1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 range navigation, errante et solitaire. Mais toi, souverain de la mer blanchissante, ébranleur de la terre, montre-toi pour moi b
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
2 autant la suprématie du Saint-Empire que celle du Souverain Pontife. Philippe le Bel, contre l’empereur et contre Boniface VIII,
3 II, représente pour la première fois les droits «  souverains  » de l’État national. Comment se situe Dante dans ce drame ? Pour lu
4 ional entre les princes, qu’il admet d’ailleurs «  souverains  », ce qui ne facilite rien … Mais si ces cités et ces princes nombre
5 afin qu’elles soient amendées et changées par le Souverain Pontife, si cela est juste ; si non elles doivent être confirmées et
6 e pose, c’est la coexistence dans la paix d’États souverains  ; il voit également que le moyen judiciaire de vider les litiges entr
7 moyen judiciaire de vider les litiges entre États souverains est l’arbitrage. Il recommande des mesures dont beaucoup étaient conn
8 raisonnement est l’existence de l’État, du prince souverain , rex qui non recognoscit superiorem in terris… Or, l’affirmation abso
9 point de chef auquel tous veuillent obéir. Ni au Souverain Pontife ni à l’empereur on ne rend leur dû. Il n’est plus de respect
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
10 st imaginée que sous la forme d’une coalition des Souverains . La crise profonde de la Réforme n’est pas ressentie comme divisant l
11 es conquistadores vont lui apporter les titres de souverain des Indes et de la Terre ferme de la mer Océane, et de dominateur de
12 sité d’instaurer un pouvoir supérieur à celui des souverains nationaux, ils se contentent de vitupérer la guerre et de ridiculiser
13 condition qu’ils soient. C’est pourquoi tout État souverain , république ou royaume, quoique complet en soi et fermement assis, es
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
14 e que seule la faiblesse pourrait être opposée au souverain de l’Allemagne et d’un si grand nombre de races et de royaumes. Il es
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
15 merce par tout le monde. Aux monarques et princes souverains de ce temps. Ses 249 grandes pages ne comportent pas de divisions en
16 apporter à l’arbitrage des Potentats et Seigneurs souverains  : Ce faisant ils gaigneroient l’amitié de leurs semblables, pour s’en
17 roit necessaire de choisir une ville, où tous les Souverains eussent perpétuellement leurs ambassadeurs, afin que les differens qu
18 qui concernent la bonne intelligence de tous les souverains respectivement l’un avec l’autre, dont le premier et le plus importan
19 la Savoie augmentée du Milanais) ; 4 Républiques souveraines  : Venise, l’Italie, la Suisse, la Belgique (pour la définition de ces
20 pouvoir de trancher tout différend, tant entre un souverain et son peuple qu’entre différents États. Ils ont pour mission de régl
21 ispositions prévues par Sully pour l’élection des souverains des trois royaumes chargés d’assurer la défense de l’Europe à l’Est.
22 de l’Europe, deux dispositions : d’une part leurs souverains devront être élus par un collège composé de huit souverains : le pape
23 devront être élus par un collège composé de huit souverains  : le pape, l’empereur, les rois de France, d’Espagne, d’Angleterre, d
24 , de Suède et de Lombardie, d’autre part ces huit souverains seront obligés par devoir d’alliance à défendre ces royaumes contre t
25 es cantons suisses. Le devoir d’alliance des huit souverains joue également pour Venise et le royaume de Sicile. Enfin, le plan Su
26 onné les Provinces-Unies des Pays-Bas97. Si les souverains d’Europe, qui représentent cette société ou cet état indépendant des
27 cela paraîtrait utile ; pour porter devant cette souveraine assemblée tous les différends en suspens qui n’auraient pu être réglé
28 ible de connaître chaque année la valeur des pays souverains dont les délégués constitueront cette auguste assemblée, on pourra dé
29 ifférents côtés, plus je le trouve avantageux aux souverains . C’est l’établissement d’un arbitrage permanent entre eux pour termin
30 iblement de tous les maux que la Guerre cause aux Souverains d’Europe & à leurs Sujets, je pris la résolution de pénétrer jusq
31 t attaché à la nature des Souverainetez & des Souverains , qu’il fût absolument sans remède, je me mis à creuser la matière pou
32 quelques réflexions sur la nécessité où sont les Souverains d’Europe, comme les autres hommes, de vivre en Paix, unis par quelque
33 e être le plus haut degré de prudence, auquel les Souverains d’Europe & les ministres ayent porté leur politique. Je ne fus pa
