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range navigation, errante et solitaire. Mais toi,
souverain
de la mer blanchissante, ébranleur de la terre, montre-toi pour moi b
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autant la suprématie du Saint-Empire que celle du
Souverain
Pontife. Philippe le Bel, contre l’empereur et contre Boniface VIII,
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II, représente pour la première fois les droits «
souverains
» de l’État national. Comment se situe Dante dans ce drame ? Pour lu
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ional entre les princes, qu’il admet d’ailleurs «
souverains
», ce qui ne facilite rien … Mais si ces cités et ces princes nombre
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afin qu’elles soient amendées et changées par le
Souverain
Pontife, si cela est juste ; si non elles doivent être confirmées et
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e pose, c’est la coexistence dans la paix d’États
souverains
; il voit également que le moyen judiciaire de vider les litiges entr
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moyen judiciaire de vider les litiges entre États
souverains
est l’arbitrage. Il recommande des mesures dont beaucoup étaient conn
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raisonnement est l’existence de l’État, du prince
souverain
, rex qui non recognoscit superiorem in terris… Or, l’affirmation abso
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point de chef auquel tous veuillent obéir. Ni au
Souverain
Pontife ni à l’empereur on ne rend leur dû. Il n’est plus de respect
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st imaginée que sous la forme d’une coalition des
Souverains
. La crise profonde de la Réforme n’est pas ressentie comme divisant l
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es conquistadores vont lui apporter les titres de
souverain
des Indes et de la Terre ferme de la mer Océane, et de dominateur de
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sité d’instaurer un pouvoir supérieur à celui des
souverains
nationaux, ils se contentent de vitupérer la guerre et de ridiculiser
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condition qu’ils soient. C’est pourquoi tout État
souverain
, république ou royaume, quoique complet en soi et fermement assis, es
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e que seule la faiblesse pourrait être opposée au
souverain
de l’Allemagne et d’un si grand nombre de races et de royaumes. Il es
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merce par tout le monde. Aux monarques et princes
souverains
de ce temps. Ses 249 grandes pages ne comportent pas de divisions en
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apporter à l’arbitrage des Potentats et Seigneurs
souverains
: Ce faisant ils gaigneroient l’amitié de leurs semblables, pour s’en
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roit necessaire de choisir une ville, où tous les
Souverains
eussent perpétuellement leurs ambassadeurs, afin que les differens qu
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qui concernent la bonne intelligence de tous les
souverains
respectivement l’un avec l’autre, dont le premier et le plus importan
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la Savoie augmentée du Milanais) ; 4 Républiques
souveraines
: Venise, l’Italie, la Suisse, la Belgique (pour la définition de ces
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pouvoir de trancher tout différend, tant entre un
souverain
et son peuple qu’entre différents États. Ils ont pour mission de régl
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ispositions prévues par Sully pour l’élection des
souverains
des trois royaumes chargés d’assurer la défense de l’Europe à l’Est.
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de l’Europe, deux dispositions : d’une part leurs
souverains
devront être élus par un collège composé de huit souverains : le pape
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devront être élus par un collège composé de huit
souverains
: le pape, l’empereur, les rois de France, d’Espagne, d’Angleterre, d
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, de Suède et de Lombardie, d’autre part ces huit
souverains
seront obligés par devoir d’alliance à défendre ces royaumes contre t
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es cantons suisses. Le devoir d’alliance des huit
souverains
joue également pour Venise et le royaume de Sicile. Enfin, le plan Su
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onné les Provinces-Unies des Pays-Bas97. Si les
souverains
d’Europe, qui représentent cette société ou cet état indépendant des
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cela paraîtrait utile ; pour porter devant cette
souveraine
assemblée tous les différends en suspens qui n’auraient pu être réglé
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ible de connaître chaque année la valeur des pays
souverains
dont les délégués constitueront cette auguste assemblée, on pourra dé
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ifférents côtés, plus je le trouve avantageux aux
souverains
. C’est l’établissement d’un arbitrage permanent entre eux pour termin
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iblement de tous les maux que la Guerre cause aux
Souverains
d’Europe & à leurs Sujets, je pris la résolution de pénétrer jusq
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t attaché à la nature des Souverainetez & des
Souverains
, qu’il fût absolument sans remède, je me mis à creuser la matière pou
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quelques réflexions sur la nécessité où sont les
Souverains
