1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 Peut-on soutenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende ? Le Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un
2 il est autant de niveaux de vraisemblance que de sujets . Ou si l’on veut : la vraisemblance dépend, pour un ouvrage romanesqu
3 passion que l’on désire éprouver. Ainsi, le vrai sujet d’une œuvre est révélé par la nature des « trucs » que l’auteur fait
4 même des obstacles invoqués peut révéler le vrai sujet d’une œuvre, la vraie nature de la passion qu’elle met en jeu. Il fau
5 el que l’aiment les Occidentaux. Quel est le vrai sujet de la légende ? La séparation des amants ? Oui, mais au nom de la pas
6 ictions. Alors a commencé notre recherche du vrai sujet de la légende. Derrière la préférence accordée par l’auteur à la règl
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
7 e communion réelle, il faut bien qu’il y ait deux sujets , et qu’ils soient présents l’un à l’autre : donc l’un pour l’autre le
8 plique ». Exemples donnés : « Je suis en doute au sujet d’une chose et mon cœur est dans l’angoisse : c’est que tout ce que l
9 chives du saint Office, et qui s’exprime ainsi au sujet des cathares d’Italie, ou patarins : « Malgré toutes mes recherches,
10 et R. Beaurieux, 1935. 99. Il faudrait lire à ce sujet les deux gros volumes parus en 1953 de Gottfried Weber, Tristan und d
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
11 , souvent m’entretient de choses telles qu’à leur sujet mon intelligence s’égare. Son langage résonne avec tant de douceur qu
12 embrasser la cause puritaine, Milton cherchant un sujet d’épopée avait envisagé parfois le thème de la légende celtique d’Art
13 a chevalerie légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les induit simplement à composer d’interminables ro
14 Grand Condé, Diane est Marie de Médicis, etc. Le sujet du roman demeure les « contrariétés » de l’amour mais l’obstacle n’es
15 revanche la plus éclatante. On connaît le curieux sujet de la Place royale, comédie fort désobligeante. Alidor amant d’Angéli
16 e ne commencer à l’aimer que quand il lui a donné sujet de le haïr. » L’aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan pur
17 ntir entraîné…) L’invitus invitam 154 qui fait le sujet de Bérénice, c’est une formule antique interprétée par un « moderne »
18 ng et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne la désire pas comme une
19 s, et sa victime ! Racine, sous le couvert de son sujet antique, se punit doublement dans Phèdre. D’abord en faisant de l’obs
20 ffinité originelle de ce mode d’expression et des sujets qu’ils surent choisir. La musique seule peut bien parler de la tragéd
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
21 situer dans la logique du mythe, qui est mon vrai sujet . On peut penser d’ailleurs que l’examen des formes n’est pas moins in
22 ais dans les combats que dans les sièges… » Autre sujet d’effroi pour l’Italie : tandis que dans la milice des condottieri « 
23 paysans ou de la lie du peuple, presque toujours sujets d’un autre prince que celui pour lequel ils faisaient la guerre », et
24 tionale : « Les gens d’armes étaient presque tous sujets du Roi et gentilshommes » ce qui les empêchait de « changer de maître
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
25 ulte une immense confusion. L’adultère devient un sujet de délicates analyses psychologiques, ou de plaisanteries vaudevilles