1
grande confiance dans le jeu politique des États
souverains
et des partis, quand il s’agit de surmonter les égoïsmes que les État
2
es les unes des autres, à l’imitation des États «
souverains
» ; par là même, elles se sont rendues dépendantes de l’État. En d’au
3
ale (mai 1954)r 1. Peut-on fédérer des États
souverains
? Parmi les fédérations réussies, l’on peut citer la Suisse sans s
4
e date, la Suisse n’était qu’une alliance d’États
souverains
. Pendant des siècles, leur lien légal avait consisté dans une Diète,
5
e Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des cantons
souverains
, pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d’emprise su
6
Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons
souverains
de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans leur ensemb
7
nfédération suisse. Article 3. — Les cantons sont
souverains
en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par la Constitution f
8
in), quelques mariages de princesses russes à des
souverains
occidentaux, français ou danois, et les tentatives de Luther pour s’e
9
Espagne et à Paris, qui le saluera comme un grand
souverain
. Pour Daniel Defoe, qui écrit sur lui toute une étude, « il est le se
10
cause de sa division en petits États soi-disant «
souverains
» (exemple de la crise de Suez). — L’Europe, foyer vivant d’une civil
11
irréductiblement, de tout leur être de nations «
souveraines
» ?72 Quand on nous affirme que le xxe siècle ne sera pas celui du
12
qui l’un après l’autre se déclareront eux aussi «
souverains
absolus », superiorem in terris non recognoscentes selon la formule d
13
is, c’est-à-dire d’environ cent-trente pays (plus
souverains
les uns que les autres) confrontés aux trois seuls vrais Grands. Ils
14
dépassement de l’ère des États-nations prétendus
souverains
, unitaires à tout prix au-dedans mais fauteurs de divisions au-dehors
15
vers l’union politique à partir des États-nations
souverains
étant demeurée nulle au cours des vingt-deux dernières années, il n’e
16
votre utopie ! » « On ne peut passer des nations
souveraines
aux régions fédérées sans transition. Cela prendra des décennies. Ce
17
et même territoire sur lequel cet État se déclare
souverain
. — Cette superposition forcée de réalités radicalement hétérogènes co
18
il les serve, au lieu de prétendre à les régir en
souverain
. Je demande la division du phénomène État en autant de foyers, et sa
19
t avec les tâches sociales d’aujourd’hui. L’agent
souverain
de cette politique-là n’est jamais le Peuple mais l’État, substitut d
20
auté, il est devenu — au moins en prétention — le
Souverain
totalitaire. 2. L’enseignement aux trois degrés et la formation profe
21
l de l’Europe au lieu des mythes de l’État-nation
souverain
et des mensonges qui seuls les ont accrédités dans les esprits depuis
22
vent aujourd’hui divisés en 25 nations à peu près
souveraines
, une à une, parfaitement impuissantes au total. 4e motif. — Mais i
23
Churchill à Zurich, sur la base des États-nations
souverains
— et qu’ensuite on irait plus loin. Or nous n’avons pas progressé d’u
24
manifeste le fait que leurs pays n’étaient plus «
souverains
». Ce mythe n’a plus d’autre existence que négative. En son nom l’on
25
te de l’État-nation. L’État-nation qui se prétend
souverain
absolu est manifestement trop petit pour jouer un rôle réel à l’échel
26
ossibles du simple fait que l’État-nation se veut
souverain
unique, indivisible et absolu, dans tous les domaines (sauf le religi
27
ourd’hui sans force : sa division en État-nations
souverains
— qui a causé les guerres mondiales et donc sa ruine — c’est cela aus