d’Europe, comme les autres hommes, de vivre en Paix, unis par quelque
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e être le plus haut degré de prudence, auquel les
Souverains
d’Europe & les ministres ayent porté leur politique. Je ne fus pa
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vation du Commerce. … Je cherchai ensuite si les
Souverains
ne pourraient pas trouver quelque sûreté suffisante de l’exécution de
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ver sans cela. … En examinant le gouvernement des
Souverains
d’Allemagne, je ne trouvai pas plus de difficultez à former de nos jo
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cet Ouvrage… Extraits du IV e Discours I. — Les
Souverains
présens par leurs Députez soussignez sont convenus des articles suiva
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une Union permanente & perpétuelle entre les
Souverains
soussignez, & s’il est possible entre tous les Souverains chrétie
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oussignez, & s’il est possible entre tous les
Souverains
chrétiens, dans le dessein de rendre la Paix inaltérable en Europe, &
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tte vue l’Union fera, s’il est possible, avec les
Souverains
Mahometans ses voisins, des Traitez de Ligue offensive & défensiv
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ant toutes les sûretez possibles réciproques. Les
Souverains
seront perpétuellement représentés par leurs Députez dans un Congrez
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re les Séditieux & les Rebelles. IV. — Chaque
Souverain
se contentera pour lui & pour ses Successeurs du Territoire qu’il
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u qu’il doit posséder par le Traité ci-joint… Les
Souverains
ne pourront entr’eux faire d’échange d’aucun Territoire, ni signer au
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ce, ou autres matières entre les Sujets de divers
Souverains
, au-dessus de dix mille livres : les autres procez de moindre conséqu
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es Juges du lieu où demeure le Défenseur : chaque
Souverain
prêtera la main à l’exécution des Jugemens des Chambres du Commerce,
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me si c’étoient ses propres Jugemens… VIII. — Nul
Souverain
ne prendra les armes & ne fera aucune hostilité que contre celui
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ion, & aux trois quarts pour la défensive… Le
Souverain
qui prendra les armes avant la déclaration de guerre de l’Union, ou q
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at d’Europe vingt-quatre Sénateurs ou Députez des
Souverains
unis, ni plus, ni moins ; sçavoir, France, Espagne, Angleterre, Holla
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vingt ans pour apaiser les fièvres guerrières des
souverains
d’Europe. Un grand seigneur livonien, J. H. von Lilienfeld, publie à
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s serait transférée au congrès ; 2° un « Tribunal
souverain
» appliquerait aux États un Code de droit international, et désignera
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ccident, et mettre l’Église dans un bon ordre. Un
Souverain
qui le veut bien peut préserver ses États de la peste ; la maison de
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te s’est arrêtée de mon tems à ses frontières. Un
Souverain
pourrait encore garantir ses États de la famine. Mais pour faire cess
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ingulières. Car outre le tsar Pieter Alexiewiecz,
souverain
Seigneur des Russes et presque de tout le Nord, nous apprenons que Ca
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ême n’est qu’un ensemble de cités libres dont les
souverains
sont indépendants et à la tête desquelles se trouve l’empereur… Lorsq
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lles se trouve l’empereur… Lorsque des puissances
souveraines
s’unissent en des ligues perpétuelles ou temporaires, elles forment n
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mmerce, des arts, des colonies, ont mis entre les
souverains
; la multitude des rivières et la variété de leur cours, qui rend tou
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i bien des difficultés, ils auront ordre de leurs
souverains
respectifs de signer la confédération générale que je suppose sommair
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perpétuelle dépend uniquement du consentement des
souverains
, et n’offre point à lever d’autre difficulté que leur résistance. San
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ésistance. Sans doute ce n’est pas à dire que les
souverains
adopteront ce projet (qui peut répondre de la raison d’autrui ?) mais
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ques plus sévères. Pour l’abbé, c’est aux princes
souverains
qu’il appartient de convoquer le Congrès européen. Pour Rousseau, c’e
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on de Dieu même que parce qu’il est au ciel ? Les
souverains
se soumettront-ils dans leurs querelles à des voies juridiques, que t
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en comprend plusieurs ? Partagera-t-on l’autorité
souveraine
? ou bien doit-on la concentrer dans une seule ville et assujettir to
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aire ni l’un ni l’autre. Premièrement, l’autorité
souveraine
est simple et une, et l’on ne peut la diviser sans la détruire. En se
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et de la liberté, et que ces mots de sujet et de
souverain
sont des corrélations identiques dont l’idée se réunit sous le seul m
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sont au moins multipliées en raison du nombre des
