1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 ard. Il semble que l’esprit humain, dans tous les temps , n’ait point imaginé une seule liberté que les Européens n’aient voul
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
2 que le berger attaquera le loup : cela gagnera du temps pour l’agneau, qui se sent encore trop faible pour agir. C’est une po
3 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
3 êtres européens eux-mêmes avaient déclaré en leur temps  : « point de culture tant qu’il subsiste parmi nous de la misère et d
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
4 teurs, le public, et leur manière de sentir notre temps . Comme l’acte d’observer dans la microphysique, cet acte d’exposer ne
5 cependant que l’invention technique, dans le même temps , vient lui proposer des moyens de communiquer avec des masses immense
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
6 évolution a la même extension dans l’espace et le temps que le monde christianisé. L’Asiatique, par exemple, ne peut la conce
7 nguer, dans toute la masse des hommes de tous les temps , mon amour personnel. Ces deux exemples sont extrêmes. Nous ne sommes
8 nostalgie n’était pas dans l’avenir, mais dans le temps mythique des origines ; le Paradis datait d’avant l’évolution. L’idée
9 gion du Dieu incarné une fois pour toutes dans le temps , à un certain moment donné, daté, unique, — « sous Ponce Pilate », in
10 ège de Vienne par les Turcs ; mieux encore, à ces temps du xiiie siècle, où la marée mongole battait les portes d’une Europe
11 se rendre utile aux hommes. Aussi dessina-t-il, à temps perdu, les plans d’une machine d’un type nouveau, qu’il baptisa turbi
6 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
12 souvent, elle n’a rien empêché. Depuis un certain temps , le CEC prépare le plan d’une rencontre de travail qui aura pour obje
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
13 vérité terrible : le soi-disant christianisme des temps modernes est une tromperie, une immense illusion. Il ne ressemble pas
14 nstant et de saut. L’instant, c’était pour lui le temps de la foi, le contact du temps et de l’éternité ou, comme il le disai
15 ’était pour lui le temps de la foi, le contact du temps et de l’éternité ou, comme il le disait : « la plénitude du temps, qu
16 ernité ou, comme il le disait : « la plénitude du temps , quand la décision éternelle se réalise dans l’inégale occasion ». Le
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
17 ctateurs mécènes. Il y eut Laurent le Magnifique. Temps bien passés. Un gouvernement, aujourd’hui, c’est pratiquement un mini
9 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
18 massive des travailleurs. C’est ici le lieu et le temps de le répéter, ou jamais : d’autres que les Soviets ont tiré sur la f
10 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
19 qui manquait, pour son malheur, à l’Allemagne, au temps où j’y fis mes études.” Nous reproduisons ci-dessous presque intégral
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
20 ouriante d’un des plus grands historiens de notre temps , M. Toynbee, appuyé par l’autorité d’un savant humaniste, M. Löfstedt
21  » Pourtant, chacun peut voir que nous perdons du temps . Quelles sont donc les causes intérieures qui paralysent nos efforts
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
22 on communiste.) Mais l’Europe ne pourra s’unir en temps utile si le parlement français repousse la CED, et avec elle ses suit
13 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
23 ent moins « modernes » et moins naïvement de leur temps , que ne le furent un Rameau, un Haydn ou un Mozart. Pourquoi cela ? P
24 naïve de l’artiste acceptant les lieux communs du temps , et c’est pourquoi nous les voyons chercher la naïveté comme une vert
25 nts d’aujourd’hui, mais Purcell ou Monteverde. Du temps de Haydn, on n’eût jamais joué des auteurs du xviie siècle, ni même
26 dimanche ne jouent plus que les modernes d’autres temps . D’où l’aspect forcément étrange que prennent les musiques d’aujourd’
27 le. Mais n’est-il pas étrange que de vivre en son temps soit devenu de nos jours une exception notable, une aventure, un risq
28 hésiter : « J’aime la musique moderne de tous les temps , et même du nôtre — la plus rare. » 7. Pierre Boulez, « Éventuellem
