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, génial disciple du Danois, et dont il est grand
temps
qu’on nous traduise quelques essais théologiques. L’œuvre de Rudolf K
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assner donne la sensation à peu près unique en ce
temps
d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se
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ction serait d’exprimer notre civilisation, en un
temps
où elle se trouve brutalement mise en question, posent eux-mêmes si p
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miliation, dans l’effroi ou dans la violence ? Le
temps
vient cependant où la métaphysique se posera ou sera niée en termes c
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expliqués à la lumière des Écritures. La Fin des
Temps
est proche, il faut en témoigner. À tous il tend la Parole « morte au
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férences du récit, surimpressions, changements de
temps
au cours d’une phrase, sont ici largement mis en œuvre mais toujours
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d’une telle œuvre, datée de 1919 et reparue en un
temps
de crise, qu’elle en revêt une actualité accidentelle : c’est en quel
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que sorte le contraire qui est vrai ; c’est notre
temps
qui revêt une actualité7 et une réalité véritables du fait de la cris
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mystérieux de la forme mythique, le poète en tout
temps
a le pouvoir de le susciter dans son œuvre, comme le mystique dans sa
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nitié dans sa jeunesse, commence d’écrire vers ce
temps
, mais, la fièvre tombée, poursuivra durant toute sa vie une « activit
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me, c’est-dire la similitude essentielle, hors du
temps
, qui paraît dans ces deux expériences, à mesure qu’on les abstrait de
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eu ne le consume », écrit un de ses amis, vers ce
temps
. « Goethe vit sur un perpétuel pied de guerre et de révolte psychique
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fond renoncement ; même si la passion l’occupe un
temps
, c’est l’action, la Tätigkeit — le grand mot goethéen — qui triompher
14
. Tous deux réalisent le renoncement, le deuxième
temps
de cette dialectique, dans un mouvement que sa violence rend unique :
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l’âme du jeune ministre de 32 ans, adonné vers ce
temps
au plus dur effort d’organisation de son silence intérieur. Période d
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baldienne. Mais chez Goethe, c’est la longueur du
temps
qui les dénoncera. Et cette fameuse sérénité de sa vieillesse, ce n’e
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les portes du Royaume des Cieux. Il reste que les
temps
nous pressent de toutes parts au choix, jusque dans nos admirations,
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s, victimes de valeurs sentimentales héritées des
temps
révolus, prenons garde de nous laisser convaincre par les seuls éclat
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moderne, illustre avec un talent qu’il n’est plus
temps
de discuter, une position morale exemplairement ambiguë. Rien de plus
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On serait en droit d’exiger d’un critique de son
temps
qu’il déclare ce qu’il attend de l’homme. Après quoi seulement l’on d
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rait l’ordre de grandeur du grief qu’il fait à ce
temps
. C’est ce qu’en vain l’on cherche au cours de cette suite de messages
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tembre 1932)g Si dans tous les écrits de notre
temps
il est question de bien, de mal, de vice et de vertu, de péché même,
23
e à elle-même ? La dialectique historique à trois
temps
est une arbitraire projection dans les choses d’un mécanisme de « l’i
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ux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce
temps
n’aiment pas répondre, car c’est une question personnelle. Une mise e
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, ses incidences fréquentes dans les problèmes du
temps
et de tous les temps : la musique occidentale, les méfaits de Cicéron
26
uentes dans les problèmes du temps et de tous les
temps
: la musique occidentale, les méfaits de Cicéron, le commerce des vin
27
t-mille mains saluent le tyran, une main crée. Le
temps
est peut-être venu de penser avec ses mains. 26. « J’aime que les c
28
ar l’ordure, c’est un des thèmes favoris de notre
temps
. Mais combien, parmi nous, se sont fait déterrer deux jours trop tôt
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Alors que notre étiologie se borne la plupart du
temps
à mettre un nom abstrait sur chaque symptôme, Paracelse ne veut nomme
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nous assistons est un des signes marquants de ce
temps
-ci. Le symbole d’une révolution astronomique de la culture occidental
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rc consacre à la situation de la personne dans le
temps
paraîtront par endroits un peu sommaires, mais ce défaut procède de l
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’ils ne sont. En somme, bien qu’il prêche tout le
temps
, il attend des autres beaucoup plus qu’il n’est disposé à leur donner
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e, c’est la puissance active de l’Éternel dans ce
temps
. Cette définition condamne tout mysticisme qui ne serait, comme le ve
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ns d’aujourd’hui sur la politique, à l’article du
Temps
, à un cerveau d’homme de gauche ou d’homme de droite. D’abord « impér
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du désespoir un « succès » dont il est peut-être
temps
de tirer certaines conclusions propres à « repousser l’admiration ».
