1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
1 grande confiance dans le jeu politique des États souverains et des partis, quand il s’agit de surmonter les égoïsmes que les État
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
2 es les unes des autres, à l’imitation des États «  souverains  » ; par là même, elles se sont rendues dépendantes de l’État. En d’au
3 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
3 ale (mai 1954)r 1. Peut-on fédérer des États souverains  ? Parmi les fédérations réussies, l’on peut citer la Suisse sans s
4 e date, la Suisse n’était qu’une alliance d’États souverains . Pendant des siècles, leur lien légal avait consisté dans une Diète,
5 e Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des cantons souverains , pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d’emprise su
6 Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans leur ensemb
7 nfédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par la Constitution f
4 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
8 in), quelques mariages de princesses russes à des souverains occidentaux, français ou danois, et les tentatives de Luther pour s’e
9 Espagne et à Paris, qui le saluera comme un grand souverain . Pour Daniel Defoe, qui écrit sur lui toute une étude, « il est le se
5 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
10 cause de sa division en petits États soi-disant «  souverains  » (exemple de la crise de Suez). — L’Europe, foyer vivant d’une civil
6 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
11 irréductiblement, de tout leur être de nations «  souveraines  » ?72 Quand on nous affirme que le xxe siècle ne sera pas celui du
12 qui l’un après l’autre se déclareront eux aussi «  souverains absolus », superiorem in terris non recognoscentes selon la formule d
13 is, c’est-à-dire d’environ cent-trente pays (plus souverains les uns que les autres) confrontés aux trois seuls vrais Grands. Ils
14 dépassement de l’ère des États-nations prétendus souverains , unitaires à tout prix au-dedans mais fauteurs de divisions au-dehors
15 vers l’union politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle au cours des vingt-deux dernières années, il n’e
7 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
16 votre utopie ! » « On ne peut passer des nations souveraines aux régions fédérées sans transition. Cela prendra des décennies. Ce
17 et même territoire sur lequel cet État se déclare souverain . — Cette superposition forcée de réalités radicalement hétérogènes co
18 il les serve, au lieu de prétendre à les régir en souverain . Je demande la division du phénomène État en autant de foyers, et sa
8 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
19 t avec les tâches sociales d’aujourd’hui. L’agent souverain de cette politique-là n’est jamais le Peuple mais l’État, substitut d
9 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
20 auté, il est devenu — au moins en prétention — le Souverain totalitaire. 2. L’enseignement aux trois degrés et la formation profe
21 l de l’Europe au lieu des mythes de l’État-nation souverain et des mensonges qui seuls les ont accrédités dans les esprits depuis
10 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
22 vent aujourd’hui divisés en 25 nations à peu près souveraines , une à une, parfaitement impuissantes au total.   4e motif. — Mais i
23 Churchill à Zurich, sur la base des États-nations souverains — et qu’ensuite on irait plus loin. Or nous n’avons pas progressé d’u
24 manifeste le fait que leurs pays n’étaient plus «  souverains  ». Ce mythe n’a plus d’autre existence que négative. En son nom l’on
25 te de l’État-nation. L’État-nation qui se prétend souverain absolu est manifestement trop petit pour jouer un rôle réel à l’échel
11 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
26 ossibles du simple fait que l’État-nation se veut souverain unique, indivisible et absolu, dans tous les domaines (sauf le religi
27 ourd’hui sans force : sa division en État-nations souverains — qui a causé les guerres mondiales et donc sa ruine — c’est cela aus