29 r de leur métronome pour trouver le tempo de leur temps  ; nos critiques, à l’approcher de leur oreille comme cornet ; et même
14 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
30 ait gouverné toute l’Italie pendant huit ans — le temps de mériter ce titre qui figure sur sa pierre tombale : Reconstructeur
31 les hommes nés dans des régions séparées pour un temps de la mère patrie, un de Gasperi, un Schuman, quand ils rejoignent le
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
32 ais simplement comme d’une formule qui a fait son temps , voilà qui sera ressenti comme sacrilège par l’intelligentsia occiden
33 on refus de la chair fragile et provisoire, et du temps décisif de cette vie dans la chair, dans son angélisme essentiel, la
34 te notion a la même extension dans l’espace et le temps que le « monde christianisé ». S’il n’y a pas de socialisme en Asie,
35 ront. L’Orient n’a pas connu pareille coupure des temps — cette coupure de l’histoire en deux, qui a fait l’Histoire. L’Asie
36 u non) de l’Église chrétienne, voilà ce que notre temps ne peut plus mettre en doute. Nazisme et stalinisme ont eu leur pape
37 streint, de s’affranchir de ses soucis privés (en temps de guerre), de se sentir comme transporté dans une espèce de transcen
38 ne immortelle » sont des expressions courantes en temps de guerre. Cette rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oubli
39 Mouvement essentiellement intempestif — niant le temps , l’attente, les conditions données et substituant impatiemment à l’ob
40 nde, avec ce philtre enthousiasmant qui annule le Temps , il a « bu sa destruction et sa mort ». Sacraliser des buts qui ne so
41 l’absolu réalisé dans cette vie limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cette chair impérieuse et débile, n’a pas cessé d
16 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
42 lémiques aujourd’hui périmées et stériles. Il est temps de renouveler la question et de rappeler les aspects positifs : ceux-
43 i le cosmos est vraiment infini à la fois dans le temps et dans l’espace — comme l’ont cru les atomistes grecs, puis Nicolas
44 éral sur d’assez grossières confusions : celle du temps infini et de l’Éternité, celle enfin de l’immanence et de la transcen
45 disputes christologiques avaient commencé dès les temps apostoliques. Elles éclatent au milieu du iie siècle, entre Grecs ph
46 utaire. Est-ce bien sa faute ? Et la théologie du temps — je pense surtout à celle des pays protestants, les plus féconds, al
17 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
47 trer cette théorie tragique, reflétant le goût du temps plus que la réalité. L’homme primitif — qui vit encore en chacun de n
48 nos populations eut l’occasion, durant ce laps de temps , d’emprunter le chemin de fer, par exemple, et tous les trains de 183
49 e loisir, a diminué d’un tiers pendant ce laps de temps . Un deuxième but qui est d’assurer la subsistance d’une humanité qui
50 ’ils donnent le vertige. Nous sommes au seuil des temps où la culture va devenir le sérieux de la vie. (Elle l’a toujours été
51 à très bas prix ces conditions élémentaires, le «  temps vide » du loisir41 deviendra le vrai temps de nos existences quotidie
52 , le « temps vide » du loisir41 deviendra le vrai temps de nos existences quotidiennes. La question « Que faire de ma vie ? »
53 l’a fait voir à une échelle réduite, mais dans un temps trop court pour qu’on distingue la suite. Une expérience un peu plus
54 s déjà — comme en vue de lendemains qui auront le temps de chanter — les occasions de mieux comprendre nos vies comme aussi d
55 Encyclopédie de 1765 définit le loisir comme « le temps vuide ». Elle suppose donc que le travail est le vrai temps, le temps
56 e ». Elle suppose donc que le travail est le vrai temps , le temps plein. Cette hiérarchie des valeurs a dominé jusqu’à nos jo
57 suppose donc que le travail est le vrai temps, le temps plein. Cette hiérarchie des valeurs a dominé jusqu’à nos jours. Elle
58 trices de loisirs (automation), c’est-à-dire de «  temps vide », que l’on appelle chômage. On refuse de considérer le loisir c
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
59 les mains d’un malade », écrivait Simone Weil au temps d’Hitler, qui était aussi le temps de Staline. Et que la dictature se