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C’est pourquoi l’acte de foi, qui saisit dans ce
temps
l’éternel paradoxe de la vie et de la mort du Christ, jette sur tous
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se la langue d’un poète aux divers jargons de son
temps
: c’est que l’une est une langue « avertie », posant un perpétuel ave
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a permanence des choses, par lequel, en dehors du
temps
, en dehors des circonstances et causes secondes, il formule l’ensembl
39
« mettre au pas » le langage — ou saurons-nous à
temps
nous débrouiller et nous entendre librement ? 42. Tout le monde parl
40
e possession ! Une chose n’est mienne que pour un
temps
, et si je change, elle me devient impropre. Je n’hérite pas même de m
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ritage est cela dont on ne peut pas se délivrer à
temps
, et devrait être défini franchement comme ce qui est incommode ou imp
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culs sont justes : 900 francs, un bon toit, et le
temps
de voir venir. Du 10 au 17 novembre Pour parer au plus pressé, écri
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ont pas curieux. De quoi donc me parlent-ils ? Du
temps
, et j’aime cela comme tout le monde ; de leur travail aux champs ou à
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peu. (J’ai écrit cela, je me le rappelle, peu de
temps
après notre arrivée, au haut d’une page que je retrouve dans une pile
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la pièce voisine. J’attends je ne sais combien de
temps
, je n’ai pas de montre, mais c’est très long. Aucun bruit de voix dan
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ets vidés. Le régime disciplinaire est aggravé de
temps
à autre, on ne sait pourquoi, « par représailles ». Puis c’est le dép
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sur le thème de la relativité dans l’espace et le
temps
. Tantôt géante et tantôt naine, Alice expérimente chaque fois un mond
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ens de l’école de Vienne. Et la discussion sur le
temps
, au cours du « Thé loufoque » où il est toujours cinq heures, annonce
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psychologie post-einsteinienne, et fait songer au
Temps
vécu de Minkowski. « Cette façon d’ergoter qu’ils ont tous ! », gémit
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nants et monstrueux qu’ils soient apparus en leur
temps
, trouvent leur explication la moins douteuse. an. Rougemont Denis
51
s la position de l’auteur n’a pas varié durant ce
temps
. Elle se ramène, me semble-t-il, à ceci : la religion, c’est la prati
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e qui fait mine de résister. Voluptés brèves — le
temps
d’un aphorisme — fulgurations toujours décevantes : ce n’est pas elle
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, à cet instant ! L’Éternité, c’est le retour des
temps
; et non pas la victoire sur le temps… Mais dans le temps, disait-il,
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retour des temps ; et non pas la victoire sur le
temps
… Mais dans le temps, disait-il, Dieu est mort. Si Dieu est mort, c’es
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et non pas la victoire sur le temps… Mais dans le
temps
, disait-il, Dieu est mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu
56
râce. Les voici donc contraints de gagner dans le
temps
de leur vie — d’où la tricherie ; ou bien encore, de nier la fin des
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la tricherie ; ou bien encore, de nier la fin des
temps
, le règlement final, le Jugement dernier — d’où l’idée du Retour éter
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illante d’une Renaissance pré-baroque. C’était le
temps
où la magie et la raison illuminée collaboraient dans un pédant délir
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que j’aime, mais bien le paysage vital, avec ses
temps
voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches et ses habitations. Le
60
tations. Le phénomène-Goethe, dans l’espace et le
temps
, voilà qui donnerait une idée de l’espèce d’intérêt que l’on prend à
61
uelque chose de morbide. “Cela recommence tout le
temps
!” disaient-elles ». Il hoche la tête, trouve cela très curieux, n’es
62
La découverte du
temps
ou l’aventure occidentale (mars 1957)au Pourquoi l’Europe a-t-el
63
ure, je détache ici le moment de l’exploration du
temps
, mère de l’Histoire. 1. L’Occident découvre le Temps De la Genès
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, mère de l’Histoire. 1. L’Occident découvre le
Temps
De la Genèse mosaïque jusqu’aux débuts du siècle dernier, les Occi
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rêt pour peu que l’on considère les dimensions du
temps
décrites par les anciennes cosmologies de l’Orient. Pour l’Inde, l’un
