1 1944, Les Personnes du drame. Introduction
1 évues, voilà précisément ce qu’on peut appeler le style « personnel » d’un auteur, ou d’ailleurs de n’importe quel homme resp
2 ne qui déborde dès l’origine le fait d’écrire, le style au sens étroit. Il s’agit là d’une équation fondamentale de l’exister
3 contenu objectif de leurs théories, non par leur style , indifférent. Tels sont Hegel, Marx ou Sorel. Au contraire, un Pascal
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
4 oupement de deux vies qui la réalisèrent dans des styles opposés, une attitude humaine qui me paraît commune. ⁂ Que Goethe ait
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
5 ance, on pourrait dire une propreté d’assez grand style . Cet homme doit s’être purifié de cette espèce répugnante de « sérieu
6 nt dominer toute une vie et lui conférer un grand style . Mais ils échouent toujours au cœur de l’homme même. Ils sont sans fo
7 rsonnage. Un écrivain français, dont on admire le style , déclarait l’autre jour que le Palais de Versailles manque de sérieux
8 u bien alors elle se réduirait à la syntaxe et au style de son message. 32. Journal, « L’imitation suivra », en allemand :
4 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
9 ntiel soit tout de même attiré et subjugué par le style , par le ton de l’ouvrage. (Nous ne savons que trop bien, nous moderne
5 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
10 ce n’est rien qui puisse être défini séparément —  style , sujets abordés, rythme, idées, anecdotes —, mais bien plutôt c’est l
11 au détriment de tout élan lyrique, de tout grand style de vie surgi des profondeurs et simplifiant parfois, d’un large trait
12 geait trop « écrites ». Entendons que l’effort de style y déformait la spontanéité, et se voit condamné comme insincère. 3. E
13 ontané du sentiment, non moins qu’à l’élégance du style . Tout cela relève d’une conception de la sincérité qu’on pourrait nom
14 en action, c’est-à-dire sa tendance dominante, le style de son existence. C’est dans ce sens quelque peu élargi qu’il convien
15 e peu élargi qu’il conviendrait de répéter que le style est de l’homme même. Il est en nous le trait révélateur d’une unité i
16 par la seconde. Toute l’esthétique de Gide — son style écrit — s’ordonne au choix le plus classique : concision, raccourci,
17 ’Enfant prodigue fait son retour en force dans le style du récit ! Étonnant paradoxe d’une esthétique châtiée, réglant une œu
18 styliste de la morale, Gide reste un puritain du style . Peut-être tenons-nous ici le principe de l’intime hiérarchie révélat
6 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
19 s la tête. Presque toutes les singularités de son style s’expliquent par cette seule intention de concentrer notre vision sur
20 plication intellectuelle, atteignant une unité de style tellement têtue qu’elle évoque peu à peu on ne sait quelle puissance
21 n bourgeois. On s’est trop arrêté à l’insolite du style chez Ramuz. Ce qu’il a d’insolite, ce n’est point tant sa forme que l
22 mages. Cet homme ne poussera jamais la volonté de style jusqu’au système et à l’abstrait — jusqu’au cubisme. Pour le physiono
23 mesurées. Ainsi la dissimulation de ce visage est style . Maintenant, les objets. Tout ce que le résumé critique de la figure
7 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
24 ’une formule faite, d’un terme abstrait. C’est le style du livre de Job. Cependant cet effort de Claudel, restituant à chaque
25 anité » (Rom. VIII, 19-20). Ne fût-ce que par son style , et l’intention, partout, qu’il manifeste avec puissance, Claudel rép