1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
1 geants dès qu’il s’agit d’honneur, de fidélité au suzerain , laissent passer sans un mot de commentaire tant d’actions aussi peu
2 llégués. En effet, si la morale de la fidélité au suzerain exige que Tristan livre à Marc la fiancée qu’il alla quérir — et qu’i
3 e à la femme le rôle qui revenait précédemment au suzerain . Le chevalier breton, tout comme le troubadour méridional, se reconna
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
4 genoux une éternelle fidélité, comme on fait à un suzerain . En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’or,
5 aveur de la thèse. Raimon V, comte de Toulouse et suzerain du Languedoc, écrit en 1177 : « L’hérésie a pénétré partout. Elle a j
6 es fils, ou « pariage », d’où perte d’autorité du Suzerain ) ; à une sorte de pré-Renaissance individualiste ; à l’invasion d’une
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
7 ue son vainqueur. Il deviendra le vassal de cette suzeraine , selon la règle des guerres féodales, tout comme si c’était lui qui a
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
8 té quérir une fiancée pour Charles le Chauve, son suzerain . Accompagné du page, il va à Constantinople demander à l’empereur ses
9 lointaine — d’une rivalité entre le vassal et son suzerain  ; — d’un conflit entre l’hommage dû au suzerain et l’hommage donné à
10 n suzerain ; — d’un conflit entre l’hommage dû au suzerain et l’hommage donné à la femme ; — d’un mariage de consolation du vass
11 phe, tandis que dans Girard, c’est la jalousie du suzerain . Ainsi dans le premier cas, la situation trouve un dénouement romanes