1 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
1 rnal. On nous reçoit et l’on nous renvoie avec un sérieux méfiant et résigné, presque sans nous regarder. À la fin de l’après-m
2 je sortais, vivement impressionné par le courage sérieux (sans nul défi) que suppose hic et nunc une telle prédication, un cha
3 t « scientifique ». On n’imagine pas en France le sérieux et l’application qu’apportent les partisans du national-socialisme à
4 t quelque chose. Ce n’est pas assez, ce n’est pas sérieux . L’adversaire n’est pas un vrai adversaire, comme à la guerre. Nous a
5 tourmenté mais trop habile, serait-il un obstacle sérieux pour l’entreprise de glorification des forces humaines, purement huma
6 On me dit que socialement, ils n’ont rien fait de sérieux , et que leur socialisme est une façade. Je réponds : non, c’est leur
7 enne passible de prison : cela rendrait un peu de sérieux aux esprits libres » — j’écrivais cela, il y a deux ans. Je n’oserais
8 r, devant Niemöller. On ne peut pas jouer avec le sérieux , c’est-à-dire qu’on ne peut pas l’imaginer d’avance, ni même le désir
9 orce, malgré soi, et c’est cela justement qui est sérieux  ! Le témoignage rendu à Dieu quand Dieu le veut et que les hommes l’i
10 s spirituelles » des libéraux ? Non, c’était plus sérieux que cela. Ils ont dit non parce que l’État prétendait modifier et lim
11 es tous responsables de tout ; et que la question sérieuse n’est pas de savoir qui l’est le plus ou qui l’est le moins, mais com
2 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
12 tatisme, au sens fort du terme, c’est la prise au sérieux systématique, la réalisation systématique des rêveries plus ou moins
13 de croire à la Nation… Le seul problème pratique, sérieux , urgent et réellement fondamental, c’est celui que nous pose l’angois