60 Simone Weil au temps d’Hitler, qui était aussi le temps de Staline. Et que la dictature se dise collégiale ou s’avoue personn
61 tes, et un prestige accru. Honte aux hommes de ce temps , le calcul semble juste : l’immoralité phénoménale du procédé n’a guè
62 relle d’un Staline qui se trouvait avoir fait son temps . La seconde hypothèse est celle d’Isaac Deutscher, reprise et approuv
63 ns les mêmes termes par Jean-Paul Sartre dans Les Temps modernes 48. La voici condensée par Sartre en quelques lignes d’une c
64 munisme, qu’il défend sans y adhérer. Mais il est temps d’en venir au contenu concret de l’attitude anticommuniste. Que disio
65 ens employés par Staline, qui fut pendant tout le temps de notre débat l’incarnation incontestée du communisme, n’étaient pas
66 ement qu’il n’agit, bien que disant, pour quelque temps encore, ce qu’il faut bien qu’il dise, donc ce qu’il dit ? Un jour vi
67 croient de moins en moins au Diamat, dans le même temps que les Européens, formés aux lettres d’aujourd’hui, croient de moins
68 le créer. 44. Comme le veut J.-P. Sartre, Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sartre, qui éc
69 itions politiques : il arrêtait le savoir. » (Les Temps modernes, n° 123, p. 1515). La phrase est étonnante. Qu’est-ce que la
70 aline au XVe Congrès du Parti, en 1927. 48. Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 49. Ce qui est injustifiable, c’est l’ant
71 nt dans Esprit. Quant à Sartre, il écrit dans ses Temps modernes (n° 123, p. 1521) : « On ne répond pas à Rousset. On le lais
19 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
72 s sûr qu’elle existe ? Où commence-t-elle dans le temps  ? Et où finit-elle dans l’espace ? B. Ceux qui l’attaquent savent ass
20 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
73 s satellites terrestres de Moscou écrasée pour un temps seulement — aura donc précédé de peu l’ouverture de « l’Année Cosmiqu
74 laisée dans le siècle, on ira la chercher dans un temps qui n’est plus celui de l’Histoire : il est question que l’URSS et le
75 ffacera tout en un clin d’œil, — « en un atome de temps , comme l’écrivait saint Paul, à propos justement de la Fin du Monde.
76 érés par la technique… Nous sortirons enfin des «  temps modernes », c’est-à-dire du xixe siècle et de sa morne dialectique d
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
77 956, à Ferney Rentré hier de Paris à Genève, à temps pour me joindre au cortège de deuil et de muette protestation annoncé
78 x qui réponde, parlant au nom d’une force en tous temps alertée, et d’une force indépendante. Pour qu’il y ait une Europe qui
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
79 : « Dans quel département ? », etc. Cela prend du temps , et cela se répète depuis neuf ans que je me suis arrêté dans cette f
80 x bien grands noms ! », disaient les voyageurs du temps . Il y faisait ses Pâques, non sans ostentation, et ne se privait pas
81  : ah ! que ne pouvait un seul individu, dans ces temps que l’on nous a décrits comme adversaires des libertés réelles ! Enfi
82 les Dominicains n’y croient pas encore. Dans quel temps les Dominicains commenceront-ils à mériter des peines dans ce monde,
83 ce monde, et dans l’autre ? » (Lisez : dans quel temps les titistes — par exemple — commenceront-ils à redevenir des fascist
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
84 s et matérielles de la guerre, mais on dépense en temps de paix 40 % de son budget national pour l’entretien d’une armée défe
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
85 yant publié plusieurs centaines de pages dans ses Temps modernes pour démontrer que la politique des communistes était juste,
86 e — constitue l’une des erreurs majeures de notre temps . » De plus fins que moi s’y sont laissé prendre, il est vrai. Mais me
87 os pays socialistes ou libéraux, ne serait-il pas temps de faire respecter les règles et de mettre fin au privilège exorbitan
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
88 s, et ils dominent la politique concrète de notre temps . L’Europe, Napoléon et les intellectuels Dans une autre revue,
89 t, s’il l’avait dit, il aurait eu tort car de son temps rien ne menaçait l’Europe dans son ensemble sinon lui. Même jeu pour
90 se à cet ami qui soupirait : « Ah je n’ai plus le temps d’écrire, même aux amis, je ne réponds plus qu’aux lettres anonymes !
