1 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
1 et ne mène à rien… pour le moment. Mais veuillez supposer maintenant que dans quelques siècles, les hommes cessent de trouver a
2 t donc commencent à se demander à quoi cela sert. Supposez que leur plaisir nouveau et principal soit d’évoquer quelque chose co
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
3 e on inventerait ces procédés, leur mise en œuvre supposerait un état de mobilisation permanente qui sous prétexte d’éviter la guer
4 un nous attaque, nous ne saurons pas qui a tiré. Supposez qu’un petit pays, disons la Suisse, manufacture une douzaine de bombe
5 ue de Zurich que sont nés les travaux d’Einstein. Supposez maintenant que ce petit pays, pour se tirer d’un mauvais pas, envoie
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
6 tendait d’un général. Et il illustre sa pensée. «  Supposez , dit-il, deux savants, l’un en Allemagne et l’autre à Washington. Cha
7 uelqu’un s’empare d’un des boutons : et voilà qui suppose une force armée. » Le général Marshall ajoute : « Les gens qui parlen
8 en fine poussière, si l’ennemi n’est pas stupide. Supposez encore que la Russie attaque l’Amérique par la stratosphère. Que peut
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
9 resque aucun des problèmes ? (Vous pensiez, je le suppose , à la démocratie.) Et que je m’amuse à jeter des pelures d’orange sou
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
10 e me dites pas non : votre première idée a été de supposer une guerre. Et cela pour essayer de vous mieux représenter ce qu’un p
11 uvernement mondial que vous ne voyez pas — car il supposerait une sorte de nation unique, sans voisins, donc sans guerre possible —