34 vation du Commerce. … Je cherchai ensuite si les Souverains ne pourraient pas trouver quelque sûreté suffisante de l’exécution de
35 ver sans cela. … En examinant le gouvernement des Souverains d’Allemagne, je ne trouvai pas plus de difficultez à former de nos jo
36 cet Ouvrage… Extraits du IV e Discours I. — Les Souverains présens par leurs Députez soussignez sont convenus des articles suiva
37 une Union permanente & perpétuelle entre les Souverains soussignez, & s’il est possible entre tous les Souverains chrétie
38 oussignez, & s’il est possible entre tous les Souverains chrétiens, dans le dessein de rendre la Paix inaltérable en Europe, &
39 tte vue l’Union fera, s’il est possible, avec les Souverains Mahometans ses voisins, des Traitez de Ligue offensive & défensiv
40 ant toutes les sûretez possibles réciproques. Les Souverains seront perpétuellement représentés par leurs Députez dans un Congrez
41 re les Séditieux & les Rebelles. IV. — Chaque Souverain se contentera pour lui & pour ses Successeurs du Territoire qu’il
42 u qu’il doit posséder par le Traité ci-joint… Les Souverains ne pourront entr’eux faire d’échange d’aucun Territoire, ni signer au
43 ce, ou autres matières entre les Sujets de divers Souverains , au-dessus de dix mille livres : les autres procez de moindre conséqu
44 es Juges du lieu où demeure le Défenseur : chaque Souverain prêtera la main à l’exécution des Jugemens des Chambres du Commerce,
45 me si c’étoient ses propres Jugemens… VIII. — Nul Souverain ne prendra les armes & ne fera aucune hostilité que contre celui
46 ion, & aux trois quarts pour la défensive… Le Souverain qui prendra les armes avant la déclaration de guerre de l’Union, ou q
47 at d’Europe vingt-quatre Sénateurs ou Députez des Souverains unis, ni plus, ni moins ; sçavoir, France, Espagne, Angleterre, Holla
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
48 vingt ans pour apaiser les fièvres guerrières des souverains d’Europe. Un grand seigneur livonien, J. H. von Lilienfeld, publie à
49 s serait transférée au congrès ; 2° un « Tribunal souverain  » appliquerait aux États un Code de droit international, et désignera
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
50 ccident, et mettre l’Église dans un bon ordre. Un Souverain qui le veut bien peut préserver ses États de la peste ; la maison de
51 te s’est arrêtée de mon tems à ses frontières. Un Souverain pourrait encore garantir ses États de la famine. Mais pour faire cess
52 ingulières. Car outre le tsar Pieter Alexiewiecz, souverain Seigneur des Russes et presque de tout le Nord, nous apprenons que Ca
53 ême n’est qu’un ensemble de cités libres dont les souverains sont indépendants et à la tête desquelles se trouve l’empereur… Lorsq
54 lles se trouve l’empereur… Lorsque des puissances souveraines s’unissent en des ligues perpétuelles ou temporaires, elles forment n
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
55 mmerce, des arts, des colonies, ont mis entre les souverains  ; la multitude des rivières et la variété de leur cours, qui rend tou
56 i bien des difficultés, ils auront ordre de leurs souverains respectifs de signer la confédération générale que je suppose sommair
57 perpétuelle dépend uniquement du consentement des souverains , et n’offre point à lever d’autre difficulté que leur résistance. San
58 ésistance. Sans doute ce n’est pas à dire que les souverains adopteront ce projet (qui peut répondre de la raison d’autrui ?) mais
59 ques plus sévères. Pour l’abbé, c’est aux princes souverains qu’il appartient de convoquer le Congrès européen. Pour Rousseau, c’e
60 on de Dieu même que parce qu’il est au ciel ? Les souverains se soumettront-ils dans leurs querelles à des voies juridiques, que t
61 en comprend plusieurs ? Partagera-t-on l’autorité souveraine  ? ou bien doit-on la concentrer dans une seule ville et assujettir to
62 aire ni l’un ni l’autre. Premièrement, l’autorité souveraine est simple et une, et l’on ne peut la diviser sans la détruire. En se
63 et de la liberté, et que ces mots de sujet et de souverain sont des corrélations identiques dont l’idée se réunit sous le seul m
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
64 sont au moins multipliées en raison du nombre des souverains  ; et un Julien et une Sémiramis peuvent régner dans le nord en même t
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
65 ncipes étaient refusés en fait par tous nos États souverains . C’est pourquoi l’Anglais Penn, s’il n’a pu faire l’Europe, a contrib
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
