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ccord. La politique ne doit pas être une activité
séparée
: c’est la vie dans la cité, « l’art d’aménager les relations humaine
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l’Europe réelle. Mais, au-delà des uniformes qui
séparent
, il nous reste, traçant un chemin de rigueur et d’audace, la voix de
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on. C’est ainsi qu’on nous a inculqué que le Rhin
sépare
les peuples de ses deux rives, mais que le Rhône les unit ; allez sav
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pour un mauvais Français !) De même, les Pyrénées
séparent
l’Espagne de la France, voilà qui est clair — à condition qu’un espri
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sés, ils se complètent l’un par l’autre. Nous les
séparons
pour la commodité de l’exposé : mais dans le cœur du peuple révolutio
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a Commune ne saurait être compris que si on ne le
sépare
pas du communalisme de la Commune, c’est-à-dire de la tradition régio
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i les traditions religieuses et sociales, ne sont
séparées
par les fleuves ou les crêtes des chaînes montagneuses. Quant aux nat
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Décréter pour les besoins de la cause que le Rhin
sépare
et que le Rhône unit donne la mesure. Vous voulez faire une révolutio
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t à l’expérience du fait de la rencontre d’hommes
séparés
les uns des autres par 3000 ou 300 ou 3 kilomètres et non par 30, ou
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sonores et visuelles émises par ces mêmes hommes
séparés
. Il est possible qu’il y ait un reste irréductible dans toute analyse
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t responsable, deux qualités que nous ne pouvions
séparer
. Sur cette base de fédéralisme et de personnalisme, nous en sommes ve
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iété et du monde. Il a tout dans une femme, il se
sépare
du monde et il meurt, joyeusement. Puis, en deçà du mariage, Don Juan
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qui doivent subsister sans se confondre, sans se
séparer
, sans être subordonnés l’un à l’autre. Ça, c’est la formule de base d
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u le mythe des « frontières naturelles » (le Rhin
sépare
, le Rhône unit…). Nos « précieuses diversités » ne sont pas du tout n
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rbé » dont la vertu jadis fut mortelle aux amants
séparés
, mais fut aussi transfigurante. L’histoire du mythe, dans nos mœurs
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on. C’est ainsi qu’on nous a inculqué que le Rhin
sépare
les peuples de ses deux rives, mais que le Rhône les unit — allez sav
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t — allez savoir pourquoi ! De même, les Pyrénées
séparent
l’Espagne de la France, voilà qui est clair — à condition qu’un espri
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tente de populations que les cordons douaniers ne
séparaient
pas. C’est à partir du coup de force de Poincaré que tout s’est gâté.