1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
1 e communauté économique ? Qu’une alliance d’États souverains  ? Ne doit-elle pas être au contraire, l’ensemble des Européens, de le
2 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
2 , une Europe confédérée. Une Europe indépendante, souveraine et dénucléarisée : une défense européenne basée sur la responsabilité
3 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
3 orité ecclésiastique. Dans le même temps, l’Ordre souverain de Malte est divisé en nations sous le nom de langues. On retrouve ce
4 vient de marquer l’avènement de l’ère des nations souveraines et rivales succédant à l’ère de la christianitas, seul nom usuel, jus
5 emps déterminé. Le citoyen est « franc sujet » du souverain , seule « source de toute autorité ». Ses droits ne sont que « privilè
6  privilèges » et révocables à tout instant par le souverain , lequel n’est pas obligé par la loi70, acte unilatéral et non contrat
7 le ou la plupart d’iceluy en corps a la puissance souveraine  ; l’aristocratie quand la moindre partie a la souveraineté en corps,
8 umanisée par rien au monde contre l’arbitraire du souverain  : orgueil ou folie d’un monarque, ignorance populaire, égoïsme d’un c
9 étaires, ou même de son conseil. Dès 1793, l’État souverain (Comité provisoire, Comité de salut public, etc. jusqu’aux conseils d
10 ctuel de division de l’Europe en 30 États-nations souverains qui, pour mieux affirmer leur souveraineté, refusent de se fédérer à
11 nt pas l’idée. » (p. 216) « Quand on disait alors souverain , on entendait simplement supérieur : c’est le sens étymologique. » Su
12 Oyseau, Traicté des Seigneuries, 1609). Le prince souverain doit être fidèle à sa mission divine : « Il n’est libre ni quant à la
13 ineté du peuple » (p. 235) car « le peuple devenu souverain , il est contradictoire qu’il se lie lui-même. » (p. 234) Survient l’â
14 et même terroriste. Ce jacobinisme a émancipé le Souverain , en renversant l’empire antérieur de la Loy. Liberté pour le Souverai
15 ant l’empire antérieur de la Loy. Liberté pour le Souverain , c’est la devise du xviiie siècle. Cette liberté consiste pour le So
16 du xviiie siècle. Cette liberté consiste pour le Souverain à n’être plus tenu par des règles ; désormais il formule les règles à
17 mble des citoyens. » Si le peuple est ici déclaré souverain , c’est l’État qui dispose du pouvoir par la police et par l’argent. E
18 Régime la plénitude de puissance de la volonté du souverain . En devenant l’attribut de la « Nation », en réalité : de l’État — co
19 ore : « Ou bien la nation française existe une et souveraine , ou bien elle n’est plus » (Lettre ouverte aux Français pour la conqu
4 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
20 à la moulinette de commissions nationales aussi «  souveraines  » que leurs fonctionnaires sont anonymes — la Conférence des ministre