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cosmologies de l’Orient. Pour l’Inde, l’unité de
temps
— le Kalpa ou Jour de Brahma — est de quatre-milliards-trois-cent-vin
67
grandes religions de l’Orient et de l’Occident au
temps
cosmique comme au temps des humains, plaçons maintenant ce double fai
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rient et de l’Occident au temps cosmique comme au
temps
des humains, plaçons maintenant ce double fait : le sens de l’Histoir
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nt dans notre siècle ont enseigné des théories du
temps
, et presque toutes décrivent un temps cyclique. Elles croient aussi à
70
théories du temps, et presque toutes décrivent un
temps
cyclique. Elles croient aussi à la métempsycose, à l’astrologie et au
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dait plus des astres ni d’un cours calculable des
temps
, mais d’une intention personnelle, inscrutable et pourtant manifestée
72
annonce la Résurrection, qui est victoire sur le
temps
comme sur la mort. Mais c’est bien à partir de là que les hommes touc
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uchés par le message évangélique ont découvert le
temps
irréversible de l’Histoire, et qu’ils ont osé l’accepter. La prédicat
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brise la croyance unanime aux retours éternels du
temps
cyclique. Dans le prolongement du temps dramatique des Prophètes s’ou
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ernels du temps cyclique. Dans le prolongement du
temps
dramatique des Prophètes s’ouvre alors le temps du salut : temps de l
76
u temps dramatique des Prophètes s’ouvre alors le
temps
du salut : temps de l’attente active, de l’espérance patiente et de l
77
e des Prophètes s’ouvre alors le temps du salut :
temps
de l’attente active, de l’espérance patiente et de la foi dans un ret
78
un retour unique du Christ glorieux. Et, dans ce
temps
nouveau, le rôle de chaque personne devient unique et décisif, comme
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a métempsycose, qui réduisaient toute vie dans le
temps
et la chair à l’insignifiance anonyme d’un passage éphémère dans l’Il
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llusion. Ainsi l’Histoire, conscience nouvelle du
temps
des hommes, est née de la même rupture des grands rythmes cosmiques e
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rouve alors le courage exceptionnel d’accepter le
temps
et l’Histoire. Si toutes les religions traditionnelles ont développé
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gions traditionnelles ont développé des mythes du
temps
cyclique et de l’éternel retour, c’est parce que l’homme a peur du te
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éternel retour, c’est parce que l’homme a peur du
temps
. Voilà le fait fondamental. Car le temps est lié à la mort comme à la
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peur du temps. Voilà le fait fondamental. Car le
temps
est lié à la mort comme à la perte des paradis — Eden, âge d’or, enfa
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rdent à ceux de l’âme. Ainsi le rêve universel du
temps
cyclique et du retour sans fin de toutes les situations dévalorise le
86
r sans fin de toutes les situations dévalorise le
temps
vécu de la souffrance. Ce n’est plus la souffrance qui est vaine, dès
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d un sens exemplaire dans le Mythe, mais c’est le
temps
lui-même qui perd sa réalité, puisqu’il n’apporte plus d’absolue nouv
88
e une Personne ; par un geste sans précédent ; au
temps
choisi par lui ; « une fois pour toutes » — voici ruiné d’un coup tou
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ifice mythique des protections de l’âme contre le
temps
de l’Histoire. Il s’agit d’un vrai fait, non plus d’un avatar ni de l
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ussi à la liberté ; il devient responsable de son
temps
sur la Terre. Ce serait intolérable si la Révélation n’apportait en
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ion n’apportait en même temps la certitude que le
temps
a été vaincu au matin de Pâques, que l’homme ne lui appartient que pa
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ni l’heure ». Seule donc la négation réalisée du
temps
permet d’assumer le temps dans sa réalité. Sans la Résurrection, l’ho
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la négation réalisée du temps permet d’assumer le
temps
dans sa réalité. Sans la Résurrection, l’homme n’aurait pas la preuve
94
rait pas la preuve d’une existence qui échappe au
temps
et à la mort. « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vain
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endant, non plus au Mythe, contre la dictature du
temps
, n’est effectif que pour celui qui croit « que Dieu peut tout à tout
