1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
1 ue de ne susciter que des plans rationnels et des systèmes . C’est pour éviter ce piège autant que possible que je vais me borner
2 peut naître que du renoncement à tout esprit de système . Ce que je viens de dire au sujet de l’impérialisme ou de l’hégémonie
3 l y a totalitarisme (au moins en germe) dans tout système quantitatif ; il y a fédéralisme partout où c’est la qualité qui prim
4 exes, dessine les linéaments d’une ossature et le système des vaisseaux sanguins de ce qui deviendra un jour le corps des États
5 précision, aux dogmes des totalitaires. Tous les systèmes totalitaires, en effet, sont fondés sur l’hégémonie d’un parti ou d’u
6 monie d’un parti ou d’une nation, sur l’esprit de système , sur l’écrasement des minorités et des oppositions, sur l’unification
2 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
7 que l’utopie peut se définir en général comme un système sans avenir. Le plus grand historien de notre temps, Arnold Toynbee,
8 l’on considère comme bons, et l’on en compose un système qui serait en équilibre permanent, à l’abri des menaces grossières co
9 nt en cause quelque chose de plus profond que nos systèmes économiques ou que nos passions politiques. Elles mettent en cause un
10 isme aveugle ? En transposant au plan européen le système de la Suisse et des États-Unis : qu’à la Chambre nommée par les peupl
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11 et en cause quelque chose de plus profond que nos systèmes économiques et politiques : une notion de l’homme et de la liberté, q