souverains
; et un Julien et une Sémiramis peuvent régner dans le nord en même t
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ncipes étaient refusés en fait par tous nos États
souverains
. C’est pourquoi l’Anglais Penn, s’il n’a pu faire l’Europe, a contrib
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a totalité des hommes. Une corporation qui se dit
souveraine
, blesse grièvement l’humanité, elle est en pleine révolte contre le b
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e ne s’est élevé au véritable principe de l’unité
souveraine
, de la confédération individuelle. Au nom — pour le moins paradoxal
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rporations (États) et des individus qui se disent
souverains
, déclare solennellement, sous les auspices des droits de l’homme : Ar
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roits de l’homme : Art. I. — Il n’y a pas d’autre
souverain
que le genre humain. Art. II. — Tout individu, toute commune qui reco
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re à aucune contrainte légale extérieure ; et son
souverain
met sa gloire à pouvoir disposer, sans qu’il ait lui-même à courir au
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De même que les rapports de citoyen à citoyen, de
souverain
à sujet furent complètement transformés par la Réformation, de même d
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qu’on m’a volées. Dans cette réunion de tous les
souverains
, nous eussions traité de nos intérêts en famille, et compté de clerc
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s fussent réduites désormais à la seule garde des
souverains
, etc., etc. Dans son esprit, demeuré jacobin — et nullement fédérali
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t la confédération des grands peuples. Le premier
souverain
qui, au milieu de la première grande mêlée, embrassera de bonne foi l
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possible de la Sainte-Alliance fut imposé par des
souverains
qui, très loin d’« embrasser de bonne foi la cause des peuples », ne
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e savoir : Comment on peut restreindre le pouvoir
souverain
sans le détruire. On s’est demandé si le vrai but du livre n’était p
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de cette manière la nécessité de la présence d’un
souverain
dans un pays d’une étendue raisonnable avec l’unité d’ensemble d’une
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depuis, et bien qu’elle existât à côté du pouvoir
souverain
et se mêlât quelquefois à lui, était dès lors une puissance purement
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entre les nations libérées à l’anarchie des États
souverains
Vers 1826, un philosophe français spiritualiste et libéral, Théodor
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mblée qui sera comme votre âme à tous, un concile
souverain
et populaire qui décidera, qui jugera, qui résoudra tout en loi, qui
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ples, par le véritable arbitrage d’un grand sénat
souverain
qui sera à l’Europe ce que le parlement est à l’Angleterre, ce que la
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st-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai
Souverain
, le Législateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’État, il a
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ationalité européenne » sur le modèle des Nations
souveraines
et uniformes qui composent l’Europe ? Le problème s’est révélé insolu
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s d’une vraie fédération pour les cantons jadis «
souverains
» de son pays, recule devant cette solution lorsqu’il s’agit de l’app
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tats européens se considèrent comme des personnes
souveraines
et sont tous décidés à affirmer leur souveraineté et à se soustraire
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tat européen unique, auquel les États jusqu’alors
souverains
devraient s’incorporer, est irréalisable. Bluntschli propose alors u
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able. Bluntschli propose alors une Union d’États
souverains
(Staatenbund) dirigée par un Conseil Fédéral représentant les États e
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es des deux capitales, Berlin et Vienne, dont les
souverains
sont les seuls obstacles… … Au besoin, si le cas le requiert, il jett
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et la France qui a toujours possédé une habileté
souveraine
à présenter, sous une forme charmante et séduisante, jusqu’aux tournu
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r toutes les nationalités ayant pris forme d’État
souverain
est aussi contraire à l’Histoire et étrangère à la réalité, que l’Éta
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pe ne comptait en 1914 pas moins de vingt nations
souveraines
. Après les Traités de Versailles, Trianon et St-Germain, elle en comp
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e 1930. La dernière tentative pour unir des États
souverains
considérés comme raisonnables, échouait devant le déchaînement de sou
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gine l’existence sur ce continent de trente États
souverains
. Il importe de remédier à cette anarchie par la création d’une Union
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le de la Suisse d’aujourd’hui. Quel est ce remède
souverain
? C’est de reformer la famille européenne, dans toute la mesure où no
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e l’Europe de transférer certains de leurs droits
souverains
pour les exercer désormais en commun. » En fait, le Conseil de l’Euro