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
91 e de dire aux Français qu’ils ont mis beaucoup de temps à comprendre la gravité de la situation : ils ont été somme toute les
92 seul point : la condamnation de la France. Il est temps que les Français se regroupent, face à la convergence de ces attaques
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
93 blent chez « Quadri », et les régimes de tous les temps promènent sous les galeries leurs partisans bavards. Avant de nous mê
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
94 sobre mais assez fière aussi de l’homme de notre temps . Une France intellectuelle partout présente et vive au plus brûlant d
95 amais de découvrir mages et mystiques de tous les temps mis au futur. Voyez Mauriac entrer dans la fosse aux lions de la polé
29 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
96 la plupart de redoutables préjugés. J’ai pris le temps d’aller voir, de temps à autre, les progrès du dépeçage de ce thème p
97 les préjugés. J’ai pris le temps d’aller voir, de temps à autre, les progrès du dépeçage de ce thème pour lequel on aura rema
98 … — Oui, mais l’œuvre est de longue haleine et le temps presse. Rien ne se fera sans l’esprit, mais sera-t-il assez prompt da
99 pris décréter que les États-nations ont fait leur temps . Mais les députés ne bougeront pas sans une pression des masses qui l
30 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
100 r plan. Au surplus, l’Amérique eût été alertée en temps utile. Et l’Europe eût mieux vu que ses divisions stupides la mettent
101 on de grosses lettres n’en dit rien. Dans le même temps , les satellites mis au pillage se révoltent. Leurs ouvriers et leurs
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
102 ouvelle ? — Car il se passe à chaque seconde d’un temps théoriquement simultané sur toute la Terre un nombre immense de naiss
103 le lecteur. Mais les journaux se vendent mieux en temps de crise.   Apprendre à lire. — Les correspondants sont honnêtes : i
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
104 Jules Verne, si la psychologie reste à la mode du temps et ne semble pas prévoir un changement de l’homme même. Avec la scien
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
105 er chez ceux qui en sont réduits à commenter leur temps sans y être engagés par un risque immédiat ou par une volonté d’actio
106 at sournoisement notre volonté de guérir, dans le temps même qu’il excite contre nous les peuples qui l’ont « attrapé ». À ca
107 de l’Europe se veut exacte en tous lieux et tous temps et fonde mieux que la raison classique cette ambition œcuménique. Le
108 une synthèse ouverte tout ce que l’homme d’autres temps et d’autres lieux a pu concevoir et créer. La Vocation. — Une remarq
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
109 tout est sens, mais dans la vie publique de notre temps , on n’ose guère invoquer que des calculs à l’appui des projets que l’
35 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
110 us mal entendu par la plupart des hommes de notre temps , et particulièrement en France : fédéralisme. Quatre problèmes urgent
111 ain qui ne brigue rien consiste à dire le vrai en temps et hors de temps, dans le secret espoir d’être saisi par quelques-uns
112 rien consiste à dire le vrai en temps et hors de temps , dans le secret espoir d’être saisi par quelques-uns, qui en feront u
36 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
113 tralisée, qui n’y voient guère qu’un pis-aller en temps de crise, tandis qu’on n’aura pas à l’imposer aux partis d’une fédéra
114 gentil se détendre les nerfs et se taire pour un temps . Post-scriptum À l’heure où j’écris, ce 10 août, le débat se dé
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
115 et décrit ainsi mieux que personne, dans le même temps qu’il se voit rejeté par le milieu social, ses lois et ses coutumes.
