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t tout une chose : se tenir à l’écart, prendre du
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, devenir silencieux, devenir lent. Un art d’orfèvrerie, une maîtrise
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jets qui manquent, ce qui est difficile, c’est le
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de lente lecture pour bien se pénétrer des questions. Je disais que l
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Je disais que les sujets ne manquent pas, mais le
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de les lire lentement me manque à cette tribune, et je devrais manger
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s unes après les autres, et puis vous demander le
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de les digérer. J’essaierai de grouper plusieurs de ces questions qu
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e-t-il pas plus de difficultés à s’exprimer qu’au
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où il suffisait d’une très modeste mise de fonds pour publier un livr
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mployé de bureau, le contremaître, aient assez de
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. Est-ce que, face au rythme de la vie actuelle auquel nous sommes tou
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rque : ce ne sont pas les gens qui ont le plus de
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qui lisent le mieux, ni même qui lisent le plus. Je connais des gens
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sont d’énormes lecteurs. Ils trouvent toujours le
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nécessaire, aux dépens de leur sommeil quelquefois, plutôt qu’aux dép
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. C’est dommage, il faudrait arriver à réduire ce
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de travail ; c’est au fond tout l’effort de la technique actuelle qui
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le sens du livre, c’est-à-dire qu’il diminue les
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de travail et augmente les temps de loisir. Alors, je voudrais que, p
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u’il diminue les temps de travail et augmente les
temps
de loisir. Alors, je voudrais que, pendant ces temps de loisir, après
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ps de loisir. Alors, je voudrais que, pendant ces
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de loisir, après la très rapide lecture de tri, comme dirait M. le Li
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ent, le sérieux de la vie c’est, bien entendu, le
temps
qu’on consacre au travail, à gagner sa vie. Et puis ensuite, on se re
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deux-cents ans que le sérieux de la vie, c’est le
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du travail. C’est en train de changer. L’accent est en train de passe
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e changer. L’accent est en train de passer sur le
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des loisirs, de la culture, parce que, justement, le nombre d’heures
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peu, pour s’assurer ce qu’il faut, pour avoir le
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de lire lentement. Quelqu’un demandait — c’était à M. Louis Armand d’
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lus prolongée. Je ne voudrais pas prendre plus de
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, M. Le Lionnais a encore beaucoup de choses à dire sans doute. a.
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u’un grand homme d’État belge ait pu écrire en ce
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-là (il a changé d’avis depuis) : Ce n’est pas dans le fédéralisme, ce
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pe (19 mars 1970)c d On assiste depuis quelque
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à un effort de rapprochement entre la CEE et les pays de l’AELE. Pour
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able de répondre aux exigences concrètes de notre
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, puisqu’à la fois trop petit pour agir à l’échelle mondiale et trop g
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érence des superficies était certes importante au
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des diligences. Mais tout a changé avec l’avion. On peut dire que pra
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contraires procède la plus belle harmonie. De ce
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jusqu’au nôtre, tout concourt à nourrir ce paradoxe qui paraît bien ê
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édérer des choses neuves, sinon l’on perd trop de
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. C’est ce que nous avons fait au CEC, où les premières nécessités res
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sens du terme. Prenez les grandes découvertes des
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modernes ; tout a été fait en Europe, presque rien aux États-Unis. Ce
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ent. Ce que j’essaie de montrer depuis un certain
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, c’est que nous sommes en présence de deux mouvements, dans le monde,
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a parution de ces deux livres, qui sortent peu de
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après un ouvrage publié chez Albin Michel ? C’est en partie une coïnc
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ue sa musique me touchait plus qu’aucune de notre
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, si haut que fût à mes yeux Stravinski, et je me disais qu’un jour je
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é à une phrase de Robert Schuman — qui présida un
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le Comité du Centre : « L’unité de l’Europe ne se fera ni uniquement,
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(les petites différences d’âge s’effacent avec le
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). Il vient, de concert avec notre ami commun Raymond Silva — alors se
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e direz-vous, le mot « nation » désignait, dès ce
temps
, ceux qui parlent une même langue ? Oui, mais il n’était pas question
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r sa propre solution fédéraliste, de l’exposer en
temps
et hors de temps, et d’exiger enfin qu’on la prenne au sérieux. Ce se
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ion fédéraliste, de l’exposer en temps et hors de
temps
, et d’exiger enfin qu’on la prenne au sérieux. Ce sera « dans les int
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s remontent toujours à des œuvres qui firent leur
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, littéralement. Dans chacun de nos chromosomes, il y a l’histoire ent
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r. Eh bien, non, on ne reste pas amoureux tout le
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! Chacun sait que le mariage, c’est la durée. Fonder le mariage sur l
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dit : « Vous êtes bien optimiste. Cela prendra un
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fou. En tout cas, cela ne se fera pas avec un nationaliste comme Chur
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e faite. Ne craignez-vous pas d’avoir perdu votre
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? Je suis probablement l’écrivain qui a présidé le plus grand nombre
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! Mais il faut savoir perdre neuf dixièmes de son
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pour que le dernier dixième serve peut-être à quelque chose. C’est un
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les platoniciens et les totalitaires de tous les
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, soit de la personne, pour les autres. Ainsi mis en demeure de choisi
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Il semble que plusieurs « futurologues » de ce
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accordent une valeur axiomatique à la thèse hégélienne : tout ce qui
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quand on considère une communauté donnée dans le
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, il y a cependant de grandes différences d’une communauté à l’autre d
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deux classes : celle qui reçoit l’information en
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utile, et qui en joue à son profit ; et celle qui reçoit des « instru
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arfait n’est possible que s’il est limité dans le
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, terminé par une fin automatique ou convenue, ce qui n’est pas le cas
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les avantages seront certains : les économies de
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, d’argent et d’énergie procurées par la suppression des déplacements
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ce qui peut englober, nier et réorganiser dans le
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de l’éclair créateur tout l’adapté du monde social et scientifique, e
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ion universelle. On ne peut plus s’en remettre au
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pour adapter, roder, domestiquer l’invention née d’un beau hasard spé
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ançais. Dans ses conférences, il répétait tout le
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que l’homme est à la fois libre et responsable et que l’homme doit s’
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ondée. Rousseau déjà jugeait que la Suisse de son
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ne constituait plus qu’une seule ville. Il ne parlait que du Plateau,
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our dans l’instant du premier regard, mais que le
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modifie fatalement, créant un risque permanent de dissonance. C’est l
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ordonnatrice de la passion. En restituant à notre
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ce modèle de l’amour-passion, dans sa grandeur première et drue, les
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s grands écrivains et essayistes suisses de notre
temps
. Ses écrits portent principalement sur les problèmes européens et leu
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s, dira-t-on, le mot « nation » désignait, dès ce
temps
, ceux qui parlent une même langue ? Oui, mais il n’était pas question
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ment du pays. L’écrivain a bien voulu remonter le
temps
. Toujours tourné vers l’avenir, il convient volontiers qu’il « faut a