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tre sort : salaire, nourriture et logement. Si la
technique
, demain — comme elle le peut — permet à la société d’assurer à très b
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nt. On dit : Que feront les masses si vraiment la
technique
les libère subitement à ce degré-là ? Je n’en sais rien. Savait-on be
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x, aux environs de 1830, ce qu’allait produire la
technique
? Il s’agit cette fois-ci de mieux voir les problèmes, au lieu de les
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tèques.) Ce qui est certain, c’est que le progrès
technique
va faire un saut sans précédent, créant une situation où nos vrais vœ
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t de l’histoire, découverte du monde, sciences et
techniques
, politiques, religions3… C’est dire que nous multiplions déjà — comme
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que tout nous mène vers une ère religieuse. La
technique
nous ramène à la religion Car la culture n’est, en fin de compte,
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ue à la sculpture des meubles. C’est ainsi que la
technique
, pratiquement, comme la science, nous ramènera demain aux options rel
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On voit donc mal, à première vue, comment une ère
technique
conduirait aux religions. L’ascèse était en fait une résistance à la
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gions. L’ascèse était en fait une résistance à la
technique
sous ses formes primitives, comme la mystique était un mouvement de d
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tisser de Gandhi, par exemple — puisque c’est la
technique
précisément qui nous permet ce retour en créant du loisir. Et quant à
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nt vécu dans les pires conditions matérielles. La
technique
ne peut rien faire pour l’Esprit, ni le défaut de « confort » n’a rie
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xplique en partie la résistance des syndicats aux
techniques
créatrices de loisirs (automation) c’est-à-dire de « temps vide » que
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iquées. Le progrès défini Définition par la
technique
: produire toujours plus de machines. Mais parmi ces machines, il s’e
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cience qu’on ne peut pas achever et, enfin, de la
Technique
, dont l’Asie et l’Afrique ne paraissent nullement disposées à refuser
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e constater ce que l’Amérique a fait de certaines
techniques
(taylorisme ou psychanalyse), ce que les Soviets ont fait de la croya
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ne aux « lois de la science » et aux « nécessités
techniques
» en général peut nous donner l’idée de ce que représente alors l’évi
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es de la sienne une supériorité intellectuelle et
technique
que personne ne lui contestait. Si, aujourd’hui, les peuples affectés
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moyens de gagner du temps, et les trouvons par la
technique
. Sur quoi le mandarin visitant nos usines : Quand vous aurez tout le
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ne. Mais voici le paradoxe concret : les qualités
techniques
, l’attitude utilitariste, l’efficience en un mot, qui ont permis au p
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ituellement, tandis que l’Orient se jette sur nos
techniques
et en oublie ses valeurs propres, qui seraient celles dont nous aurio
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y aurait pas le travail, l’effort organisé, ni la
technique
, qui ont fait le monde actuel. Il n’y aurait pas non plus le problème
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n par l’effet d’apports successifs intellectuels,
techniques
et religieux, créés en Mésopotamie, en Égypte et en Phénicie et de là
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que les populations, les religions, les procédés
techniques
et les rudiments de la science, tout est venu de l’Est vers l’Europe,
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ter, pour l’illustrer, l’ambiguïté de notre essor
technique
: nous allons toujours plus vite, mais vers quoi ? Nous gagnons du te
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tie de nos intellectuels ? Plus sérieusement : la
technique
triomphante ne va-t-elle pas rapidement effacer nos plus fécondes div
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utour de la place. Comment s’adaptent-ils à l’ère
technique
? Les églises d’abord, par ordre d’ancienneté. La plupart sont aux tr
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ndant la période stalinienne à l’enseignement des
techniques
, revient aux études générales et se rapproche, dans cette mesure du m
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ensemble de nos pays. On pouvait croire que l’ère
technique
, qui est celle des plans à grande échelle, allait lui porter le coup
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ure rationnelle d’où sont issues la science et la
technique
, et des arts florissants, et des institutions, et des formes d’existe
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e capable d’intégrer un peu mieux que d’autres la
technique
. Ailleurs, en Amérique et en Russie, sur des grandes plaines, peu peu
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que de la morale. Cette première explosion de la
technique
a fait beaucoup plus de mal à notre espèce que les explosions nucléai
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ont étalés sur un siècle.) Mais en développant la
technique
par la science, en humanisant son emploi par les lois sociales, en pa
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verdure, l’Europe n’a pas seulement rapproché la
technique
de sa vraie fin, qui est de libérer l’homme du travail servile, elle
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sociaux et moraux, éducatifs et spirituels qu’une
technique
et une science, nées de ses œuvres, posent désormais à tous les homme
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politiques et sociales, hygiéniques, urbanistes,
techniques
, industrielles, tout simplement copiées sur celles de l’Occident. Bie
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rel qui a permis non seulement les sciences et la
technique
, mais aussi leur intégration, bon an mal an, dans le complexe de nos
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rtent là-bas toutes nos rivalités, des assistants
techniques
qui ne savent pas grand-chose du milieu où ils vont agir, et moins en
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anétaire unifiante qui sera désormais, dans l’ère
technique
, l’obligation première d’une civilisation. Un regard sur le globe nou
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demain des grandes découvertes, et que seules les
techniques
qu’elle a su inventer sont en mesure de les entretenir. L’Europe rest
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ond aspect de la vocation de l’Europe. Équilibrer
technique
et tradition, par exemple. C’est en Allemagne, en Angleterre, en Fran
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agne, en Angleterre, en France, en Suisse que les
techniques
industrielles ont pris le départ à l’orée du xixe siècle : c’est aus
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lois très subtiles, qui ne sont pas celles de la
technique
et de ses horaires, mais plutôt celles du rêve et de ses associations