96
rel sera donc de chercher et d’inventer contre le
temps
d’autres défenses. Il essaiera d’abord de mythifier le Christ en nian
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Kepler les astronomes. La conception linéaire du
temps
et du progrès continu de l’Histoire n’est guère soutenue que par un J
98
ts dont seules les Écritures, fort peu lues en ce
temps
, attestent l’historicité57. Tout ceci nous confirme dans la vue que l
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rs chrétiens, ce qui rend supportable l’idée d’un
temps
vidé de rythmes et de mythes, c’est la croyance à la Fin imminente :
100
croyance à la Fin imminente : encore « un peu de
temps
» et le Christ reviendra. Mais Rome s’écroule, l’Église s’installe, e
101
Christ ne marque plus pour lui le commencement du
temps
de la Fin, mais le « milieu des temps », symbole archétypique. Les te
102
encement du temps de la Fin, mais le « milieu des
temps
», symbole archétypique. Les temps sont rétrécis à quelques millénair
103
e « milieu des temps », symbole archétypique. Les
temps
sont rétrécis à quelques millénaires dont la chronologie restera symb
104
réciser, tandis que la Fin et le Commencement des
temps
ne cessaient de s’éloigner dans le vague de l’infini. Or le Credo pre
105
us, qui ne faisons que l’habiter pour un atome de
temps
insignifiant. Elle est devenue le cours de la réalité, où ce qu’il y
106
i lui résistent — peut-on la distinguer encore du
temps
lui-même ? N’est-elle pas simplement une manière de le penser qui le
107
nne, car la personne se fonde dans ce qui juge le
temps
, le détruit et le renouvelle. Et, si l’on rêve un monde coupé du tran
108
raie que la règle — d’où les martyrs des premiers
temps
du christianisme. Si, au contraire, le « sens » appartient à l’Histoi
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pénible, mais normale. 5. Le refus moderne du
temps
Cette description rapide d’une attitude nouvelle et d’un état de c
110
suite obligée de l’attitude chrétienne devant le
temps
? Notre époque aurait-elle simplement l’esprit « plus historique » qu
111
pas. Celle-ci marque un recul devant le risque du
temps
. La conscience de l’Histoire est née de l’acceptation d’un temps radi
112
ience de l’Histoire est née de l’acceptation d’un
temps
radicalement imprévisible. Et sa fin seule était certaine et serait b
113
D’ici là, nul soutien que la foi. À ce risque du
temps
, le Moyen Âge résiste par un retour aux conceptions cycliques et par
114
é et de l’avenir : cette espèce de congélation du
temps
a pour effet d’éliminer le devenir. Mais la Renaissance et les siècle
115
hématique. On ne peut plus limiter l’espace ni le
temps
, et, lorsque au xxe siècle ils se dilatent soudain au-delà de tout c
116
u vertige. Sa dernière résistance à l’angoisse du
temps
se manifeste alors par la manière dont il décide d’identifier au deve
117
e crimes ? Elle vient de notre angoisse devant le
temps
. Anticiper l’avenir, c’est tenter de se convaincre que le temps ne va
118
er l’avenir, c’est tenter de se convaincre que le
temps
ne va pas apporter la négation de ce que je suis, de ce que j’attends
119
l’avenir, c’est le dernier refus de l’aventure du
temps
— la fuite dans l’utopie. Utopies pessimistes, dans les démocraties :
120
il suffit que la foi faiblisse, ou que le défi du
temps
paraisse insurmontable. L’utopie est recul devant le temps ouvert, el
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aisse insurmontable. L’utopie est recul devant le
temps
ouvert, elle refuse d’affronter cette situation béante qui fut celle
122
e. L’Histoire-devenir, qui est une conjuration du
temps
, exige des sacrifices sanglants bien plus massifs que n’en rêvèrent j
123
chtli. 6. Dilemme La crise de notre sens du
temps
pose un dilemme. L’Occident, succombant au Devenir déifié, va-t-il se
124
à ses « lois », mais au contraire d’affronter le
temps
au nom d’un sens qui ne peut s’originer qu’en la personne. Bref, la q
125
agent d’avance une signification aux surprises du
temps
qui vient à nous. Et ces options n’agiront point par la violence de p
126
nce. au. Rougemont Denis de, « La découverte du
temps
ou l’aventure occidentale », La Nouvelle Revue française, Paris, mars
127
r contre quoi se dirigeaient leurs négations, aux
temps
anciens où nos affirmations n’existaient pas, ou leur demeuraient inc
128
dieux mêmes auront fait leur office et fait leur
temps
, il y aura le Soi seul en tout. À la consommation des temps, répond s
129
y aura le Soi seul en tout. À la consommation des
temps
, répond saint Paul, « Dieu sera tout en tous ». Depuis six millénaire
130
sonne ne pourra le vérifier à la consommation des
temps
, pas même le Soi qui dormira dans un sommeil sans rêves — leur idée d
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expulsés de force par leurs collègues. Pendant ce
temps
, de nouveaux venus s’introduisent dans l’assemblée, soit en s’y gliss