1
roust, ou Joyce, n’est-ce pas de la création ? Ce
style
nouveau, ces abîmes entrouverts, et ce maelstrom verbal qu’est l’Ulys
2
qu’est l’Ulysses ? D’intéressantes inventions de
style
décorant une vaste entreprise de démolitions. Cela ressemble à une cr
3
stence oisive de consommateurs : elle s’adapta au
style
de vie du milieu non producteur, antérieurement accédé au pouvoir, c’
4
ccédé au pouvoir, c’est-à-dire dans ce cas-là, au
style
de vie de la noblesse. Les « grandes familles » bourgeoises, surtout
5
et du serviteur — de Man oppose des éthiques, des
styles
de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une question plus
6
registrer les réussites ou les tricheries !) Leur
style
devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à traduire une
7
comme ils récitent correctement ! Mais dans leur
style
, tout est prudence, tout est refus, et mes affirmations ou mes questi
8
temps, ne fût-ce dans le meilleur cas, que par le
style
de sa description. Tout portrait porte plus ou moins la ressemblance
9
citatives, ne traduit pas une certaine carence de
style
et de pouvoir formateur ? Est-ce que toute leur histoire — je l’ai dé
10
a durée, une extension de notre propre absence de
style
, à des époques de grand style ? Est-ce que leur psychologie réductive
11
e propre absence de style, à des époques de grand
style
? Est-ce que leur psychologie réductive, perfectionnée par Freud, n’e
12
anières ou des pensées ou des passions, contre le
style
, contre le rythme singulier qui trahit en chacun de nous la lutte ouv
13
’origine de l’entreprise prévale un parti pris de
style
, une ardente finalité. Restaurer la valeur d’application des mots, c’
14
i forme le langage en puissance d’acte ; c’est le
style
qui traduit le dynamisme de l’esprit formateur. C’est donc une certai
15
. C’est donc une certaine imagination, un certain
style
qui permettront de penser avec les mains. La dialectique du conformis
16
t, le moins concret, voilà qui définit le mauvais
style
, en même temps que le style à succès. Le grand public trouve que cela
17
ui définit le mauvais style, en même temps que le
style
à succès. Le grand public trouve que cela fait plus poétique. Il croi
18
au réel, souvent « laid ». Et c’est ainsi que le
style
d’évasion rejoint les conformismes les plus fades. Mais à ces deux dé
19
c exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certain
style
de vie, tendre et tendu. Huitième vertu : le style Un style de
20
e de vie, tendre et tendu. Huitième vertu : le
style
Un style de vie ! On voit des condottieres. Il faudrait voir aussi
21
ndre et tendu. Huitième vertu : le style Un
style
de vie ! On voit des condottieres. Il faudrait voir aussi des artisan
22
touche d’autres hommes, qui ne savaient plus… Un
style
de vie : mais que celui qui le détient en vienne à s’exprimer, il n’e
23
en vienne à s’exprimer, il n’est pas sûr que son
style
écrit traduira les catégories dans lesquelles il existe en réalité. O
24
té aux fins qu’ils déclarent poursuivre, que leur
style
est conditionné par leur action, par la structure même des problèmes
25
s ce sens ? Considéré de la sorte, le problème du
style
déborde infiniment le domaine, ici symbolique, de l’expression : il d
26
ls croient antagonistes. Ils ne voient pas que le
style
de leur action contredit pratiquement leur but, et les conduit sur un
27
t tous n’avoir que des buts défensifs. Ainsi le «
style
» militaire contredit les fins humaines alléguées par l’État et entra
28
e ne voit-il pas que les méandres surveillés du «
style
exquis » entraînent l’esprit, l’imagination et les sens dans un monde
29
rises ni créance ? Cependant, il est clair que le
style
est justement cela qui, dans une œuvre, est contagieux. Si le style e
30
t cela qui, dans une œuvre, est contagieux. Si le
style
est de l’homme même, on peut dire plus précisément qu’il est de l’act
31
stingue de la masse, mais aussi de l’individu, le
style
d’une pensée active se distinguera par une double opposition : d’une
32
rdonner à un but, et d’y soumettre ses moyens. Le
style
qu’il faut à une pensée communautaire ne sera pas forcément un style
33
une pensée communautaire ne sera pas forcément un
style
« populaire », car le peuple qui sort des écoles n’est plus le peuple
34
l’homme, la personne libre mais responsable…) Un
style
soumis à la rudesse nouvelle, non pas aux prudences que l’on sait. Un
35
nouvelle, non pas aux prudences que l’on sait. Un
style
né de la seule passion de s’engager. Que chaque phrase indique la vol
36
ce but, et le désigne par son allure même. Que le
style
s’ordonne à sa fin, et non plus à de bons modèles. Et qu’il rappelle
37
, le premier, substitua délibérément la notion de
style
à celle de correction dans les démarches de l’esprit. Il faudrait en
38
maîtresses de notre éthique, l’imagination et le
style
. Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces tensions dans la t