116 riage, recélait à vrai dire, pour les lecteurs du temps , des pouvoirs autrement bouleversants ! Les premières versions de Tri
117 . Enfin, comme dans Tristan, ils meurent à peu de temps l’un de l’autre, séparés. Mais leur mort est aussi sordide que fut gr
118 condamne la passion, et rabat au mariage. Notre temps , qui a probablement perdu la notion de passion amoureuse, parce que c
119 assion dictant les mêmes péripéties dans tous les temps depuis Tristan, depuis l’épiphanie grandiose et décisive de l’archéty
120 Roman de Tristan n’apparut dans l’histoire qu’au temps où la réforme grégorienne et les abus qu’elle combattait venaient de
38 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
121 rope sont parmi les plus grands des Lettres de ce temps . Ils illustrent, au même titre que ceux qu’on a cités d’entre les ami
122 assner donne la sensation à peu près unique en ce temps d’une pensée autoritaire. Entendons que, pour lui, penser n’est pas s
123 ées, mais de plus en plus sévères à mesure que le temps passe, auxquelles Kassner recourt pour se différencier de celui que,
124 écrit-il, me tint alerté… jusqu’à ce que, peu de temps après, je fusse informé de l’existence d’une école du zen dont les ma
125 par le détour du zen, que le Kassner des derniers temps de sa vie a pu relier son monde et celui de Rilke. Par un suprême dép
126 des éléments sans prix pour le Grand Œuvre de ce temps , la transmutation créatrice des valeurs de l’Orient et de l’Occident.
127 nacre, fixés à l’habit d’un clown célèbre de son temps , Big Button. Les pensées que ces quatre boutons éveillaient dans l’es
128 es cannes plusieurs heures par jour : « Depuis le temps de mon semestre à Berlin, en 1895, pendant plus d’un demi-siècle, j’a
39 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
129 ystème suffisait bien, et que le dialogue eût été temps perdu avec des officieux qui ne pouvaient pas nous écouter et n’insul
40 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
130 e la culture vivante recrée pour les hommes de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos activités humaines que n
41 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
131 ns matériel de l’idée : elle n’existe que dans le temps , dans une succession de moments, puis disparaît, contrairement à l’œu
132 besoin d’aucun préparatif, d’aucun plan, d’aucun temps , car il est toujours prêt, l’énergie est constamment présente en lui
133 fidèle. « L’amour psychique est existence dans le temps , l’amour sensuel disparition dans le temps »99, d’où vient que la mus
134 ans le temps, l’amour sensuel disparition dans le temps  »99, d’où vient que la musique est son parfait médium. Pour Don Juan,
135 stant. Ses conquêtes sont sans histoire, « car le temps lui manque ». « La voir et l’aimer sont une seule chose… et aussitôt
136 t de l’idée, vivra éternellement et dans tous les temps  ». En récrire un après Mozart équivaudrait à produire une Ilias post
137 ors de la pièce, ou il la circonscrit ». Comme le temps est circonscrit par l’éternité. Kierkegaard et Tristan Kierkega
138 la vie dans le mariage devient « la plénitude du temps  » — ce temps qui toujours « manque » à Don Juan. Cependant, le Mari n
139 le mariage devient « la plénitude du temps » — ce temps qui toujours « manque » à Don Juan. Cependant, le Mari n’entend pas é
140 e le sont ? Hélas, non ! Les barbares de tous les temps avaient plus de bonheur : ne nous y trompons pas. — Mais c’est notre
141 r, de l’Invocation à la Nuit, de la Délivrance du Temps et de l’Extase. Subitement, ce qui parle, c’est l’Ombre, c’est son om
142 saluant l’Éternité, quand Don Juan meurt avec le temps et la succession des moments. C’est la vision du Retour éternel qui s
42 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
143 Ou simplement en quelques mots : Tristan, triste temps , joyeuse éternité. — Don Juan, joyeux moments, éternité d’enfer. Un c
144 lendemain, c’est l’un de ces cavaliers sortis des temps où les hordes nomades apparaissaient soudain sur les terres des premi
