1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 seulement des ressortissants de vingt-deux États souverains nommés cantons ; il n’y a pas de Français, mais des Bretons, des Basq
2 cs. En réalité, c’est contre l’anarchie des États souverains , alors naissants, qu’il voulait prémunir le peuple européen. Les même
3 gine l’existence sur ce continent de trente États souverains . Il importe de remédier à cette anarchie par la création d’une Union
4 par la fédération, jugulant l’anarchie des États souverains  ; — la prospérité par une économie à la fois libérée et organisée ; —
5 que moderne, de la nation étatisée qui se prétend souveraine absolument (ses chefs ont le droit de faire massacrer des millions d’
6 risant et prévoyant la cession de certains droits souverains à un futur pouvoir européen avait été introduite dans les constitutio
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
7 n dire plus ? Sur les quelque cent-trente nations souveraines qui divisent notre humanité, je ne compte guère que deux douzaines d’
8 s l’unir non plus par la concertation des États «  souverains  ». Il faut faire l’Europe sérieusement, mais dans le respect des diff
9 isme interne comme visant à la division de l’État souverain , mais chose curieuse, cela ne l’empêche nullement de condamner le féd
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
10 donc, une France non absolument et non totalement souveraine n’était plus la France. La seule évocation d’une atteinte possible à
11 encore, au début de 1848, des États parfaitement souverains . Tout le monde admettait, à ce moment-là, que les alliances qui exist
12 i existaient depuis des siècles entre les cantons souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pas une défense commune e
13 Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans leur ensemb
14 fédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par la Constitution f
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
15 irréductiblement, de tout leur être de nations «  souveraines  »28 ? Quand on nous affirme que le xxe siècle ne sera pas celui du
16 qui l’un après l’autre se déclareront eux aussi «  souverains absolus », superiorem in terris non recognoscentes, selon la formule
17 is, c’est-à-dire d’environ cent-trente pays (plus souverains les uns que les autres) confrontés aux trois seuls vrais Grands. Ils
18 dépassement de l’ère des États-nations prétendus souverains , unitaires au-dedans, diviseurs au-dehors, refusant à la fois l’auton
19 votre utopie ! » « On ne peut passer des nations souveraines aux régions fédérées sans transition, et cela prendra des décennies !
20 vers l’union politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle depuis un quart de siècle, il serait difficile d
21 t même territoire, sur lequel cet État se déclare souverain . — Cette superposition forcée de réalités radicalement hétérogènes co
22 anton (qui fut durant des siècles une principauté souveraine ) va donc mon allégeance patriotique. Neuchâtel fait partie de la fédé
23 il les serve, au lieu de prétendre à les régir en souverain . Je demande la division du phénomène État en autant de foyers, et sa
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
24 era de prétendre à l’exercer pour eux, quand « le souverain  » sera de nouveau le peuple, comme le voulait Rousseau, et comme on l