1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 tion, et jusque dans sa fuite désespérée, dans la sublime coquetterie de sa fuite ! Et qu’il l’ignore, c’est essentiel à la gra
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
2 superstition du temps, la manie de « ramener » le sublime à l’infime, l’étrange erreur qui prend pour cause suffisante une cond
3 ondamner sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir unique, qui aboutit à les n
4 t Wagner au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem Tag die N
5 eligieuse, l’idée transcendantale, l’élan vers le sublime , ne peuvent être toujours présents. Viennent-ils à manquer, tout ce q
6 ez un mystique de l’envergure d’un Henri Suso, le sublime nous semble parfois frôler le ridicule. Il est sublime quand, par pié
7 me nous semble parfois frôler le ridicule. Il est sublime quand, par piété envers la Vierge, il rend hommage à toutes les femme
8 e dans la boue pour laisser passer une pauvresse. Sublime encore, quand il suit les usages de l’amour profane et célèbre le jou
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
9 ’il se modèle spontanément à la ressemblance du «  sublime  » qu’elles ont su rendre inoubliable. C’est pourquoi l’on n’aura pas
10 écrit au seuil de la Vita Nuova, cette strophe au sublime départ : Un ange crie en l’Intelligence divine et dit : — Seigneur, d
11 ouvelle, et pour qu’à la passion ne manque pas le sublime , voici la divinisation. Pétrarque demande comment il se peut faire qu
12 us heureuse. C’est encore une aspiration à la vie sublime , tout comme l’autre, mais cette fois du côté animal. C’est un idéal q
13 e la vie sociale. 17.Stendhal, ou le fiasco du sublime Homme du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du romantisme, e
14 t dans son « âme », c’est-à-dire dans son goût du sublime , ce vide dont parlait Fichte, cet appel insatiable à l’inconnu, à l’I