145 per à la souffrance, et la souffrance est liée au temps et à l’espace, qui modifient, distinguent et séparent — « mais toute
146 aussi penser que le mariage est « la plénitude du temps  » comme le dit le Mari de Kierkegaard, la synthèse vivante de l’insta
147 veut aimer sans limites, au-delà des formes et du temps , au-delà du moi distinct et désirant, au-delà de tous les attachement
43 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
148 Rome, qu’il se bornait à tolérer en fait, dans le temps même où l’Angleterre le refusait, puis s’y opposait de toutes ses for
44 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
149 qu’au prix de l’âme, autant dire pour bien peu de temps . Broyant toutes nos diversités traditionnelles, elle causerait à cour
150 érence des superficies était certes importante au temps des diligences. Tout a changé avec l’avion. Avant 1848, un député de
151 souvenu de son passage à Neuchâtel (où il fut un temps typographe) en écrivant son grand livre, Du principe fédératif ; mais
152 ants qui l’ont permis. Qu’a fait, pendant ce même temps , la Suisse légale ? Et que pensaient les Suisses moyens ? Motifs d
153 idéalisme ! Subversion de nos vieilles coutumes ! Temps perdu ! Ça ne se fera jamais ! » Je me souviens d’un débat devant le
154 t dans son sein. Et Robert de Traz, dans le même temps  : Grâce au besoin qu’il a du reste du monde, le petit État échappe —
155 ongtemps pour qu’un revirement puisse s’opérer en temps utile — avant que les jeux européens ne soient faits — elle choisira
156 u’il n’y aura plus d’Europe. À mi-chemin entre le temps où j’écrivais le Message final du premier congrès de l’Europe à La Ha
157 l du premier congrès de l’Europe à La Haye, et le temps où l’Europe unie sera sans doute un fait accompli, je propose mon des
158 nt. Il doit être facile à fermer et à défendre en temps de troubles, mais d’accès facile en temps de paix. Il ne peut être qu
159 ndre en temps de troubles, mais d’accès facile en temps de paix. Il ne peut être qu’un petit pays, cependant très diversifié
160 s citoyens d’une capitale de l’Europe. « Il était temps que ces petits Suisses nous offrent autre chose que leurs leçons. Mai
161 sans interférences gênantes. À Genève, depuis le temps de la SDN, vie internationale et vie locale se croisent et se travers
45 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
162 éfini. Je pense au soir où il déclara qu’il était temps d’aller regarder de plus près qu’on ne l’avait fait saint Augustin, q
46 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
163 l’estomac d’une sorte de caoutchouc « Et tout ce temps qu’on passe à aller chercher les provisions, puis à faire la cuisine,
164 face de la terre en est changée, mais combien de temps nous faudra-t-il pour le comprendre ? Si nous n’y arrivons pas très v
165 -il. Moi non. Cet « artiste-inventeur » prend son temps simplement. Ce Jules Verne des arts ne serait-il pas plus proche de L
47 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
166 ner la parole en public, il fallait me laisser le temps de m’orienter… Deux jours plus tard, le soir, c’est un journaliste fr
167 t, par une curieuse coïncidence à la fois dans le temps et dans l’espace : à la fin de l’été et en Suisse toutes les trois.
168 Nous risquerions de devenir une secte. Pendant ce temps , du reste, les autres agiront. Sans nous, ils ont beau jeu. La droite
169 « Je consacrerai volontiers (à la Commission) un temps qui, à dire vrai, me manque. » Retinger m’avait appuyé fort habilemen
170 suivre jusque-là… ». En conséquence, et faute de temps pour raccourcir mon texte, lui incorporer la substance des deux autre
171 Message aux Européens . Au moment où, marquant un temps , j’allais passer à l’engagement final en cinq articles, Sandys fit un
48 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
172 able de répondre aux exigences concrètes de notre temps , puisqu’il est à la fois trop petit pour agir à l’échelle mondiale ;
173 t au contraire la grande tâche politique de notre temps . Précisons : des vingt ans qui viennent. Car à ce prix seulement nous