre. Qui s’en sont octroyé le droit souverain . Eux seuls qui en avaient les moyens. Et vous voyez ce qu’ils en ont

2 ons donc un responsable incontesté, l’État-nation souverain sur toutes choses et gens dans le cadre de ses frontières, l’État-nat

3 on. Une simple confédération fondée sur des États souverains serait contradictoire dans les termes, impraticable. C’est l’idéal qu

4 France et la Grande-Bretagne, nations soi-disant souveraines , et insistant plus encore que n’importe quelle autre sur leur souvera

5 Ramener le fédéralisme à une alliance entre États souverains , nos cantons ; et ramener du même coup la vie fédérale à la lutte pou

6 llement des États et ne se prétendaient nullement souveraines , mais voulaient rester autonomes, ce qui est tout à fait différent. L

7 hématique de vingt-cinq « cantons et demi-cantons souverains  » en 1848. La formule créatrice de la Suisse a été : des communes à l

8 communes à la fédération, et non pas : des États souverains à une alliance confédérale. (Le terme de canton comme État souverain

9 iance confédérale. (Le terme de canton comme État souverain est relativement récent : inconnu avant le xiiie siècle et fortement

10 çant à la fiction récente des cantons comme États souverains , seuls sujets juridiques de la fédération. Ensuite en renonçant à blo

11 ment le modèle 1848 d’une Confédération d’États «  souverains  »11 mais le modèle (beaucoup moins connu) d’un exécutif indépendant d

12 ain que la formule napoléonienne de l’État-nation souverain , indivisible et centraliste, n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hu

13 s urgent et vital de substituer aux États-nations souverains des pléiades de régions ou de très petits États « incapables de faire

14 briquée en 1848 par la réunion de 25 petits États souverains , le modèle d’une fédération des 27 États souverains du continent, mai

15 uverains, le modèle d’une fédération des 27 États souverains du continent, mais je vois dans le Conseil fédéral le modèle d’un gou

16 doute trop vieux pour surmonter l’idée de nation souveraine , dans laquelle j’ai été élevé. Ce sera l’affaire de votre génération.

17 et la servitude c’est la mort. La tyrannie est le souverain désordre. Au xxe siècle, la Suisse romande va devenir la mère patri

18 siècle, Jean Bodin avait défini celui-ci comme le souverain capable de « poser et de casser les lois », de « commencer et de fini

19 té formée d’États-nations qui se disent tous plus souverains les uns que les autres, qui s’imaginent chacun qu’ils vont pouvoir co

20 oi, c’est moi. Alors qu’en Suisse quand on dit le souverain , c’est toujours du peuple qu’on parle. Ce sont les États-nations et e

21 ieuse qu’est l’État-nation, obsédé par ses droits souverains , d’ailleurs de plus en plus fictifs. Peu d’idées neuves depuis Messin

22 rançaise » mais opposée aux prétentions de l’État souverain , et surtout « nettement favorable aux méthodes de la collaboration in

23 doute trop vieux pour surmonter l’idée de nation souveraine , dans laquelle j’ai été élevé. Ce sera l’affaire de votre génération…

24 core, la définition de Jean Bodin : le pouvoir du souverain consiste dans l’abandon que le peuple souverain lui a fait, une fois

25 u souverain consiste dans l’abandon que le peuple souverain lui a fait, une fois pour toutes, de sa souveraineté. Ce n’est donc n