1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
1 istiques d’une personne ou d’un personnage, et du style qui les définit ; sur la notion de l’homme qu’elles impliquent et sup
2 ure, il en reste toujours quelque chose. Ainsi le style des vitrines actuelles procède des grandes expositions surréalistes.
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
3 plus convaincante, par la cynique désinvolture du style des mémoires de Humbert Humbert. Si l’amour des nymphets n’était pas,
4 s sociaux détermine le niveau psychologique et le style même d’un roman. Le Docteur Jivago, par exemple, est de beaucoup le p
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
5 scène deux siècles et demi avant d’être vécue. Le style élisabéthain de Kierkegaard, son lyrisme énergique, mêlant le trivial
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
6 ralement manifesté en chaque détail comme dans le style et la structure de l’ensemble. On a pu varier les interprétations de
7 morales de série, hygiéniques, étatiques, et sans style ni virtu. Dès qu’un déséquilibre se trahit en nous, ou provoque une c
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
8 ées, il semble répugner à toute pensée qui par le style d’abord ne l’ait séduit. Il me parle souvent des Variations de Bossue
9 de l’image que l’on connaît de lui. Nous parlions style , tournures de phrases, Littré. Et quelquefois, littérature. (Mais il
10 ais écrit, dernière question : « Qu’est-ce que le style  ? » Catherine, sa fille, lut sa dernière réponse : « L’originalité du
11 sse renouvelées de l’Écriture ; son amour pour le style biblique ; la confusion courante — non seulement puritaine — entreten
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
12 chés — j’avais reconnu la grandeur d’un ton, d’un style , d’une impatience rigoureuse. Une manière d’occuper la scène en deux
13 tuel des faits nouveaux et vrais, dans un certain style . Car il n’est point de vérité sans forme. Quelques pages étranges et
14 dances ont pu le frapper. N’a-t-il par reconnu le style même, et sinon le son de sa voix qu’on est seul à ne pas reconnaître,
15 le plus éloigné d’elle, j’ai tenté d’épouser son style et son mouvement, essentiellement paradoxaux, dans l’espoir d’alerter
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
16 à l’anonyme, la condamnation par nos critiques du style impersonnel ou de la banalité, la dénonciation de l’on par nos philos