66 a totalité des hommes. Une corporation qui se dit souveraine , blesse grièvement l’humanité, elle est en pleine révolte contre le b
67 e ne s’est élevé au véritable principe de l’unité souveraine , de la confédération individuelle. Au nom — pour le moins paradoxal 
68 rporations (États) et des individus qui se disent souverains , déclare solennellement, sous les auspices des droits de l’homme : Ar
69 roits de l’homme : Art. I. — Il n’y a pas d’autre souverain que le genre humain. Art. II. — Tout individu, toute commune qui reco
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
70 re à aucune contrainte légale extérieure ; et son souverain met sa gloire à pouvoir disposer, sans qu’il ait lui-même à courir au
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
71 De même que les rapports de citoyen à citoyen, de souverain à sujet furent complètement transformés par la Réformation, de même d
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
72 qu’on m’a volées. Dans cette réunion de tous les souverains , nous eussions traité de nos intérêts en famille, et compté de clerc
73 s fussent réduites désormais à la seule garde des souverains , etc., etc. Dans son esprit, demeuré jacobin — et nullement fédérali
74 t la confédération des grands peuples. Le premier souverain qui, au milieu de la première grande mêlée, embrassera de bonne foi l
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
75 possible de la Sainte-Alliance fut imposé par des souverains qui, très loin d’« embrasser de bonne foi la cause des peuples », ne
76 e savoir : Comment on peut restreindre le pouvoir souverain sans le détruire. On s’est demandé si le vrai but du livre n’était p
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
77 de cette manière la nécessité de la présence d’un souverain dans un pays d’une étendue raisonnable avec l’unité d’ensemble d’une
78 depuis, et bien qu’elle existât à côté du pouvoir souverain et se mêlât quelquefois à lui, était dès lors une puissance purement
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
79 entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains Vers 1826, un philosophe français spiritualiste et libéral, Théodor
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
80 mblée qui sera comme votre âme à tous, un concile souverain et populaire qui décidera, qui jugera, qui résoudra tout en loi, qui
81 ples, par le véritable arbitrage d’un grand sénat souverain qui sera à l’Europe ce que le parlement est à l’Angleterre, ce que la
82 st-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai Souverain , le Législateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’État, il a
83 ationalité européenne » sur le modèle des Nations souveraines et uniformes qui composent l’Europe ? Le problème s’est révélé insolu
84 s d’une vraie fédération pour les cantons jadis «  souverains  » de son pays, recule devant cette solution lorsqu’il s’agit de l’app
85 tats européens se considèrent comme des personnes souveraines et sont tous décidés à affirmer leur souveraineté et à se soustraire
86 tat européen unique, auquel les États jusqu’alors souverains devraient s’incorporer, est irréalisable. Bluntschli propose alors u
87 able. Bluntschli propose alors une Union d’États souverains (Staatenbund) dirigée par un Conseil Fédéral représentant les États e
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
88 es des deux capitales, Berlin et Vienne, dont les souverains sont les seuls obstacles… … Au besoin, si le cas le requiert, il jett
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
89 et la France qui a toujours possédé une habileté souveraine à présenter, sous une forme charmante et séduisante, jusqu’aux tournu
90 r toutes les nationalités ayant pris forme d’État souverain est aussi contraire à l’Histoire et étrangère à la réalité, que l’Éta
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
91 pe ne comptait en 1914 pas moins de vingt nations souveraines . Après les Traités de Versailles, Trianon et St-Germain, elle en comp
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
92 e 1930. La dernière tentative pour unir des États souverains considérés comme raisonnables, échouait devant le déchaînement de sou
93 gine l’existence sur ce continent de trente États souverains . Il importe de remédier à cette anarchie par la création d’une Union
94 le de la Suisse d’aujourd’hui. Quel est ce remède souverain  ? C’est de reformer la famille européenne, dans toute la mesure où no
95 e l’Europe de transférer certains de leurs droits souverains pour les exercer désormais en commun. » En fait, le Conseil de l’Euro