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seuls savent reconnaître les démons et déjouer à
temps
leurs calculs. Reynold a le courage d’envisager — de regarder en plei
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versités se fédèrent au service du pays. Quand le
temps
presse, comme aujourd’hui, l’on voit ce qui compte, et c’est cela qui
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la prit. Elle était brûlée. — L’hiver a fait son
temps
, songea-t-il, dans ma vie. Pour la deuxième fois, il alla au marché d
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en entendu. Nous nous sommes dévisagés un certain
temps
; je ne trouvais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait
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s étions couchés chez nous. Je ne sais combien de
temps
cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici
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ire n’ont jamais été en contradiction. Depuis les
temps
les plus anciens, les Suisses étaient libres parce qu’ils étaient for
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t les trois mois que dure l’entraînement, on a le
temps
de reconnaître la valeur réelle et les faiblesses de son voisin, de s
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nique. Durant certaines secondes, elle dépasse le
temps
, s’approche des bords d’une immobilité sans fond où elle se penche… M
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hostiles. Maintenant, l’onde lisse et basse d’un
temps
nouveau nous environne. Ceux qui n’aiment point la femme qu’ils vienn
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icaine, trop jeune pour craindre les atteintes du
temps
. On n’écrit pas un livre pour qu’il dure, en Amérique, mais d’abord p
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de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais
Temps
(septembre 1943)h I. — Le bon vieux temps présent Paris, 17 m
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, les souvenirs de notre enfance. Et voici que ce
Temps
Perdu, tout d’un coup, est encore plus proche : c’est l’an passé, c’e
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r nos soucis, nos plaisirs personnels… Combien de
temps
encore, combien de semaines pourrons-nous goûter ce répit, et sentir
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s il sait bien que c’est fini. Brève dispense, le
temps
d’un peu se souvenir… Il faut se lever. Il faut entrer résolument dan
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grand jour du siècle mécanique, accepter pour un
temps
sa loi, en préservant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer
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ne puis — rien dire ou faire qui s’accorde à ces
temps
? « Une nuit viendra, pendant laquelle personne ne peut agir. » C’est
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jalouse d’un vieil arbre — il était vieux déjà du
temps
de notre enfance, et notre possession la plus tenace, il nous réduisa
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litique, en économie, les meilleurs esprits de ce
temps
sont parvenus à des conclusions analogues : il n’est possible de parl
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on collectifs. Il valait mieux attendre encore un
temps
, plutôt que de s’engager dans une propagande trop coûteuse pour reste
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ité, je rougis de tant de platitudes, mais de mon
temps
on les taxait de paradoxes.) Ainsi de la guerre actuelle : il importe
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llustrer dans une série d’écrits à venir : il est
temps
que la pensée politique rejoigne la psychologie contemporaine. Depui
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i l’avaient inventée. Au seuil de la paix, il est
temps
de chercher au moins les principes d’une politique psychologique. Je
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fête chez les primitifs, la guerre est le « grand
Temps
» de l’humanité moderne. Elle nous fournit la seule excuse que notre
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qu’il faudrait conjurer. Mais je pense qu’il est
temps
de renoncer à la vieille politique de l’équilibre des grandes puissan
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plus saisir les éléments de notre conflit. Il est
temps
de nous orienter vers une politique d’équilibre des grandes puissance
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n nous, se perdent littéralement dans la nuit des
temps
. Nous soutiendrons cette thèse au paragraphe 5. 2. Etteilla (1750-
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tarot. 3. Variations Selon les pays et les
temps
: quant au dessin des cartes, et quant à leur interprétation, les var
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un assemblage de mots qui devait paraître, de son
temps
, le plus scandaleusement paradoxal, il n’hésite pas à nous parler des
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nre proprement romanesque s’éteindra dans le même
temps
que l’ère bourgeoise et pour avoir commis la même erreur : qui était
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solée du réel quotidien par l’éloignement dans le
temps
. Mais l’impureté du genre, c’est qu’il peut se passer de la crédibili
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tredire et miner. Tout cela ne durera plus que le
temps
de liquider un héritage saccagé par la guerre actuelle et par l’avène
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’entrée et de sortie relatifs à un espace ou à un
temps
sacré. 4. Voir Roger Caillois, Le Roman policier, Buenos Aires, 1941
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que nul ne s’en doute. ⁂ J’étais sceptique, en ce
