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et ne mène à rien… pour le moment. Mais veuillez
supposer
maintenant que dans quelques siècles, les hommes cessent de trouver a
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t donc commencent à se demander à quoi cela sert.
Supposez
que leur plaisir nouveau et principal soit d’évoquer quelque chose co
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e on inventerait ces procédés, leur mise en œuvre
supposerait
un état de mobilisation permanente qui sous prétexte d’éviter la guer
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un nous attaque, nous ne saurons pas qui a tiré.
Supposez
qu’un petit pays, disons la Suisse, manufacture une douzaine de bombe
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ue de Zurich que sont nés les travaux d’Einstein.
Supposez
maintenant que ce petit pays, pour se tirer d’un mauvais pas, envoie
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tendait d’un général. Et il illustre sa pensée. «
Supposez
, dit-il, deux savants, l’un en Allemagne et l’autre à Washington. Cha
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uelqu’un s’empare d’un des boutons : et voilà qui
suppose
une force armée. » Le général Marshall ajoute : « Les gens qui parlen
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en fine poussière, si l’ennemi n’est pas stupide.
Supposez
encore que la Russie attaque l’Amérique par la stratosphère. Que peut
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resque aucun des problèmes ? (Vous pensiez, je le
suppose
, à la démocratie.) Et que je m’amuse à jeter des pelures d’orange sou
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e me dites pas non : votre première idée a été de
supposer
une guerre. Et cela pour essayer de vous mieux représenter ce qu’un p
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uvernement mondial que vous ne voyez pas — car il
supposerait
une sorte de nation unique, sans voisins, donc sans guerre possible —