1
été, la solidité, le manque d’ironie, la bonhomie
sérieuse
, l’absence de toute complaisance à soi. Certes, j’en vois les défauts
2
mes matériels, urgents et contraignants. De là le
sérieux
avec lequel il accepte les conditions de l’initiation : et d’abord la
3
u mal, quand presque plus personne n’y croit avec
sérieux
, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si haut qu’on se fa
4
lus nous, mais je. À la question « Prenez-vous au
sérieux
vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas rép
5
uer les directeurs des Recherches d’avoir pris au
sérieux
le risque philosophique. Et je ne pense pas trahir leur tendance en i
6
iennent tous à la même question, qui est celle du
sérieux
dernier, de la prise au sérieux de la vérité. Du point de vue du séri
7
qui est celle du sérieux dernier, de la prise au
sérieux
de la vérité. Du point de vue du sérieux humain, l’éternité doit appa
8
prise au sérieux de la vérité. Du point de vue du
sérieux
humain, l’éternité doit apparaître comme une espèce d’ironie cruelle
9
cruelle ; mais du point de vue de l’éternité, le
sérieux
humain apparaît affecté d’un humour désespéré. La dialectique de Kier
10
e de Kierkegaard consiste alors à déconsidérer le
sérieux
et le pathétique purement humains, en les poussant à la limite où se
11
tualisée dans l’acte de foi. Il n’y eut jamais de
sérieux
absolu39 que dans la vie et dans la mort du Christ, homme et Dieu, ca
12
a vie et de la mort du Christ, jette sur tous nos
sérieux
, poses et amusettes, une ironie, ou ce qui est pire, un soupçon d’ins
13
vide ? Et alors il n’y aurait nulle part de vrai
sérieux
? Peut-être aussi cet acte existe-t-il, peut-être que l’illic et tuc
14
nunc de la foi ? Mais alors il n’y a pas de vrai
sérieux
dans ma vie, tant qu’il n’y a pas eu cet acte de foi, ce renversement
15
nore en certitude combattante — et combattue. Le
sérieux
de l’ironie, l’ironie du sérieux, voilà les pôles d’une dialectique d
16
t combattue. Le sérieux de l’ironie, l’ironie du
sérieux
, voilà les pôles d’une dialectique dont le plus étrange, sans doute,
17
e démarche ? » Oui, cette question est gênante et
sérieuse
, et c’est pourquoi il fallait la poser. Et c’est aussi pourquoi je la
18
uons que nous ne devons prendre au sérieux que le
sérieux
, que la personne, tout le reste peut devenir l’objet de notre jeu. »
19
e rendre aux mots leur sens. Il n’y a que cela de
sérieux
dans la politique moderne. Et le Manifeste de Mounier peut y contribu
20
ugera toujours « hors de propos » d’envisager. Le
sérieux
même du christianisme.51 Alain dit quelque part n’avoir jamais connu
21
sauraient avoir lieu. (Ou tout au moins, pris au
sérieux
.) L’amour même est évacué. Il n’est plus que l’attrait des sexes agis