temps
-là. Je disais à ce romancier (l’un des meilleurs de l’Allemagne d’alo
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Penser avec les mains (janvier 1946)p Il est
temps
de proclamer vaine toute œuvre qui laisse son auteur intact, et son l
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reflète d’une ambiance domestiquée. Il est grand
temps
que la pensée redevienne ce qu’elle est en réalité : dangereuse pour
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c les Nations unies ayant gagné la guerre, il est
temps
de nous demander quel est l’état présent des libertés qui faisaient l
37
in de découvrir ce qu’on savait depuis un certain
temps
mais qu’on n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre es
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a Bombe, et l’Unité considérée partout et de tout
temps
comme objet rond, pomme, sphère ou sceptre d’or, que ce soit l’Univer
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e de Chine, cette plaisanterie de chansonniers du
temps
de Montmartre, intéressa pendant dix ans, directement, la vie courant
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événement d’Hiroshima nous ait jetés pour quelque
temps
dans un état d’esprit d’Apocalypse. Mais dix mois ont passé, et rien
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e. Combien peu d’hommes d’aujourd’hui vivent leur
temps
, et se trouvent pratiquement en mesure de le vivre ! Combien encore s
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ir peut très bien signifier revenir après quelque
temps
, comme on prend un billet d’aller et retour. La poésie des voyages a
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courir vers le meuble au signal. Après un certain
temps
d’interruption, on ramène les sujets dans la même chambre. La sirène
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in de découvrir ce qu’on savait depuis un certain
temps
mais qu’on n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre es
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a Bombe, et l’Unité considérée partout et de tout
temps
comme objet rond, pomme, sphère ou sceptre d’or, que ce soit l’Univer
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e de Chine, cette plaisanterie de chansonniers du
temps
de Montmartre, intéressa pendant dix ans, directement, la vie courant
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sont les seules dont l’intérêt grandisse avec le
temps
, si l’on admet que le temps va toujours dans le même sens : vers sa f
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rêt grandisse avec le temps, si l’on admet que le
temps
va toujours dans le même sens : vers sa fin. Mais c’est une mauvaise
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ourt ainsi, mesuré par les saisons régulières, le
temps
nous endort bien plutôt qu’il ne nous avertit de son but. Si l’homme
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La crise Le Bas-Empire ne fut « bas », en son
temps
, qu’aux yeux de ceux qu’une réalité nouvelle illuminait. Sans la vie,
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res. Signe évident que nous les redoutons. (Si le
temps
, désormais, travaillait contre nous ?) Et le monde entier s’organise
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se retourne contre elle. Nous voulons échapper au
temps
, à sa menace, mais c’est peut-être le meilleur ou le seul moyen d’ant
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r ou le seul moyen d’anticiper sa fin : la fin du
temps
, la Fin du Monde. Car il se peut que l’assurance mondiale que nous te
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e la Fin saisisse les commandes pour accomplir le
Temps
… Et nous serons pris au dépourvu, comme nulle autre génération. Car,
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comme nulle autre génération. Car, tandis que le
temps
s’écoule, à mesure que sa fin s’approche, notre foi diminue, notre at
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n ironique se charge de l’approfondir. Non pas le
temps
, mais notre œuvre elle-même. Pour la première fois dans l’histoire du
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accepte la mort n’est pas le jouet du vertige. Le
temps
vient où les hommes n’auront plus à se défendre, mais seulement à se
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t pour nous qu’un recul devant le présent. Ici le
temps
dit oui pour la première fois à l’instant qui le juge et l’accomplit,
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s à l’instant qui le juge et l’accomplit, — notre
temps
, qui n’était pour nous qu’un refus de l’instant éternel. Et l’Histoir
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uction au titre de l’éternité occupèrent moins de
temps
qu’on n’imagine. La procédure était, en effet, des plus simples. — Té
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e chose a son lieu, maintenant, toute chair a son
temps
, tout esprit son essor. Et chacun de nous accède au destin qu’il s’es
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al à la gloire du Dieu Tout-Puissant, — l’Amen du
Temps
qui s’agenouille et s’abîme éternellement. 14. Søren Kierkegaard,
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ns guerres avec d’autres nations. Je perdrais mon
temps
et le vôtre à fonder en logique, et, dans l’Histoire, cette relation
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oit à la vie, le Français aux raisons de vivre »,
Temps
présent, Paris, 19 juillet 1946, p. 1-2. ac. Sous-titre manifestemen
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jalouse d’un vieil arbre — il était vieux déjà du
temps
de notre enfance, et notre possession la plus tenace, il nous réduisa