1 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Introduction
1 on de son œuvre elle-même, de sa pensée et de son style  ? C’est par son œuvre et non par quelque « prise de position » occasi
2 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Quelques exemples d’engagements, du Moyen Âge jusqu’à nous
2 ses flagrantes injustices 4. Mais l’insolence du style reste plus efficace contre le régime que ne le sont en sa faveur tant
3 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Le ludion, le contestataire et le prophète
3 ût pas assumé devant l’Histoire son visage et son style , et sa conscience d’elle-même, — généralement mauvaise, comme on sait
4 ou encore comme Beckett, Mailer ou Ionesco par le style brisé, disloqué, l’imprécation lyrique ou le masochisme transcendanta
5 i, Romain Rolland, Sartre ou Marcuse : non par le style lui-même, indifférent ou neutre, mais par le contenu d’un discours id
4 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). « L’écrivain engagé, tel que je l’imagine et l’appelle »
6 ualisation, de prise directe sur le réel, que son style même, les structures de son discours, et les rythmes de sa démarche i
7 our si peu une main vivante. Du seul fait de leur style d’écriture et de pensée certains sont comme « interdits d’engagement 
8 ne voit-il pas que les méandres surveillés de son style exquis entraînent l’esprit, l’imagination et les sens dans un monde o
9 eure de l’écrivain. Et je tentais de décrire « un style né de la seule passion de s’engager ». On me permettra de citer cette
10 ce but, et le désigne par son allure même. Que le style s’ordonne à sa fin, et non plus à de bons modèles. Et qu’il rappelle
11 e pour des motifs circonstanciels indépendants du style de sa pensée ou de son art, court le risque de l’hypocrisie, voire du